1996_07_23

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SdT volume 2, numero 10.

 

De la lecture pour l'ete...

            1- Coordonnees

            2- Bibliographie : informations

            3- Bibliographie : ouvrages recus

            4- Dialogue

            5- Colloque

 

Rappel : Ceux qui recevraient mal les accents peuvent prendre contact avec

Pascal Vaillant

 

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1- COORDONNEES

[information réservée aux abonnés]

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2- BIBLIOGRAPHIE : INFORMATIONS

 

{FR, 21/06/96}

Deux numéros spéciaux de revues coordonnés par des correspondants

de la liste SdT :

 

Finn Frandsen consacre la section thématique de son numéro 16 de

Hermes-Journal of Linguistics (Aarhus) à la Linguistique textuelle.

Contributions de V. Bhatia, A. Reboul et J. Moeschler, Co Vet, M.

Herslund, F. Rastier.

 

Gabriel Otman recueille et présente dans un numéro spécial de La Banque

des Mots, 7 des contribution aux premières Rencontres Terminologie et IA.

Articles de P. Lerat, M. Slodzian, D. Kayser, F. Rastier, B. Bachimont, N.

Gros, A. Rector, F. Lemaire et F. Reichenmann.

 

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3- BIBLIOGRAPHIE : OUVRAGES RECUS

 

Baumgarten, J, Kessler-Messguich, S. eds. (1996) La linguistique de

l'hebreu et des langues juives, HEL, t. XVIII, fasc. 1.

            (remarquable ensemble sur des aspects peu connus de l'histoire des

idees linguistiques).            {FR, 18/06/96}

 

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{Pierre Dumesnil, 04/07/96}

        J'aimerais, en guise d'au-revoir pour ceux qui sont encore relies,

vous inviter a partager deux ou trois lectures que je pense dignes

d'interet.

 

        1. de Paul Benichou est paru, il y a quelque temps, un livre que je

trouve remarquable de clarte, veritable exercice de virtuosite,

implicitement  hermeneutique, sous le titre : Selon Mallarme, Gallimard.

C'est bien sur, simultanement, une lecture de Mallarme lui-meme.

 

        2. de Vincent Descombes, deux ouvrages recents :

 

        "La denree mentale" (Mallarme n'est pas loin !) et

        "Les institutions du sens" aux editions de Minuit.

 

        du meme, je signale un entretien dans le Debat (n° 90, mai-aout 96)

sous le titre : L'esprit comme esprit des lois.

 

        Il me semble que V. Descombes a l'art d'expliquer clairement,

c'est-a-dire dans un francais maitrise, ce qui souvent, traduit dans la

langue intermediaire anglo-franco-latine, typique de la "philosophie de

l'esprit" et du style "analytique", apparait comme un salmigondi, "savant"

peut-etre, mais illisible.

 

        Je ne sais pas si ces lectures sont dans le fil des centres

d'interet du groupe SDT, mais peu importe la lecture pourvu qu'elle soit

bonne.

 

        Bonnes vacances a tous. Pierre Dumesnil.

 

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4- DIALOGUE

 

{d'apres FR, 01/06/96, 05/06/96, 18/06/96}

 

Ioannis KANELLOS et Francois RASTIER

 

FR :...en info on reduit les signes aux signifiants, disons que leur

extension est constituee d'autres chaines de caracteres qu'on

appelle les signifies..."

 

IK : Vous etes tres clement en parlant de signes, de signifiants et de

signifies dans un tel cadre. Le mystere en informatique est -- encore une

fois -- un mystere d'interpretation.

 

FR : Il est vrai que ma "generosite" consistant a appeler signes les

symboles informatique vise a convaincre les informaticiens qu'ils font de

la semiotique.

Il faut completer cependant :il faut dire que les symboles logiques ne sont

certes pas des signes au sens saussurien, mais des graphemes, quand on

opere dessus : ils redeviennent des signes quand on cesse de differer

l'interpretation, et que le calcul a pris fin.

 

IK : Et l'interpretation a un niveau et une substance particuliers :

c'est l'interface et la substance qui lui est semiotiquement propre,

fortement dependante, cependant, du monde semiotique humain,

duquel elle emerge et qu'elle modele parfois.

Entre homme et machine, il faut exiger un apprivoisement -- non pas entre

les structures -- mais certaines formes de complicite intellectuelle.

L'interface, c'est le niveau de l'epiphanie (mise en evidence ou apparition,

NDLR). En effet, on se moque de ce qui se passe au-dela, pourvu que l'en-deca

soit semiotiquement conforme avec notre propre semiose.

 

FR : D'ou le caractere projectif du pretendu dialogue homme-machine.

 

IK : Mais cet au-dela obeit a des formes de rationalite  qui,

vraisemblablement, ne sont point conformes avec les formes de

rationalite qui se veut fondatrice d'une analyse comme celle que la Semantique

Interpretative met en oeuvre.

 

FR : Je crois cependant que le rationnel deborde le formel, mais l'inclut

cependant (si ce formel est logique, mais la formalite mathematique, ayant

rapport a l'infini et au continu, deborde sans doute le rationnel, ou du

moins l'image qu'en donne le rationalisme).

 

IK : Comment et jusqu'ou peut-on faire abstraction de

cette constatation ? La question s'eclaircit, precisement, lorqu'on

cherche a comprendre et recuperer, dans un tel cadre, l'effet

structurel des types de systematicite de la langue. Les problemes

d'intensionnalite et de contextualite en sont des instances. Peut-on

les caracteriser correctement -- et jusqu'a quel niveau -- d'autant

plus qu'on est oblige de travailler avec des fantomes de signes --

de signifiants et de signifies ?

 

FR : Les phantasmata, la grande question hellenistique...

 

IK : Je crois, que s'il y a une difference entre nous elle doit etre

situee a un niveau de perspective : ce n'est pas la meme chose

une application, une modelisation, une formalisation et une

mathematisation. Il me semble que le plan de l'application est plus

pregnant dans votre discours.

 

FR : Oui, dans la mesure ou ce qui est decisif dans le milieu informatique

c'est cela : il faut montrer qu'on ne peut contourner le probleme de

l'interpretation, et cependant on ne peut le traiter que sous des formes

sans doute tres simplifiees.

 

IK : J'avais, quant a moi, prioritairement,  plus les problemes de

modelisation et de formalisation en tete -- tout en recusant un programme

fort d'IA, qui, pour moi, et depuis toujours, reste inintelligible.

Or, ici, se pose un double probleme de typologie :

- Typologie de la "source",

tout d'abord, du texte, dont on ne connait toujours pas la

"specificite interpretative", i.e. le caractere propre des

operations interpretatives necessaires pour -- permettez-moi cette

expression quasi-barbare -- "optimiser la capture de son sens" -- et  la

question n'est pas triviale.

- Et, ensuite, typologie modelisatrice qui se donnera le droit d'omettre

surement beaucoup, mais pas trop, quand-meme, et qui devra en tout cas,

incorporer quelques notions obligatoirement, notamment, celle de textualite,

de contextualite, de taxeme... C'est ainsi que je concois, relativise

a un programme d'application informatique, votre "parenese"(exhortation,

NDLR) :

"La description linguistique des genres devrait permettre de preciser

les contrats interpretatifs qui leur conviennent : la metaphore est

prescrite en poesie, et proscrite dans les notices de montage. En

d'autres termes, les canons hermeneutiques doivent s'adapter au type  de

texte ".

Mais le parametrage ne s'impose comme solution qu'une fois qu'on a resolu

le probleme -- global -- de la modelisation (cf. votre : "Cela peut

se traduire par un parametrage : dans un type de texte xyz est un

coq a l'ane, dans un autre un taxeme inedit".)

 

FR :  En effet le parametrage est une maniere de reifier une solution qui

n'est pas du meme ordre.

 

IK : Ici, encore, le probleme n'est point de l'ordre de la quantite :

il s'agit de bien reflechir sur la qualite de ce qu'on retient de la

Semantique Interpretative, de sorte non  pas, bien sur, de simuler la

competence interpretative humaine, mais de ne pas en denaturer les notions.

Une notion d'ensemble est fort convenable pour representer un taxeme, par

exemple ; mais quelles sont les implications d'un tel choix sur

toute revendication d'ensemble de la theorie ? L'avancee

reste-t-elle significative ou bien, simplement, le nouveau paradigme

se demontre incomparablement moins salutaire en pratique,

precisement a cause des contraintes venues d'ailleurs (structures

d'ordre fort contraignantes mais peut-etre incontournables de

l'outil informatique, qualitativement opposees aux qualites

manifestees de la Semantique Interpretative).

C'est donc, dans ce sens que ce "strict necessaire" me semble suspect parfois ; car il ne porte pas les criteres de sa necessite, permettant, ainsi, des modelisations "a la yankee" sous la "soutane" interpretative.

 

FR : C'est necessaire, peut-etre, au sens ou l'on fait de necessite vertu.

 

IK : De l'autre cote,

on sait pertinemment que, de toutes facons, il y a dans les formes

de systematicite qui president en langue une dimension de vecu qui nous

echappera a jamais. En deux mots donc, il s'agit bien d'un

objectif d'"esthetique modelisatrice" (mais aussi "modelante") plus

que la prise en charge par le technologique d'une mission etrangere

(cf. "La mission des Traitements automatiques du langage est-elle de rendre

compte ? Pourquoi  fixer a une technologie les objectifs d'une science ?").

 

FR : Il est vrai que la modelisation est une zone de "schematisation"

intermediaire entre l'intellible pur de la theorie et le sensible "impur"

de la pratique, et que c'est sans doute ce que l'IA apporte de plus

heuristique. De ce point de vue, en tant que technologie semiotique, elle

n'est pas une technologie "comme une autre".

 

IK : Personnellement, je n'ai pas resolu le probleme ; j'aurais souhaite

contribuer a la determination d'un programme explicitant quelques

conditions de ce caractere de necessite, en m'appuyant sur une

methodologie que j'appelle maladroitement "trame resistante de la

Semantique Interpretative".

 

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5- COLLOQUE

 

{Benedicte Bommier, 18/06/96}

La date de soumission est passee... je retransmets malgre tout pour information.

 

                       CALL FOR PAPERS

 

                     "GENRES IN DIGITAL DOCUMENTS"

 

  HAWAII INTERNATIONAL CONFERENCE ON SYSTEMS SCIENCES - 30

 

                      JANUARY 7 - 10, 1997

 

                          Maui, Hawai'i

 

We invite papers for a minitrack on "Genre in Digital Documents" as part of

the Information Systems track at the Hawaii International Conference on

System Sciences (HICSS).

 

It is becoming increasingly clear that the succcessful use of digital media

requires the emergence of new or transformed genres of digital

communication. By genres we mean not just particular technologies or modes

of communication or presentation (e.g., hypertext, email, the Web, and so

on), but complex communicative forms anchored in specific institutions and

practices -- the digital analogues, that is, of print forms like the

newspaper, the annual report, the how-to manual, the scholarly journal.

 

We invite papers that address digital genres from points of view like the

following -- though this list is intended to be suggestive, not exhaustive:

 

*       Issues in the transformation of print genres to digital form

*       Genres in digital search and classification

*       Genre theory and its application to digital documents

*       Investigations of genre in use

*       Analyses of particular document genres

*       Designing in support of genre

 

We invite two kinds of submissions: "position papers" that take on the

broad questions of the role of genre in our understanding of digital

documents, and  case studies, designs, or reports that shed light on

particular aspects of digital genres.

 

Please submit your paper to:

 

Geoffrey Nunberg                            Jan Pedersen

Xerox Palo Alto Research Center             Verity, Inc.

3333 Coyote Hill Road                       1550 Plymouth Street

Palo Alto, CA 94304                         Mountain View, CA 94043

ph:  415-812-4711                           ph: 415-960-7600

fax: 415-812-4777                           jpederse@verity.com

nunberg@parc.xerox.com

 

The purpose of HICSS is to provide a forum for the interchange of ideas,

research results, development activities, and applications among

academicians and practitioners in computer-based systems sciences. The

conference consists of tutorials, advanced seminars, presentations of

accepted papers, open forum, tasks forces, and plenary and distinguished

guest lectures.  There is a high degree of interaction and discussion among

the conference participants because the conference is conducted in a workshop-

like setting.

 

 

Instructions for submitting papers:

 

1.  Submit 6 (six) copies of the full paper, consisting of 20 - 25 pages

double-spaced including title page, abstract, references and diagrams

directly to the minitrack coordinator. Electronic submissions will be

accepted subject to prior arrangement with coordinators.

 

2.  Do not submit the paper to more than one minitrack.  The paper should

contain original material and not be previously published or currently

submitted for consideration elsewhere.

 

3.  Each paper must have a tile page which includes the title, full name of

all authors, and their complete addresses including affiliation(s),

telephone number(s) and e-mail address(es).

 

4.  The first page of the paper should include the title and a 300- word

abstract.

 

 

DEADLINE:

 

July 15, 1996:   Abstracts submitted to track coordinators for guidance

and indication of appropriate content. Authors unfamiliar with HICSS or

those who wish additional guidance are encouraged to contact any

coordinator to discuss potential papers.

 

August 15, 1996:     Full papers submitted to the appropriate track, or

minitrack coordinator.

 

August 31, 1996:  Notification of accepted papers mailed to authors.

 

October 1, 1996: Accepted manuscripts, camera-ready, sent to minitrack

coordinators; one author from each paper must register by this time.

 

November 15, 1996: All other registrations must be received.  Registrations

received after this deadline may not be accepted due to space limitation.

 

 

The " Genres in Digital Documents" minitrack is part of the Digital Documents

Track.  The Digital Documents Track has several minitracks that focus on a

variety of research topics in hypertext, multimedia, and organizational

impacts.   For more information contact:

 

Ralph H. Sprague, Jr.                M. Stuart Lynn

E-mail: sprague@.hawaii.edu         mslynn@ucop.edu

(808) 956-7082                      Tel: 510-987-0405

FAX: (808) 956-9889                 Fax: 510-451-4340

 

Eileen Dennis (Track Assistant)

E-mail: edennis@uga.cc.uga.edu

(706)613-7807

FAX: (706)542-3743>

 

There are three other majors tracks in the conference:  Software Technology,

Digital Documents, and Advanced Technology. For more information on the other

tracks, please contact

 

Software Technology Track:

 

        Hesham El-Rewini         rewini@cs.unomaha.edu

 

Information Systems Track:

 

        Eileen Dennis            edennis@uga.cc.uga.ed

 

Advanced Technology Track:

 

        Ralph H. Sprague, Jr.    sprague@hawaii.edu

 

For more information on the conference, please contact the conference

coordinator:

 

Barbara Edelstein

College of Business Administration

University of Hawai'i

2404 Maile Way

Honolulu, HI 96822

(808) 956-3251

FAX:  (808) 956-9685

e-mail: hicss@hawaii.edu

 

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