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1996_03_18
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SdT volume 2, numero 4.
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3- BIBLIOGRAPHIE : OUVRAGES RECUS
Getz, I. (1996) L'expertise cognitive aux echecs, Paris, PUF, coll. Le
Psychologue. {FR, 04/03/96}
Auroux, S. (1996) La philosophie du langage, Paris, PUF, coll. Premier Cycle.
{FR, 04/03/96}
Fruyt, M. et Moussy C. (1996) Structures lexicales du latin, Presses de
l'universite de Paris-Sorbonne, coll. Lingua latina. {FR, 04/03/96}
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4- DIALOGUES
A propos de la reference
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{FR, 04/03/96}
Apres la contribution de Louis Hebert ({Louis Hebert, 03/02/96}, texte d'une communication de novembre 95 a Toronto, cf. precedent mail SdT),
la question de la reference rebondit (L. Hebert, F. Rastier) :
FR : - Il me semble que la reflexion sur le signe isole tend a definir la
reference comme une relation (proprement metaphysique) entre le concept ou
le signifie et un objet reel ou mondain suppose preexister a cette
relation.
Cet objectivisme rassurant s'invalide des qu'on reflechit sur le texte et
non plus sur le signe ou la phrase isolee. Des lors les polygones reguliers
(triangle, rectangle, ou trapeze de Heger) perdent de leur charme.
La question devient celle de deux processus :
-a) psychologique de la constitution des impressions referentielles (par
constitution de simulacres multimodaux)
-b) et sociologique de la referenciation : constitution et partage de
referents communs dans une pratique sociale commune.
Le semantique contraint ces deux processus : les parcours interpretatifs en
sont les conditions. Mais leur regime varie avec les canons hermeneutiques,
dont chacun concorde avec une forme de mimesis.
LH : Pour la semantique interpretative, la reference, est, si je ne
m'abuse, differentielle, ce qui suppose tout autant des relations
d'equivalence (le principe differentiel interdit l'identite absolue).
L'identite est immediatement transformee en equivalence par integration
dans des totalites equivalentes (ex. deux occurrences du meme seme seront
distinguees par la prise en compte de la
tactique) que d'alterite (dont la contrariete, etc.).
FR : Vous posez le probleme de l'incidence du semantique (linguistique) sur
la differenciation et la categorisation des percepts stabilises, ou
prejuges macroscopiques, que nous appelons objets.
Je crois que cette incidence tient a la selection, par le texte, de traits
pertinents pour la pratique en cours, a quoi correspond la selection ou
mise en saillance de traits perceptifs.
Le probleme est complexe ! Et votre interpretation genereuse.
LH : Question-ballon : dans la reference, les dissemblances (toutes,
quelques-unes, generiques?) ont-elles le meme poids que les similitudes?
FR : Je crois que cela depend de la tache : classement, seriation, choix, etc.
S'il s'agit de construire des impressions referentielles globales,
la recurrence de traits generiques, et donc la similitude, l'emporte, pour
definir le "sujet" du texte.
S'il s'agit de construire des impressions referentielles locales,
les traits specifiques groupes en molecules semiques - et donc la
difference - rendent compte de la reference a des "objets" semantiquement
discretises.
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5- COLLOQUE
Signale sur la liste LN :
> Rencontre sur le theme de :
> L'articulation entre semantique et pragmatique
> dans le travail de description linguistique
> 4 et 5 octobre 1996
>Date: Wed, 14 Feb 1996 18:21:52 +0100
>From: Francois NEMO
>Comite d'organisation
>RSP-CORAL. Universite d'Orleans
>Faculte des lettres 45067 Orleans Cedex
>e-mail : nemo@centre.univ-orleans.fr le 14/2/96
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