PIERRE BEUST
Résumé : Pierre Beust expose un bilan de ses travaux de recherche sur les dernières années et explique en quoi son approche centrée sur l'utilisateur prend appui sur la sémantique interprétative et l'énaction.
PIERRE BEUST
Résumé : L'auteur de ce livre décrit les spécificités et les intérêts d'une approche centrée sur l'utilisateur dans le domaine du traitement automatique des langues et dans le domaine des environnements numériques de travail. Loin de concevoir l'utilisateur comme un simple exécutant, l'approche défendue en reconnaît en effet, à fort juste titre, la contribution active, c'est-à-dire interprétative et même créatrice.
PIERRE BEUST, STÉPHANE FERRARI, MARYVONNE HOLZEM, DENIS JACQUET, JACQUES LABICHE, FABRICE MAUREL et YOUSSOUF SAIDALI
Résumé : Fidèles au principe de la Scienza Nuova de Vico, cher à la pensée du complexe, des chercheurs en linguistique, sciences cognitives et informatique se sont réunis sur l’île de Tatihou, pour réfléchir ensemble à la place du sujet et de ses pratiques au sein de sphères d’activité qu’il fait évoluer à l’heure des big data et du knowledge management. En faisant dialoguer les champs disciplinaires, on y cherche à concevoir de Nouveaux Usages centrés sur l’interprétation d’un utilisateur naviguant dans un corpus de documents (textes, images) numériques. S’inscrivant dans une démarche qui est celle des sciences de la culture, dont la caractéristique est de tirer l’intelligibilité de l’agir individuel, la nouveauté de la réflexion consiste alors à s’écarter des voies du profilage et de la personnalisation, du donner à voir ce que l’on a l’habitude de rechercher, au profit de procédures non véritablement automatisables, faisant appel à la diversité de l’agir humain dans son historicité. Persuadés qu’il faille une multiplicité de méthodes pour penser la complexité des interactions humaines, et convaincus de la valeur ajoutée de l’échange interdisciplinaire, l’objectif poursuivi est ainsi d’œuvrer pour un non-réductionnisme et une articulation entre méthodes particularisantes et généralisantes, au sein d’une sémiotique des cultures.