RÉGIS MISSIRE
Résumé : Considérations épistémologiques et propositions descriptives pour une théorie textuelle des formes sémantiques.
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Résumé : l'appropriation du thème de la Lune dans "Les Fleurs du Mal".
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Résumé : L'étude reprend l'examen du concept d'afférence dans "Sémantique interprétative" de François Rastier sur le fond des distinctions théoriques d'Eugenio Coseriu (système/norme/parole ; architecture/structure).
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Résumé : Une étude menée dans le cadre de la conception morphosémantique du texte, du prédicat rythmique au parcours interprétatif.
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Résumé : L’objectif de cette étude est de revenir sur le problème des unités linguistiques à signifiant discontinu dans une perspective sémiologique néo-saussurienne. L’intérêt de mener cette réflexion dans un tel cadre est immédiat : déliant le signe de sa fonction référentielle, Saussure prépare l’autonomie du niveau sémiologique et anticipe l’identification d’unités dont la manifestation, non nécessairement connexe, s’affranchit des caractères monadiques attribués au signe par la philosophie occidentale. Pourtant Saussure n’élaborera pas le concept de signifiant discontinu, pas plus d’ailleurs que ses héritiers sémiologues, comme si une rémanence de la conception traditionnelle du signe l’avait empêché, à tout le moins dans ses travaux de linguistique générale, de tirer toutes les conséquences théoriques de sa pensée « dé-ontologique » : initialement développé en morphosyntaxe pour rendre compte des phénomènes d’accord et de certains types de morphèmes disjoints, le concept de signifiant discontinu, ses implications et son éventuelle extension restent encore à évaluer du point de vue d’une sémiologie générale. On attend notamment de cet examen une meilleure compréhension de ce qui fait l’unité et la commensurabilité des différents niveaux de l’analyse linguistique, du morphème au texte. Nous aurons alors à revenir sur les caractéristiques générales de la constituance linguistique, en argumentant que certains niveaux d’analyse, textuels notamment, imposent d’en reconnaître des modalités atténuées, que nous dénommerons réticulaires. L’approche développée ici vise ainsi, de façon programmatique, à tracer des continuités ou des accès entre les niveaux de l’analyse, les disciplines qui les prennent en charge et les concepts qu’elles mettent en œuvre.
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Résumé : On prend comme point de départ le thème perceptiviste tel qu'il a été développé dans le cadre de la conception morphosémantique de l'activité langagière (Rastier), pour laquelle le langage, avant que d'être envisagé dans sa capacité à formuler le compte rendu d’une perception anté-linguistique, ou à en témoigner des effets dans ses régularités grammaticales, doit être problématisé en tant qu'il a lui-même à être perçu, sur les plans du signifiant (ce qui est communément admis) comme du signifié (ce qui l'est moins).Dans ce cadre, on s'intéresse plus particulièrement aux relations qu'une telle conception, qui emprunte ses manières de problématisation aux modèles perceptifs de la Gestalt, entretient, ou pourrait entretenir, avec les dualités saussuriennes les plus reçues (langue/parole ; signifiant/signifié ; syntagmatique/paradigmatique), et plus largement le concept de signe : comment comprendre en particulier cette élaboration/perception de fonds et de formes sémantiques en quoi consisterait l'activité de langage en relation avec l'hypothèse régulatrice de la distinction langue/parole ? Quel statut assigner au principe d'unités bifaces, dès lors que la perception est posée comme d'emblée sémantique ? Comment penser la relation entre des grandeurs dont la manifestation se déploie sur des fenêtres temporelles larges avec l'intuition que les unités, si on les comprend comme des gestalten, devraient pourtant se manifester dans des formats permettant la mémorisation ?On propose d'apporter quelques éléments de réponse à ces questions d'ordre général en se situant à un palier intermédiaire d'analyse, en l'occurrence celui désigné par le concept d'item lexical dans la tradition linguistique anglo-saxonne (Sinclair). On suggère en effet que le type de phénomènes auquel permet d'accéder ce concept intrique foncièrement les dualités mentionnées, et permet de proposer un modèle perceptif du signe qui tout à la fois les régule et permet de mieux comprendre leur complexité.
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Résumé : Les réflexions proposées dans cette étude s'inscrivent dans le cadre de la conception morphosémantique du texte et de l'hypothèse de la perception sémantique élaborées par Rastier, qui articulent points de vue sémiotique et perceptif sur le langage. Nous prolongeons ici des analyses (Missire, 2013) dans lesquelles nous soulignions que cette mise en relation des problématiques perceptivistes et sémiotiques, entretient une forme de cloisonnement premier entre plans qui empêche de poser la question d'une perception sémiotique non réductible à la "somme" d'une perception sémantique d'une part et d'une perception de l'expression d'autre part. Nous argumentons ici que, dans l'état actuel de la théorie, problématisations perceptives et sémiotiques sont bien co-présentes, mais la sémiosis est toujours l'affaire de la rencontre ("appariement") entre deux plans dont la séparation n'est pas réellement problématisée puisqu'elle est à vrai dire constitutive de la sémantique comme discipline. Aussi le recours à une conceptualisation de type gestaltiste pour modéliser l'activité langagière se trouve précédée par une séparation principielle issue de la théorie linguistique (i.e. plans du signifiant et du signifié) non théorisée dans le cadre d'une théorie du champ perceptif. On voudrait ainsi dans ce qui suit s'interroger sur la possibilité de prolonger le thème phénoménologique dans la perspective morphosémantique, ce qui consistera à envisager directement la question de la phénoménalité du sémiotique dans le cadre d’une théorie du champ attentionnel.