Frédéric Pierron : Je crois que vous travaillez sur un système de communication en réseau électronique à EDF. Pourriez-vous m'expliquer quelle méthode et quels systèmes sont employés pour que les messages (notes de service, docs de ref, etc.) arrivent à bon port et au bon utilisateur ?

Benedicte Bommier : Que dire sur la communication des docs a l'EDF ? Je peux surtout te parler du centre de recherche, qui ne represente qu'une toute petite partie de l'entreprise (environ 2.000 Agents, + tout plein d'"exterieurs", de stagiaires, de thesards).
Les formes de courrier sont :

Sur l'aiguillage même des documents, c'est un peu le projet sur lequel je travaille, mais ce n'est pas encore rendu operationnel à l'échelle de la DER et donc je ne suis pas sure que ce soit cela qui t'interesse pour un cas concret !
En revanche, je suis preneuse de toute observation sur les besoins et les usages de circulation de l'information dans telle ou telle entreprise.
Je pourrais essayer de detailler ce que tu voudrais connaitre davantage.

Frédéric Pierron : En fait il s'agit de la mise en place d'un reseau de com electronique pour environ 1000 personnes. Ces personnes ont des profils differents selon qu'il s'agit de personne chargees d'une fonction a l'echelon national, regional ou local. L'objectif est de leur transmettre des notes de service et des doc de reference via ce circuit electronique. Mais certains n'ont besoin que d'un resume alors que d'autres ont besoin d'un texte complet (+ quelques situations intermediaires). La premiere etape consiste a identifier le contenu des diffrentes notes afin d'en deteminer une sorte de typologie. Ainsi, serait-il possible de rationaliser les formes des notes. En même temps il s'agit de déterminer les besoins d'infos des destinataires de ces notes de voir comment l'on pourrait rapidement transformer une note en un résumé, si le destinataire visé n'a pas besoin d'une info développée.
Voilà en gros. L'idée n'est pas de mettre au point un sys intelligent capable de traiter automatiquement les notes, mais de donner un cadre suffisamment précis aux rédacteurs des notes, sous la forme d'un assistant Word par ex, pour que leur note s'insère dans l'un des 5 ou 6 types prédéfinis et puisse être résumée, par eux non par machine, sans perdre trop de temps.
Je ne sais pas si j'ai été clair.
En tout cas, la première étape relève d'une analyse de contenu de ces notes.
Toute idée ou suggestion est la bienvenue...

Benedicte Bommier : En réaction, rapidement :

Frédéric Pierron : Juste une impression : je crois qu'une entreprise n'a pas 10 000 types de notes possibles et qu'une typologie peut etre plus efficace qu'un système très ouvert qui moulinerait longtemps -et avec le risque de se tromper- pour analyser le contenu de la note, les destinataire possibles, etc. alors que l'emetteur de la note sait déjà quel type d'info il doit donner et à qui cela peut bien servir. C'est pourquoi -et pour des raisons de delais de conception- je suis parti sur une élaboration de typologie du message transmis et du destinataire. Il se peut que faire la typologie de l'émetteur permette d'aller encore plus vite dans la réalisation operationnelle du système : si emetteur, message et destinataire sont typés, c'est d'un programme simple dont on a besoin, genre Assistant Word, et non d'une grosse moulinette informatique...


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