PROBLÉMATIQUE DU SIGNE ET DU TEXTE
François RASTIER
C.N.R.S.
(Article extrait d'Intellectica, 1996, t. 2, n°23, p. 11-52)
SOMMAIRE :
I. La sémiotique comme science cognitive
1. La sémiotique et la division des connaissances humaines
2. L’institution cognitive de la sémiotique
3. Le programme totalisant de la sémiotique contemporaine
4. La sémiotique et la problématique logico-grammaticale
II. La sémiotique et le paradigme symbolique du
cognitivisme
1. Les signes dans le cognitivisme
2. De la perfection à l’interprétation absente
III. Sémiotique et interprétation
IV. La problématique du texte et des performances
sémiotiques
1. Les approches sémantiques des textes
2. La problématique du texte et le tournant des TAL
3. Conséquences épistémologiques de la
problématique du texte et des performances sémiotiques
V. Epilogue
Annexe : Disparates terminologiques et différences
épistémologiques
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RÉSUMÉ : Il convient de situer et dépasser la conception générale du
sémiotique développée par le cognitivisme classique, qui se définit comme un paradigme symbolique. Dans un premier
mouvement, notre propos consistera à donner sur les sciences cognitives un
point de vue informé par la sémiotique. Comment caractériser la conception
"spontanée" du sémiotique dans les recherches cognitives ?
Dans un second temps, nous considérerons le problème de
l’interprétation comme déterminant pour la compréhension des formations
sémiotiques. Que peut apporter la sémiotique (comme discipline) à ce
propos ? Nous serons conduit notamment à substituer à la problématique
logico-grammaticale du signe la problématique herméneutique et rhétorique du
texte. Enfin, à esquisser une conception du langage différente de celle qui
informe de manière implicite la sémiotique comme les sciences cognitives. Cela
pour nous enquérir du rôle de la médiation sémiotique dans la cognition
humaine.
La problématique de la "communication des savoirs" s'essouffle en raison sans doute d'une conception sans doute trop restrictive du langage. À la théorie du langage-instrument répond une instrumentalisation des connaissances et une technologisation des sciences. Les connaissances, même archivées dans une encyclopédie, restent une archive de textes décontextualisés ; restituer leur sens, c'est rappeler qu’elles sont des actions oubliées : il faut alors critiquer l'ontologie pour aller vers une théorie de l'action - non seulement formative mais constitutive de l'humain.
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Référence
bibliographique : RASTIER, François.
Problématiques du signe et du texte. Intellectica, 1996, vol. 2, n°23, p. 11-52 [en ligne]. Disponible sur :
<http://www.utc.fr/arco/publications/intellectica/affiche_numero.php?num=23>; <http://www.revue-texto.net/Inedits/Rastier/Rastier_Problematique.html>.
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