2002_12_20 ________________________________________________________________________ SdT volume 8, numero 5. LES CITATIONS DU MOIS ________________________________________________ "Sa langue, pauvre en vocables, était riche du moins en acceptions merveilleuses, comme cette pièce de monnaie du voyageur maudit, qui prend dans tous les pays l'empreinte du souverain régnant, et qui se reproduit toujours pour tous les usages. [...] On ne connaît peut-être pas assez la valeur et la puissance d'une langue pauvre. Le malheur de nos langues perfectionnées est d'avoir fourni des mots à toutes les nuances de l'idée. Chez les peuples dont le dictionnaire est large, la parole n'est plus que la monnaie de la sensation. C'est un signe exact si l'on veut dans sa valeur conventionnelle ; ce n'est plus de l'or, c'est du billon" Nodier, Notions élémentaires de linguistique, 1834, chap. IV ("Langue poétique"). "Faut-il dire notre pensée intime ? Il est à craindre que la vue exacte de ce qu'est le langage ne conduise à douter de l'avenir de la linguistique." Saussure ________________________________________________ SOMMAIRE Voeux 1- Coordonnees - Bienvenue a Michel Marchand, Sonia Gomez-Jordana, Tanguy Halbrand, Lucile Gaudin, Anne-Claire Gignoux et Marc Arabyan. 2- Carnet - Humour - Quoi de neuf sur Texto! ? - Programmes de Seminaires : Formes Symboliques (Lassegue & Visetti) ; Philosophie et linguistique (Salanskis & Bouquet) ; Espaces des sens et sens de l'espace (Berthoz) ; Epistémologie comparée du discours sur la langue : URSS/ Europe occidentale, années 1920-1930 (Seriot) ; Semantique et semiotique (CPST) 3- Publications - Francois Rastier, Simon Bouquet (éd.) Une introduction aux sciences de la culture - These de Francoise Jevodan : Le lexique de la lumière et de l'obscurité dans le Nouveau Testament grec - Habilitation d'Yves-Marie Visetti : Formes et théories dynamiques du sens - Anne Abeille, Marc Cavazza, Francois Rastier Semantics for Descriptions - Actes du colloque "Les relations intersemiotiques" - Numero 1 de la revue Corpus - Actes "Analyse des discours. Types et genres : communication et interpretation" - Actes "L'oralite dans l'ecrit et reciproquement" 4- Dialogue - Discussion entre Alessandro Zara et François Rastier : A propos de l'Hypertexte 5- Textes - Y.-M. Visetti et V. Rosenthal : Commentary on Shanker & King : The Emergence of a New Paradigm in Ape Language Research Human expression and experience : What does it mean to have language ? 6- Appels : Colloques et revues - Academic discourse -multidisciplinary approaches Paris, 5-6 fevrier 2003. - Karl Buhler : science du langage et memoire europeenne Paris, 1er fevrier 2003. - Des sens. Euphories et dysphories des signes Rimouski (Quebec), 21-22 mai 2003. - L'intertextualite - Albi, 7-10 juillet 2003 _____________________ La rédaction addresse ses meilleurs voeux de fin d'année à tous les abonnés SdT ! Nous y joignons ceux de Renato Prada Oropeza : "Nuestros mejores votos para las fiestas navideñas y de Año Nuevo : que el amor colme sus vidas y sus corazones". 111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111 Coordonnees Coordonnees Coordonnees Coordonnees Coordonnees Coordonnees 111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111111 BIENVENUE AUX NOUVEAUX ABONNÉS [information réservée aux abonnés] 222222222222222222222222222222222222222222222222222222222222222222222222 Carnet Carnet Carnet Carnet Carnet Carnet Carnet Carnet Carnet Carnet 222222222222222222222222222222222222222222222222222222222222222222222222 {FR, 10/12/2002} HUMOUR Lu dans une thèse : "Le référent du NP, c'est la page personnelle". De Marc Cavazza : "Un jour que j'étais perdu dans le quartier, j'ai demandé la Rue du Roi de Sicile au serveur d'un café avoisinant. Il m'a répondu : lequel ?, Philippe IV, Charles III ? Je n'ai pu lui répondre que ceci : je la cherche en Intension, pas en Extension..." 222222222222222222222222222222222222222222222222222222222222222222222222 {FR, 11/12/2002} QUOI DE NEUF SUR TEXTO! ? Les nouveautés de la dernière mise à jour (décembre 2002) Dans la rubrique DIALOGUES ET DÉBATS : Débat : deux points de vue sur la Sémantique interprétative : - Sémir Badir : Sème inhérent et sème afférent. Examen des critères théoriques dans la sémantique interprétative de François Rastier - Régis Missire : Brèves remarques sur quelques problèmes soulevés dans l'article "Sème inhérent et sème afférent. Examen des critères théoriques dans la sémantique interprétative de François Rastier" Dans la rubrique DITS ET INÉDITS : Jean-Michel Fortis La modularité du langage : une démonstration impossible ? Victor Rosenthal en anglais Microgenesis, immediate experience and visual processes Deux ouvrages épuisés en édition électronique : François Rastier Essais de sémiotique discursive (1973) Sens et textualité (1989) Dans la rubrique LIENS ET LIANES : L'Astrolabe : Le site du projet "Recherche littéraire et informatique" qui a l'ambition de devenir "une revue savante d'un nouveau type". Deux entreprises en développement : une Encyclopédie de la recherche littéraire assistée par ordinateur et un Répertoire des sites littéraires. Dans la rubrique AGENDA : - Annonces : Séminaire Sémantique des Textes - Colloques à venir : XVIIe Congrès des Linguistes, 24-29 Juillet, Prague, République Tchèque. Parutions récentes : - Pierre Cadiot et Yves-Marie Visetti, "Pour une théorie des formes sémantiques : motifs, profils, thèmes", PUF, Coll. Formes sémiotiques, 2001. - François Rastier, Simon Bouquet, (éd.) Une introduction aux sciences de la culture, Paris, Presses Universitaires de France, 2002. 222222222222222222222222222222222222222222222222222222222222222222222222 {FR, 11/12/2002} SEMINAIRES 1. Formes Symboliques Coordonné par Jean Lassègue et Yves-Marie Visetti Les mardi à l'ENS, 45 rue d'Ulm, salle des actes, 16h-19h. - 17 déc : Giuseppe Longo (CNRS, ENS, Dpt. d'Informatique) : "Abstraction, symbolisme et rigueur : l'objectivité construite des mathématiques". Répondant : Pierre Cadiot. - 7 jan : Francis Bally (CNRS, Meudon, Physique). - 21 jan : à déterminer - 4 fév : Pierre Cadiot (Paris 8 et Lattice-ENS, Linguistique) - 25 fév : H. Wismann (EHESS, Philosophie) ___________________________ 2. Séminaire "Philosophie et linguistique" Séminaire associé du département des Sciences du langage et du département de Philosophie de l'Université Paris-X Nanterre. L'ambition de ce séminaire est de croiser des éclairages philosophiques et linguistiques divers sur le phénomène du langage, non dans l'optique de les intégrer dans une conception générale du langage, mais au contraire pour mettre en évidence la diversité des approches, à la fois entre les disciplines et à l'intérieur des disciplines, et montrer ce que chacune peut filtrer du fait multiple du langage, de sorte à ce que chacune enrichisse ainsi l'objet de toutes les autres. Ce séminaire aura donc un aspect à la fois informatif et problématisant. Ce séminaire se veut avant tout un groupe de travail et de recherches, mais est ouvert aux étudiants. Il aura lieu environ tous les mois. Chaque séance comportera une conférence et une discussion, et sera alternativement assurée par un linguiste et par un philosophe. Elles auront lieu le mardi de 17 heures à 19 heures à l'Université Paris X, bâtiment L (200, av. de la République, 9100 Nanterre, RER Nanterre université). Mardi 14 Janvier 2003 (Salle L205). P. Maniglier (Philosophie), Saussure : Une philosophie de l'esprit. Mardi 25 Février 2003. S. Bouquet (Sciences du langage), Wittgenstein linguiste. Mardi 11 Mars 2003. J. Sackur (Philosophie), Psychologie et linguistique. Mardi 1° Avril 2003 F. Rastier (Sciences du langage), Trois abords linguistiques des textes philosophiques. Responsables : Département de philosophie : Jean-Michel Salanskis Département des sciences du langage : Simon Bouquet. Coordination : Patrice Maniglier (maniglie@heraclite.ens.fr) ___________________________ Année 2002-2003 COLLEGE DE FRANCE Chaire de Physiologie de la Perception et de l'Action M. Alain BERTHOZ, Professeur SUJET du COURS : Espaces des sens et sens de l'espace. Deux cours sur ce sujet seront donnés à l'Université de Genève et à l'Université de Dublin au printemps 2003. Les cours, d'une heure chacun, seront suivis de séminaires avec débats en relation avec le cours. De plus, sous la forme d'un colloque organisé avec la Chaire d'Anthropologie de la nature (Professeur Philippe Descola), deux journées seront consacrées aux "Stratégies cognitives et orientation spatiale" les Mardi 20 et Mercredi 21 Mai dans l'amphithéâtre Budé de 9h à 18h. SEMINAIRES - 8 Janvier. 16h Cours 1 : Introduction : espace perçu, et espace conçu. Les arts de la mémoire. 17h Séminaire : Pr Heinrich Bülthoff. Max Planck Institut. Université de Tübingen (Allemagne). Le codage égocentrique dans la perception visuelle et haptique des objets. (En anglais avec résumé en français). Discutant : Pr Daniel Bennequin. (Institut de Mathématiques. Paris) - 15 Janvier. 16h Cours 2 : Pathologie de la perception et de la conscience de l'espace. 17h Séminaire : Pr Béatrice de Gelder. Laboratoire de Neurosciences Cognitives. Tilburg (Pays-Bas). Schémas d'action et espace affectif. Discutant : Dr Richard Lévy (Fédération de Neurologie et INSERM EPI 007, PARIS. Paris) - 22 Janvier. 16h Cours 3 : L'espace du corps et le corps dans l'espace. Le choix des référentiels. 17h Séminaire : Pr Tamar Flash. Weizman Institute. Rehovot (Israël). La formation de trajectoires par le geste : planification, perception et apprentissage. (En anglais avec résumés en français). Discutant : Pr Giuseppe Longo. (CNRS et Département d'informatique, Ecole Normale Supérieure. Paris) - 29 Janvier. 16h Cours 4 : Fonctions de l'hippocampe : carte cognitive ou mémoire épisodique et topo-kinesthésique ? 17h Séminaire : Pr Jean Petitot. EHESS. CREA Ecole Polytechnique (Paris) La neurogéométrie de la vision. Discutant : Dr Yves Frégnac. (Institut A. Fessard. CNRS Gif s/ Yvette) - 26 Février. 16h Cours 5 : La triade hippocampe, cortex pariétal et cortex préfrontal. De l'intégration multimodale à la décision. 17 h Séminaire : Pr Jan Koenderink. Institut Helmholtz. Université d'Utrecht (Pays-Bas). Mouvements mentaux dans l'espace pictural (En anglais avec résumés en français). Discutant : Dr Mark Wexler (LPPA Collège de France Paris) - 5 Mars. 16h Cours 6 : Mécanisme neuronaux de la perspective et du changement de point de vue : les fondements cognitifs de la géométrie. 17h Séminaire : Pr Bernard Teissier. Institut de Mathématiques. Université Paris VII. De la donnée a priori à la construction de l'espace. Discutant: Dr Jacques Droulez. (LPPA. Collège de France) - 12 Mars. 16h Cours 7 : Mémoire des lieux et émotion. Le plaisir et l'angoisse de l'espace. Conclusions. 17h Séminaire : Dr Neil Burgess. University College. (Londres, Grande Bretagne). L'hippocampe, l'espace et la mémoire. Discutant : Pr Séverine Samson (Université de Lille et Hôpital de la Salpétrière. Paris) ___________________________ Séminaire de Patrick SERIOT, Professeur à l'Université de Lausanne, à l'EHESS, Paris, année 2002-2003 Epistémologie comparée du discours sur la langue : URSS/ Europe occidentale, années 1920-1930 Vendredi de 13 h à 15 h * salle 801, 54 Bd Raspail : 22 nov, 13 déc., 10 janv., 14 mars, 23 mai, 13 juin * salle 4, 105 Bd Raspail : 7 février, 4 avril On étudiera systématiquement des textes qui prennent la langue pour objet : textes de linguistes et de grammairiens, mais aussi utopies de langues de romanciers, textes juridiques sur la politique linguistique, manifestes poétiques, controverses sur la linguistique marxiste, projets de réforme de langues, transferts de métaphores entre biologie et linguistique, etc. La comparaison de ces discours sur la langue en URSS et en "Occident" permettra d'accéder à un aspect de l'URSS mal connu : la constitution d'une identité collective par les différents types de discours sur la langue. Ce séminaire peut être suivi par des personnes ne connaissant pas le russe. Programme : 1) 22 nov. 02 Le peuple-parlant : langues de classes ou langue du peuple tout entier 2) 13 déc. 02 La langue des Martiens et la langue des anges 3) 10 janv. 03 Linguistique et biologie : antidarwinisme et nomogénèse 4) 7 fév. 03 Le refus de saussure : Voloshinov 5) 14 mars 03 Marr et la stadialité : les enjeux de l'évolutionnisme 6) 4 avril 03 La question des limites : Marr, Bakhtine, Lysenko 7) 23 mai 03 La langue et l'âme du peuple : le modèle unanimiste en URSS et en Allemagne nazie. Ressemblances et différences. Le problème du néo-humboldtisme. 8) 13 juin 03 Quand les extrêmes se rejoignent : évolutionnisme stadialiste contre pseudo-diffusionnisme eurasiste Un descriptif plus précis de chaque séance ansi que les textes étudiés seront disponibles sur le site : http://www.unil.ch/slav/ling Contact : pseriot@urbanet.ch Prof. Patrick SERIOT - Section de langues slaves - Faculte des Lettres Universite de LAUSANNE - BFSH2 - CH-1015 LAUSANNE ___________________________ {Mpondo-Dicka, 19/11/2002} Séminaire du C.P.S.T. (Université Toulouse 2) Année 2002-2003 Sémantique et sémiotique : Applications pratiques et études de cas Le C.P.S.T. marque cette année une pause dans la réflexion théorique et regroupera l'ensemble des contributions des deux années précédentes, concernant les problématiques du rythme en sémantique et en sémiotique, dans un volume dont la plublication est prévue pour la fin 2003-début 2004 (année universitaire). Cette année sera consacrée à diverses études de cas qui tirent parti des différentes propositions théoriques. Note : Les séances se tiendront environ une fois par mois, le vendredi de 14h30 à 16h30 heures, en salle 654-655 au département de Sciences du langage. Le premier quart d'heure est habituellement réservé aux informations générales du laboratoire, ou susceptibles d'intéresser l'ensemble des membres du centre et des participants à la session. 6 décembre 2002 - E. Nicolas Hierarchisation des textes au sein des magazines et sémantique interprétative E. Debraine Présentation des travaux de thèse (corpus de textes illustrés par Tardi) 20 décembre 2002 - M. Ballabriga Syllepse(s) : typologie, genre/discours, rythme, sémiose 17 janvier 2003 - C. Duteil-Mougel Éléments pour une rhétorisation de la sémantique interprétative 21 février 2003 - P. Mpondo-Dicka Discours de et sur la sensation dans la campagne CIDIL-Produits laitiers 14 mars 2003 - M. Lecolle Double sens et dénomination 28 mars 2003 - R. Missire Étude de texte(s) (titre à préciser). 18 avril 2003 - A. Abi Aad Le rythme en arabe classique (rythme, sens et communication) 9 mai 2003 - F. Provansal Génération de texte, intelligence artificielle et jeux vidéo Le séminaire et l'ensemble des rencontres organisées par le C.P.S.T. sont ouverts à tous, enseignants, étudiants, chercheurs, en particulier ceux qui s'intéressent à la sémantique textuelle et à la sémiotique d'inspiration greimassienne, à leurs évolutions et à leurs différentes applications. 333333333333333333333333333333333333333333333333333333333333333333333333 Publications Publications Publications Publications Publications 333333333333333333333333333333333333333333333333333333333333333333333333 {FR, 11/12/2002} François Rastier, Simon Bouquet, éd. Une introduction aux sciences de la culture Paris, Presses Universitaires de France, coll. Formes sémiotiques, 297 p., Novembre 2002. Si les sciences cognitives entendent de longue date "naturaliser" l'ensemble des phénomènes culturels, d'autres programmes pluridisciplinaires apparaissent aujourd'hui. En effet, les sciences humaines et sociales font l'objet de demandes pressantes concernant le sens, et nouent des liens nouveaux avec les sciences de la vie, la paléontologie, l'éthologie, la génétique des populations, pour éclairer la genèse de l'espèce humaine, des cultures, des ethnies, des individus. Les réflexions sur le développement du langage et des autres systèmes de signes prennent un nouvel essor. Tout cela dessine le contour d'un nouveau continent scientifique, celui des sciences de la culture. Sans prétendre à une synthèse prématurée, les auteurs de cet ouvrage précisent les apports de leurs disciplines, génétique, éthologie, anthropologie, archéologie, psychologie, sémiotique et linguistique. Ils partagent le souci commun de refuser les réductionnismes et de restituer la complexité des faits humains au sein des mondes culturels. Sommaire De l'hexagramme cognitiviste à une sémiotique de l'interprétation Simon Bouquet (Université de Paris X) Enjeux pluridisciplinaires des théories de l'hominisation André Langaney (Université de Genève) Race, ethnogenèse et significations de la modernité Rachel Caspari (University of Michigan) De la conscience émergente à la conscience partagée Boris Cyrulnik (Centre hospitalier de Toulon-La Seyne-sur-Mer) La culture, le Soi et l'Autre Jerome Bruner (New York University) Pour une protohistoire des catégories sémiotiques Gian Paolo Caprettini (Université de Turin) Des configurations archétypiques aux constructions sacrées ; des premiers symboles à l'expression écrite Emilia Masson (CNRS, Paris) Représentation, information et culture Jean-Guy Meunier (Université du Québec, Montréal) Quel constructivisme pour la linguistique cognitive ? Marco Bischofsberger (Université de Bâle) La culture, sémantique du social formatrice de la personne Jean-Paul Bronckart (Université de Genève) Dialogisme et culture Denis Vernant (Université de Grenoble) Les genres du discours comme modèles mentaux et culturels : l'interprétation dans une communauté culturelle Carol Fleisher Feldman (New York University) Culture, Esprit, Cerveau / Cerveau, Esprit, Culture Clifford Geertz (Institute for Advanced Studies, Princeton) Anthropologie linguistique et sémiotique des cultures François Rastier (CNRS, Paris) 333333333333333333333333333333333333333333333333333333333333333333333333 {FR, 10/12/2002} PRÉSENTATION DE THÈSE Le lexique de la lumière et de l'obscurité dans le Nouveau Testament grec. Thèse de Doctorat de Françoise Jévodan, dirigée par Monsieur Jean Bouffartigue. Nanterre Paris X - 2002. Ce travail a pour objectif d'étudier les termes relatifs à la lumière et à l'obscurité dans les textes canoniques du Nouveau Testament : Evangiles, Actes, Epîtres et Apocalypse. Il fait appel à la méthode componentielle d'analyse des lexèmes, et s'appuie notamment sur les travaux de François Rastier. Il procède par regroupements des termes en taxèmes, ayant en commun des sèmes inhérents appelés génériques et tente de définir les sèmes spécifiques qui les distinguent, par l'examen précis de l'environnement sémantique. Du taxème des termes désignant les lampes puis ceux désignant la lumière céleste, l'étude se poursuit par des lexèmes tels fôs et ses antonymes skotos, skia et skotia ou encore les emplois spécifiques du terme (doxa), et s'achève par l'examen des termes liés à d'autres champs : temporalité, transparence et opacité, couleurs et matériaux précieux. Par des propositions ponctuelles de nouvelles traductions, fondées sur l'analyse détaillée de chacun des exemples, cette étude de vocabulaire aboutit à une vue d'ensemble sur la place de la notion de lumière et de celle de l'obscurité dans le texte fondateur de la religion chrétienne et contribuera peut-être à alimenter le débat sur les interprétations du Nouveau Testament. La soutenance a eu lieu le samedi 16 novembre à Nanterre. 333333333333333333333333333333333333333333333333333333333333333333333333 {Visetti, 08/12/2002} HABILITATION Yves-Marie Visetti (visetti@ens.fr) Lattice - CNRS UMR 8094 ENS, 1 rue Maurice Arnoux, 92120 Montrouge Yves-Marie Visetti vient de soutenir (le 18 décembre) son Habilitation à Diriger des Recherches, intitulée : "Formes et théories dynamiques du sens" devant un jury composé de : F. Rastier (parrain), D. Andler, P. Cadiot (rapporteur), B. Laks, J. Petitot (rapporteur), J.-M. Salanskis. Présentation L'idée d'une continuité, ou d'une communauté d'organisation, liant intimement perception et langage n'est certainement pas nouvelle. Certains travaux contemporains, dans les linguistiques cognitives, par exemple, l'ont poussée fort loin, en théorisant une part fondamentale de la construction du sens sur le mode d'une construction de formes. On a pu y voir, à juste titre, une réminiscence des idées gestaltistes. Mais il s'avère, après examen, qu'il ne s'agit là que de versions très affaiblies de ces idées, et que cela les rend d'autant plus discutables sur le plan linguistique : ce qui nous a conduit, ces dernières années, à reposer à nouveaux frais la question de savoir s'il existe au moins une théorie des formes qui convienne à la sémantique. Ce sera la question première de cette soutenance : une théorie des 'formes sémantiques', pourquoi pas, mais comment, et sous quelles conditions minimales ? Les points touchés pourront être : le statut des schématismes souvent invoqués en grammaire, la polysémie enregistrée en lexique, l'innovation sémantique, l'horizon déterminant d'une sémantique textuelle et discursive. En réalité, une approche de ce genre renvoie à une perspective interdisciplinaire, et devrait idéalement mettre en jeu épistémologie, théorie et modélisation. D'où une série de questions corrélées, auxquelles on tâchera de répondre. Comment, par exemple, une théorie proprement linguistique des formes sémantiques doit-elle se positionner par rapport aux réductions cognitives du sens, d'une part, à un certain style phénoménologique de théorisation, d'autre part ? Quel progrès appelle-t-elle du côté des modèles dynamiques complexes dont elle se recommande ? Comment aider, à partir de là, au développement des approches 'constructivistes', dans les sciences cognitives et dans les sciences de la culture ? 333333333333333333333333333333333333333333333333333333333333333333333333 {FR, 10/12/2002} VIENT DE PARAITRE Title: Semantics for Descriptions Subtitle: From linguistics to computer science Publication Year: 2002 Publisher: CSLI Publications http://csli-publications.stanford.edu/ Author: Anne Abeille Author: Marc Cavazza Author: Francois Rastier Hardback: ISBN: 1575863537, Pages: 288 page, Price: $65.00 Paperback: ISBN: 1575863529, Pages: 288 page, Price: $25.00 Abstract: In this multimedia age, text description raises the question of how different perceptual modalities and different semiotic systems actually interact. The semiotic paradigm could soon replace the computational paradigm, especially as a means of modeling text understanding. The field of automatic language processing has encountered a number of difficulties because the semantic theories it relies on do not take into account recent advances in linguistic semantics. In particular, a text cannot be reduced to a string of characters or to a series of instructions. Texts, which can even encompass expert interviews and technical documents, are in fact cultural objects. Interpreting them consequently requires a detailed description of textual genres, communicative conditions, and the language used. Where a positivist approach has proven unsuccessful, a rational hermeneutics can offer more suitable descriptive methods because it allows the theoretical and practical conditions of text interpretation to be defined. It provides a methodological framework capable of adapting corpus descriptions to the objectives of applications. Drawing on the most recent studies, this interdisciplinary work addresses itself as much to linguists as to computer scientists. Its didactic format, along with the concrete analyses it contains, also makes it accessible to students. To order this book, contact The University of Chicago Press. Call their toll free order number 1-800-621-2736 (U.S. & Canada only) or order online at http://www.press.uchicago.edu/ (use the search feature to locate the book, then order). 333333333333333333333333333333333333333333333333333333333333333333333333 {FR, 10/12/2002} De Louis Panier : La plupart des communications données au Colloque International "Les relations intersémiotiques" organisé par l'Equipe d'Accueil Langues - Textes - Images à Lyon en Décembre 1999 sont maintenant disponibles sur la toile à l'adresse : http://sir.univ-lyon2.fr/LTI 333333333333333333333333333333333333333333333333333333333333333333333333 {Mayaffre, 03/12/2002} CORPUS Nous avons le plaisir de vous annoncer la naissance effective d'une nouvelle revue intitulée CORPUS, organe de publication propre de l'UMR niçoise "Bases, Corpus et Langage" mais ouvert sur l'extérieur grâce à différents types de collaborations (comité scientifique, comité de lecture, rédaction d'articles, comptes rendus, etc.) Le premier numéro de CORPUS, "Corpus et recherches linguistiques", vient de paraître (novembre 2002). Il est consacré à une réflexion approfondie sur la notion même de corpus et sur son statut exact. Nous avons croisé des regards théoriques et des réflexions issues de l'utilisation de corpus dans des champs linguistiques variés afin d'obtenir une mise au point aussi précise que possible sur la place du corpus dans nos recherches et sur les enjeux méthodologiques et épistémologiques du développement de la linguistique de corpus. Ont été ainsi abordés, à travers mise en perspective historique et réflexion sur les pratiques actuelles, des questions liées aux modalités mêmes de la construction d'un corpus (fermé / ouvert, exhaustif / échantillonné, brut / stratifié / catégorisé, réflexif, etc.) et par là même à son statut d'observatoire linguistique (base empirique mais objet construit, à fonction illustrative ou probatoire ?). L'impact de certains outils d'exploitation a pu aussi être évoqué. Ce premier numéro compte, après une introduction générale de Sylvie Mellet, 5 contributions originales et 3 comptes rendus de lectures détaillés. Sommaire : Sylvie Mellet Corpus et recherches linguistiques : Introduction Jacques Guilhaumou Le corpus en analyse de discours. Perspective historique Damon Mayaffre Les corpus "réflexifs" : entre architextualité et hypertextualité Anna Jaubert Corpus et champs disciplinaires. Le rôle du point de vue Jean-Philippe Dalbera Le corpus entre données, analyse et théorie Marc Plénat, Stéphanie Lignon, Nicole Serna, Ludovic Tanguy La conjecture de Pichon Comptes rendus : Mireille Bilger (éd.) - Corpus. Méthodologie et applications linguistiques (S. Mellet) Bernard Jacquinod (éd.) - Etudes sur l'aspect chez Platon (S. Mellet) François Rastier - Arts et sciences du texte (D. Mayaffre) Contacts et renseignements : Revue CORPUS - UMR "Bases, Corpus et Langage" - Faculté des Lettres 98 bd Edouard Herriot - BP 3209 - 06 204 Nice Cedex 3 Tel : 04-93-37-54-44 ; Fax : 04-93-37-54-45 Courriel : mellet@unice.fr 333333333333333333333333333333333333333333333333333333333333333333333333 {Mpondo-Dicka, 19/11/2002} "Analyse des discours. Types et genres: communication et interprétation" J'ai le plaisir d'annoncer la sortie en librairie des Actes du colloque "Analyses des discours : textes, types et genres", sous un titre légèrement remanié : "Analyse des discours. Types et genres : communication et interprétation". L'ouvrage se présente sous la forme d'un volume de 530 pages regroupant des contributions variées en linguistique, sémantique et sémiotique. Les participants à ce colloque devraient déjà avoir reçu le volume qui leur revient, accompagné de leurs tirés à part. Ci-dessous un extrait de la 4e de couverture : "Dans le cadre de l'analyse des discours, les notions de "type" et de "genre", affinées et complexifiées, continuent à contribuer à l'élaboration critique de typologies qui prennent en compte, élargissant ainsi leur objet, aussi bien les textes non littéraires que les textes littéraires, les textes non-verbaux que les textes verbaux. Toutefois, les instances de "type" et de "genre" ne relèvent pas seulement d'une perspective typologique, fût-elle généralisée à toute manifestation signifiante, mais gouvernent pour une part importante les conditions de la communication et de l'interprétation. Le genre, notamment en tant que contexte -qu'il fonctionne comme norme ou comme repoussoir-, participe à la construction de la signification textuelle." Les personnes intéressées pour commander l'ouvrage peuvent en faire la demande soit directement auprès des Éditions Universitaires du Sud - B.P. 4011 - 31028 Toulouse cedex 4 soit par l'intermédiaire de Michel Ballabriga (pour cela, il suffit de cliquer sur le lien suivant : <mailto:miballa@univ-tlse2.fr?subject=les actes du colloque Textes, types et genres>) soit en cliquant ici : <smailto:pmpondo@univ-tlse2.fr ?subject=les actes du colloque Textes, types et genres>) ou encore en librairie (ISBN: 2-7227-0102-2, ISSN: 1157-4860). 333333333333333333333333333333333333333333333333333333333333333333333333 {Mpondo-Dicka, 19/11/2002} Les Actes du XXIIIe colloque d'Albi "Langages et signification", intitulé "L'oralité dans l'écrit et réciproquement" sont disponibles. Pour les commander (le volume coûte 15 euros), ou pour commander n'importe quel des volumes précédénts (liste sur demande), vous pouvez prendre contact avec Robert Gauthier en cliquant sur le lien suivant : <mailto:gauthier@univ-tlse2.fr?subject=commande des actes du CALS L'oralité dans l'écrit>. 444444444444444444444444444444444444444444444444444444444444444444444444 Dialogue Dialogue Dialogue Dialogue Dialogue Dialogue Dialogue Dialogue 444444444444444444444444444444444444444444444444444444444444444444444444 {FR, 11/12/2002} A PROPOS DE L'HYPERTEXTE Discussion entre Alessandro Zara et François Rastier AZ - Sur le rapport entre support et signes supportés, si j'ai bien compris, vous excluez toute sorte d'influence du premier sur les seconds. FR - Non, toute détermination unilatérale. La communauté hypertexte et l'infocom ont souvent adopté le principe que le médium est le message. Ce point de vue est réductionniste. Les capacités expressives d'un médium ne sont aucunement fixées a priori, et dépendent des pratiques sociales, elles-mêmes dépendantes en fait des innovations individuelles. Le médium fait partie des contraintes "de langue", mais ne peut prédire ce que sera l'activité discursive : l'erreur consisterait à croire que les contraintes sont des causes. AZ - Je suis d'accord pour exclure une relation de causalité, et j'ai essayé de m'écarter des formules à la McLuhan ; j'écris d'ailleurs que l'hypertexte, nonobstant le support électronique, reste dans une logique textuelle. Par contre, je suis enclin à croire qu'un nouveau support amène avec lui de nouvelles possibilités sémiotiques. Le cas de la technologie de l'imprimé me semble parlant, à ce propos : ce n'est qu'avec elle que des dessins et des cartes peuvent utilement intégrer les textes. Avant, en passant de copiste en copiste un dessin devenait vite erroné, perdant sa valeur informative (si je ne me trompe pas, c'est sans cartes que la Géographie de Ptolémée arrive aux modernes). FR - Oui, j'insistais seulement sur le fait que les capacités expressives d'un médium ne sont pas données, mais conquises. AZ - Pour ce qui concerne le support électronique, la nouvelle possibilité qu'il ouvre est à mon avis la possibilité de donner lieu à des "espaces sémiotiques" (une locution tout à fait provisoire, et sûrement problématique, à substituer à "textes" dans le cas où ce mot semble d'application difficile) aux marges indéterminées et à la structure souple (ce qui n'est pas nécessairement pour intéresser seulement les romanciers plus ou moins fatigués de la "clôture" du texte narratif : une base de donnée à la structure fixe serait peu pratique). FR - De mon côté, j'emploie l'expression de performances sémiotiques, pour souligner le caractère pratique et textes, et éviter d'étendre la notion de texte à tout le multimédia, même si les textes y sont présents. La notion de texte n'est pas liée en elle-même à la notion de clôture. Celle de récit non plus, même si, selon Aristote, le mythos comme intrigue comprend une fin. Mais si la tragédie en a une (en quoi elle est tragique...) de grands récits se concluent par une relance, et Ulysse repart d'Ithaque. AZ - Je reviens à l'opposition monde possible / monde virtuel. Vous disiez : à un moment donné, le monde virtuel aussi est inventoriable. Mais se donne-t-il, au juste, ce moment ? Pas de problème pour les mondes possibles à la Leibniz : Dieu suffit, mieux qu'une horloge atomique. FR - Oui nous avons une série, sans doute historiquement liée, qui comprend les mondes possibles à la Leibnitz, les mondes possibles à la Kripke, enfin les mondes virtuels. Les problèmes qu'ils ont à résoudre sont bien différents : pour Leibnitz, il s'agit de montrer que la Providence nous a mis dans le meilleur des mondes possibles, et de prouver que les romans pourraient advenir. Pour Kripke, il s'agit entre autres de sauver la référence des textes fictionnels. Pour les créateurs de mondes virtuels, de s'égaler à un démiurge, celui du Brave New World. Un monde possible est techniquement fini. Alors que notre monde est soit infini soit indéfini. On peut dénombrer les signes d'un langage, non ceux d'une langue. Un monde virtuel peut changer à tout moment, mais il est fini à tout moment. Il faudrait distinguer entre les mondes à avatars (déclaratifs), et les mondes continuistes comme le LifeSpecies de Christa Sommerer et coll., qui implante des algorithmes d'évolution continue. AZ - Les mondes virtuels supportés par un réseaux d'ordinateurs, par contre, doivent tenir compte de l'intervalle variable nécessaire au transfert des informations sous forme de paquets de données ("packet switching") au long de routes elles aussi variables en fonction de plusieurs facteurs. Bref : l'usager A pose une brique virtuelle au point (x,y,z) d'un monde virtuel au moment t (sur son ordinateur), mais il est très probable que sur les ordinateurs des usagers B, C et D, la brique sera posée à trois moments différents (si leur avatars se trouvent déjà tous au point x,y z; elle n'y sera jamais posée, s'ils ne sont pas là et ils ne passent pas pour le point en question après le moment t). On pourrait dire : c'est le temps du serveur qui compte. FR - Le problème de la coordination entre usagers d'un monde virtuel stipulé est un facteur d'indécision, mais n'enlève rien à son caractère fini. AZ - Mais : a) il pourrait y avoir plusieurs serveurs (mirror sites, dont la mise à jour est normalement décalée) b) il faudrait quand-même considérer la spécificité de cet objet qui existe comme archétype, quelque part sur le réseau, et en milliers de fragments tous différents sur les ordinateurs clients, et les rapports entre archétype et copies : la nécessité d'un parcours, reconstruit à chaque fois, reliant les deux termes ne peut pas être méprisée. FR - Avec le clônage, les doublons, les mises à jour, etc. on revient au problème philologique des variantes. AZ - C'est là seulement une modalité de ce que j'appelais "absence de cadre" (que je considère un phénomène sémiotique et non pas une simple caracatéristique du support). L'aspect de l'absence de cadre qui m'intéresse est son impact sur la "situation discursive". FR - Oui l'absence de référentiel spatio-temporel et d'identité à soi des objets est problématique : on a par exemple présenté les chat-rooms comme des salons où l'on cause, mais ce sont plutôt des parties de colin-maillard en milieu sémantiquement pauvre. Un parcours de recherche sur le web peut surmonter l'aveuglette par une intentionnalité, et donc dans l'unité d'une action. Faute de quoi il se réduit à une errance sans sanction sémantique. Dans la mesure où la situation et le contexte sont déterminants, une situation et un contexte imprécis empêchent l'émergence de la textualité et conduisent à une indétermination du sens pour ne pas dire une insignifiance. AZ - Je passe à un autre point. La "nouveauté" des mondes virtuels est intéressante, à mon avis, seulement en tant qu'ils peuvent être considérés comme une synecdoque du cyberespace, une repétition de son caractère d'artificialité totale (sans connotation éthique). Est-ce que cela représente une nouveauté réelle, en dehors des textes écrits ? FR - Sans conteste. Le problème est de ne pas confondre un espace d'inscription et une performance sémiotique. Un chat-room est un lieu de rencontre, comme un jardin public. Mais le caractère indéfini de l'espace d'inscription ne diminue pas l'éventuelle textualité des conversations qui s'y échangent. AZ - Vous preniez comme possible terme de comparaison les conversations dans les parcs publics ; mais, et je parle sans avoir fait aucune analyse, la clôture de ces situations est-elle si faible que ça ? Je m'explique : les retraités aux parcs constituent déjà une sorte de sujet collectif et un ensemble relativement stable ; de plus, ils se rencontreront à des heures fixes; la situation de la rencontre contribuera à renforcer les marges de la conversation (un match de boules, une promenade, le banc préféré...) FR - Oui, des histoires conversationnelles d'habitués d'un lieu public. Un espace d'inscription constitue tout au plus une lignée textuelle, et peut donner matière à un genre local. Mais dans ce genre, il y a ce qu'on appelle des threads (sur les listes), c'est-à-dire des séries d'échanges avec début et fin. Mon objection : on ne peut tirer du caractère indéfini de l'espace d'inscription de conclusions sur le caractère indéfini de ce qui s'y construit. AZ - J'ai l'impression que la médiation d'un réseau d'ordinateurs rend possibles des phénomènes "d'indétermination" qui ne seraient pas possibles off-line. FR - L'essor de l'Internet s'est accompagné naguère d'une bulle spéculative -intellectuellement s'entend. Le positivisme considère qu'une évolution technologique détermine nécessairement une évolution des contenus (alors qu'un Code Pénal sur CD rom est un Hypertexte) et exalte en les instrumentalisant des notions convoquées çà et là : tout cela concourt chez des auteurs comme Lévy ou Quéau à un positivisme extatique, coruscant mais somme toute assez creux. "The medium is the message" (McLuhan) fut un mot d'ordre positiviste, qui fait du signe "un événement physique parmi d'autres" (Carnap). D'où une approche asémantique où la navigation remplace l'interprétation du fait qu'elle la contraindrait. Ce courant essayiste, naguère florissant, semble avoir épuisé ses promesses. 555555555555555555555555555555555555555555555555555555555555555555555555 Textes Textes Textes Textes Textes Textes Textes Textes Textes Textes 555555555555555555555555555555555555555555555555555555555555555555555555 ARTICLE Commentary on Shanker & King: The Emergence of a New Paradigm in Ape Language Research Human expression and experience : What does it mean to have language ? (une version abrégée a été soumise à Behavioural and Brain Sciences) Yves-Marie VISETTI (yves-marie.visetti@ens.fr) LATTICE-CNRS-ENS - 1, rue Maurice Arnoux - 92120 Montrouge - France Victor ROSENTHAL (victorro@broca.inserm.fr) INSERM XR-324 - Centre Paul Broca - 2 ter, rue d'Alésia - 75014 Paris Abstract We are sympathetic with Shanker and King's plea for a dynamic systems approach in ape language research but question SK's vision of what it means to have language. Being endowed with language plays an essential role in the making of the human mind. Language hangs behind any kind of human interaction as it co-determines perception and action. Moreover, what gives human thought the very characteristic architecture of textuality criterially requires a third party. We are sympathetic with Shanker and King's plea for a dynamic systems approach in ape language research and share their critique of the information-processing model (whether a coding model or inferential machine). But we find their proposal too general and unspecific with respect to communicative abilities of humans and apes, and question SK's vision of what it means to have language. In our view, the dance metaphor may be an illustration of interactional synchrony in a dynamic system, but it captures little of what may characterize human communication, and thereby has little heuristic value. We cast doubt on the sufficiency of dyadic relationships for the emergence of language skills, and argue that language presupposes a complex triadic structure. What SK call "new paradigm" is reminiscent, whether with respect to the idea of dynamic systems or with respect to the guiding principles of ape cognition research, of the Gestalt paradigm formulated more than eighty years ago by Wolfgang Köhler and his Gestalt colleagues. It was Wolfgang Köhler, the author of the most extensive early studies of "the Mentality of apes" (Köhler, 1925), who first formulated a dynamic systems approach to brain and cognition (Köhler, 1920). A good deal of what SK describe as "new" observations of co-regulation, dyadic interactions, direct expressivity, creativity and mutual adjustments, as well as of the social background of action and interaction are modern replica of what Köhler described in his famous, yet seldom cited studies and, actually, throughout his whole work. Gestalt psychologists opposed the idea of internalization of the "outer world" and worked out an original and extremely fertile concept of unity of mind and the physical world. This concept was most explicitly formulated in Köhler's theory of physical and phenomenal forms which applied, using the same terms, to the realm of mind and to the "outer world". But they did more: they pointed to the physiognomic character of perceptual experience, where physiognomic refers both to the expressive character of percepts (as though dynamically expressing 'an inner form of life', Werner, 1957, p. 69) and to the conative dimension of perception whereby the readiness for action imbedded in perceptual experience 'urges' us to act upon, or use, perceived objects. Perception, action and expression were thus assumed to be closely intertwined making up a unified "practical field" (see Rosenthal & Visetti, 1999; 2002; Rosenthal, in press). It is precisely this unitary view of perception, action and expression that may be requisite for semiotic interaction (in social contexts). There is a practical basis for communication because whatever apes, or we, perceive and do is intrinsically expressive. Yet, in order to communicate it is necessary to have something to transmit. Interactional synchrony illustrated by the dance metaphor falls short of this requirement for there is a risk that it boils down to simple harmonic adjustments between dynamical systems. The need to communicate may rather arise when synchrony breaks down, when dissynchrony occurs and generates instability. Note though that we do not merely communicate in order to get hold of, point to, or share novel experience or object, but also with the aim of stimulating the ongoing exchange, reaching a new phase of communication, and adding an episode to the history of our selves. What does it mean to have language, then ? Although Gestalt psychologists failed to properly appreciate the importance of language and categorization in the making of human mind, Köhler has perceptively noted in his study of chimpanzees that it was the absence of language that prevented his most clever apes from giving an elaborate structure to time. Language provides the only direct means for entertaining an explicit relationship to the past or remote future. In the absence of language, it would, indeed, be difficult to have a history, to make up a story (with its complex sequence of events), or to carry true elaborate programs. From an evolutionary point of view, the emergence of language (along with narratives and the whole series of socio-technical devices, e.g. calendar) endowed human mind with extremely rich temporality and thereby permitted, inter alia, the incomparable development of mnemonic capabilities. Take the example of narrative which is inconceivable without language. Narrative has been argued to play an essential role in the making of the human mind. As Bruner put it : "Narrative deals with the stuff of human action and human intentionality. It mediates between the canonical world of culture and the more idiosyncratic world of beliefs, desires and hopes. It renders the exceptional comprehensible and keeps the uncanny at bay [...]. It reiterates the norms of the society [... And] can even teach, conserve memory, or alter the past " (Bruner, 1990, p. 52). According to Bruner narrative requires four crucial constituents to be carried out : (a) agentivity, (b) sequential order established and maintained (event structure), (c) sensitivity to what is canonical and what is exceptional, (d) adopting a narrator's perspective (because narration cannot be voiceless). There is no doubt that some apes, especially Kanzi, can handle direct agentivity, and may be able to establish short sequences necessary for the execution of simple plans. But what is the extent of their capacity to express and characterize that which is ordinary and that which is exceptional ? Can they explicitly adopt another being's perspective ? How much of role reversal can they handle ; can they cast a third party in a role played in an action which is not directly observable ? While we agree with SK that a dyad may give substance to interactional synchrony, we should emphasize that a dyad does not make a society, and that language use specifically presupposes a complex triadic relationship. The issue is not how many individuals are involved in interaction, but the very necessity of a third party viewpoint, whether the third party is present or absent, real or fictitious. What gives human thought the very characteristic architecture of textuality criterially requires a third party. Grammatical devices (e.g. person, time, space, modality) universally reflect this triadic structure of human symbolic and linguistic experience (see Rastier, 1997). It may be difficult to summarize in a few words the impact on the development of human mind of being endowed with language. The pervading use of metaphors, semantic creativity, polysemy are but examples of the various aspects in which language is irreducible to simple pragmatics or communication. Language is not only the vehicle but also the very means of formulating and becoming aware of our own intentions, desires, or thoughts. As Husserl, Merleau-Ponty and many others noted, we do not convert preexisting thoughts, desires, or intentions into language : we discover, realize and ratify our thoughts, desires and intentions as they develop and take shape via linguistic expression. And conversely, language itself evolves and negotiates its own linguistic values as they are deployed in semantic macrostructures in speech or writing. This can be referred to as relative linguistic flexibility and creativity. During the past half-century several influential linguistic theories tended to impose the opinion that language and the world of life are two systems which evolved independently of one another and then come to interact. But interaction (as e.g. instantiated by the dance metaphor) falls short of social norms and rites, couched in the very structure of we have called semantic forms, not to mention that meaning involves both usage and Gestalt transformation (Cadiot & Visetti, 2001 ; Visetti & Cadiot, 2002). Language hangs behind any kind of human interaction (even speechless) as it co-determines perception and action (naming, for instance, alters and transforms our very perceptual experience). The world we see and feel is a world proper to language-endowed beings, so that even our most ordinary actions are fashioned by language use. There is no doubt that Kanzi's being raised in contact with language-endowed society where language always played an important role in everyday interactions and care giving had a profound effect on its cognitive development. Even Kanzi's perception of objects, qualities or events was fashioned by the language of its human caregivers. Yet Kanzi did not really acquire language, in so far as its extraordinary development never crossed the frontier of narrativity, textuality and many other characteristic features of language that make up human mind. As per manipulation of lexigrams, it allowed Kanzi to become a champion of a complex semiotic tool which, however, lags far behind whatever it means to have language. What does it mean for a human being to have language ? To live in an inherited Umwelt, to come into novel experience via one's participation in the linguistic fabric-and-factory of social and subjective experience, and also, simply, to have language with its open set of discourse genres. References Bruner, J. (1990). Acts of meaning. Cambridge, MA.: Harvard University Press. Cadiot, P. and Visetti, Y.M. 2001. Pour une théorie des formes sémantiques : motifs, profils, thèmes. Paris : Presses Universitaires de France. Köhler, W. (1920). Die physischen Gestalten in Ruhe und im stationären Zustand. Berlin : Braunschweig. Köhler, W. (1925). The mentality of apes. Ella Winter (trans.). The Humanities Press Inc., 1951. Rastier, F. (1997). Meaning and textuality. Toronto : University of Toronto Press. Rosenthal, V. (in press). Microgenesis, immediate experience and visual processes in reading. in A. Carsetti (Ed.), Seeing, Thinking and Knowing. Kluwer Academic Publishers. Rosenthal, V. and Visetti, Y.M. 1999. Sens et temps de la Gestalt. Intellectica, 28: 147-227. Rosenthal, V. and Visetti, Y.M. (2002). Köhler. Paris : Les Belles Lettres. Visetti, Y.-M. & Cadiot, P. (2002). Instability and the Theory of Semantic Forms. in S. Feigenbaum & D. Kurzon (Eds.), Prepositions in their Syntactic, Semantic and Pragmatic Context (pp. 9-39). Amsterdam : John Benjamins. Werner, H. (1957). Comparative psychology of mental development. (Rev. ed.). New York : International Universities Press. 666666666666666666666666666666666666666666666666666666666666666666666666 Appels Appels Appels Appels Appels Appels Appels Appels Appels Appels 666666666666666666666666666666666666666666666666666666666666666666666666 {FR, 10/12/2002} COLLOQUE Academic discourse - multidisciplinary approaches SEMINAR February 5-6, 2003 Centre de coopération franco-norvégienne en sciences sociales et humaines (www.hf.uio.no/paris) in cooperation with the KIAP project (www.hit.uib.no/kiap), Department of Romance Studies, University of Bergen Maison des Sciences de l'Homme (MSH) 54 boulevard Raspail - 75006 Paris February 5th, 14.00-18.30 (room 07 soussol) Thematic session 1 : Epistemological and semantic approaches 14.00 : Opening by Arild Utaker 14.05 : François Rastier: Semantic approaches of theoretical texts 15.00 : Frédéric Cossuta: Discourse analysis and sociology ; some epistemological problems 16.00 : Coffee Semantic approaches in corpus linguistics (16.30-18.30) : 16.30 : Sylvain Loiseau : Philosophical discourse from autonomy to engagement : Deleuze commentator of Spinoza 17.30 : Mathieu Valette : About the impact of Corpus Linguistics on the study of scientific texts. Toward a Digital Epistemology 20.00 : Dinner February 6th, 09.00-12.00 (room 015 soussol) Thematic session 2 : Linguistic approaches to texts in economics, linguistics and medicine 09.00 : Kjersti Fløttum : Traces of the other(s) in research articles (The KIAP project, see www.hit.uib.no/kiap/index-e.htm) 10.00 : Céline Poudat : Characterization of French linguistic research articles with morphosyntactic variables 11.00 : Trine Dahl : Metadiscourse in research articles 12.00 : Lunch February 6th, 14.00-18.30 Thematic session 3: Socio-discursive approaches to texts in history and science 14.00 : Kjell Lars Berge : The Scientific Text Genres as Social Actions: Text Theoretical Reflections on the Relations between Context and Text in Scientific Writing (The Norwegian factual prose project, see www.hf.uio.no/inl/sakprosa/Engelske%20sider/English%20version.htm) 15.00 : Johan L. Tønnesson : Model Readers and other Textual Strategies in Norwegian Historian Prof. Finn Olstad's paper "New Perspectives on the Rise and Fall of the Working Class" (2000) 16.00 : Erik Knain & Karl Henrik Flyum : Identity & scientific literacy in high-school students' experimental reports 17.00 : Coffee 17.30 : Arild Utaker : How to use history in order to analyse scientific discourses 666666666666666666666666666666666666666666666666666666666666666666666666 {FR, 10/12/2002} SHESL - bulletin électronique Karl Bühler : science du langage et mémoire européenne Colloque organisé conjointement par la SHESL et l‚UMR 7597 Université Denis Diderot-Paris 7, 1er février 2003 Organisateurs scientifiques: J. Friedrich (Genève), D. Samain (Paris 7) Programme : André Rousseau (Lille 3, France) Le rôle virtuel de Bühler dans l'épistémologie de la linguistique au XXème siècle Achim Eschbach (Essen, Allemagne), titre à préciser Fiorenza Toccafondi (Florence, Italie) Karl Buhler and Neopositivism. Psychology and Theory of Language at the Origins of a Non-Convergence Frank Vonk (Arnhem, Pays-Bas) Karl Bühlers Sprachtheorie aus linguistischer Sicht Janette Friedrich (Genève, Suisse) Le concept de phonème chez Karl Bühler Kevin Mulligan (Genève, Suisse) Bühler entre Husserl et Wittgenstein Présentation et séance de synthèse par D. Samain et J. Friedrich. La destinée du linguiste, médecin et psychologue, K. Bühler (1879-1963) aura été particulière. Cet auteur, membre actif de l'École de Würzburg, directeur d'un des plus gros laboratoires de psychologie d'avant guerre, et dont les travaux s'étendent de l'époque comparatiste à la fin du distributionnalisme, est surtout connu pour sa contribution aux sciences du langage, notamment par sa Sprachtheorie (1934) qui représente l'aboutissement axiomatisé de plusieurs travaux antérieurs. Considéré comme l'une des source de la pragmatique, ce texte intègre tout à la fois les données de la psychologie et celles de la phonologie naissante (Bühler a fréquenté Trubetzkoy). Outre des apports novateurs (des développements sur la deixis en sémantique, le concept de Leerstelle en syntaxe), l'auteur y développe une conception instrumentale (Organonmodel) du fonctionnement langagier, reconnue aujourd'hui pour l'un des fondements de la sémiotique et de la théorie de la communication. Ses derniers travaux, peu avant sa mort, ont du reste contribué au développement de la cybernétique et de la théorie de l'information. Ce legs multiforme a cependant eu un coût assez lourd. S'il est vrai qu'au prix d'une relative décontextualisation, nombre de concepts bühleriens font désormais partie du patrimoine collectif des sciences humaines (ce qui peut attester de leur solidité), l'oeuvre elle-même, notamment en France, reste mal connue. Pour des raisons techniques : l'absence de traductions d'abord, la multiplicité des domaines et le caractère axiomatisé de la formulation ensuite, qui en ont favorisé une lecture parcellaire. Enfin, et plus profondément, pour des raisons historiques : aux deux extrémités de son oeuvre, Bühler s'est en effet trouvé en décalage vis-à-vis des paradigmes dominants. Sa conception sémiotique du fonctionnement langagier heurtait de front, au début de sa carrière, la psychologie wundtienne, et elle est restée relativement isolée à un moment où la sémiotique ne s'était pas encore constituée en discipline. Un phénomène analogue s'est reproduit beaucoup plus tard, quand l'épistémologie typiquement européenne de l'auteur, réfugié aux États-Unis, s'est heurtée au modèle behaviouriste dominant outre Atlantique. Ce dernier facteur invite à tenir compte d'une discontinuité plus globale, qui a affecté l'ensemble du savoir scientifique européen. On ne saurait en effet sous estimer les conséquences épistémologiques du départ, dans les conditions que l'on sait, d'une grande partie de l'intelligentsia européenne vers les Etats-Unis. Elles ont été considérables dans les sciences du langage comme ailleurs, compte tenu de la différence des paradigmes qui étaient en usage outre Atlantique, et qui se sont généralisés ensuite. Les effets de ce déplacement ont de surcroît été renforcés par la spécialisation devenue plus stricte des champs disciplinaires. Ce changement général des modèles, et le fort cloisonnement des savoirs, ont de fait interdit que se reconstitue après guerre en Europe un espace scientifique analogue à celui de la décennie précédente. Le colloque "Karl Bühler : science du langage et mémoire européenne" se propose donc de présenter au public francophone les différentes facettes d'une oeuvre multiple : sa dimension proprement linguistique et sémiotique, et son rapport d'une part avec les courants philosophiques de l'époque (Wittgenstein et le Cercle de Vienne, mais aussi Husserl et l'héritage néo-kantien), d'autre part avec les courants psychologiques (Berlin, Vienne et Würzburg). Dans le contexte actuel, où il devient patent que la spécialisation inévitable des savoirs en appelle corollairement le décloisonnement, il est l'oeuvre de Bühler, d'essence interdisciplinaire, retrouve toute son actualité : la réévalution d'un produit particulièrement abouti de la Mitteleuropa ne peut que contribuer à la reconstitution de la mémoire scientifique européenne. Retrouvez les informations du bulletin électronique de la SHESL sur le site web : http://htl.linguist.jussieu.fr 666666666666666666666666666666666666666666666666666666666666666666666666 {FR, 10/12/2002} DES SENS. EUPHORIES ET DYSPHORIES DES SIGNES ORGANISÉ PAR LA SOCIÉTÉ DE SÉMIOTIQUE DU QUÉBEC RIMOUSKI (QUÉBEC), LES 21 ET 22 MAI 2003 Faites parvenir un court projet de communication, par courriel de préférence, le plus tôt possible et avant le 31 janvier à : M. LOUIS HÉBERT - Département de lettres - Université du Québec à Rimouski - 300, allée des Ursulines - Rimouski, Québec (G5L 3A1) tél.: (418) 723-1986 poste 1503, téléc.: (418) 724-1848, courriel : louis_hebert@uqar.qc.ca 666666666666666666666666666666666666666666666666666666666666666666666666 {Mpondo-Dicka, 19/11/2002} Les inscriptions pour le prochain colloque d'Albi (qui se déroulera du 7 au 10 juillet 2003 et aura pour thème "l'intertextualité") sont ouvertes. Vous trouverez tous les renseignements nécessaires (texte d'orientation, fiche d'inscription, etc.) à l'adresse suivante : http://www.univ-tlse2.fr/gril/Albi01.htm ou auprès de Béatrix Marillaud : beatrixmarillaud.cals@wanadoo.fr 666666666666666666666666666666666666666666666666666666666666666666666666