UNE PAGE D’AMOUR

Encore plus atypique par rapport au genre et au corpus même de Zola (dont l’extrait n’est pas représentatif), le contexte rêveur de Jeanne (‘songeait’) se retrouve chez Hélène, mais ici dénué de toute souffrance nostalgique au profit d'une douce quiétude présente (il s’agit bien d’une " halte de tendresse et de douceur " après la violence de l’Assommoir, la situation tactique dans la saga des Rougon-Macquart étant significative).

Situation clausulaire : dans ces deux dernières phrases du chap. 5, l’élève découvre une autre identification, cette fois valorisante, d’Hélène avec une héroïne de Walter Scott, le " elle était " de DIL la révélant à elle-même de nature romanesque.

Mais aussi romantique par la renaissance printanière : en effet, à la différence du segment de UNE VIE, ici la triade cœur\yeux\âme n’est plus centrée sur la relation conjugale, mais favorise la progression textuelle par le rêve vers le statut social aristocratique et la nature. L’élève procède à la construction thématique de l’isotopie /élévation/ (du parfum des genoux à la fusion du cœur) vs /dégradation/ ailleurs.