CHRISTINE CHOLLIER
Résumé : L'auteur aborde le volet littéraire de la synthèse théorique effectuée par François Rastier et présente quelques études effectuées sur des formes déterminées par le genre. Avertissement : Ce texte est au format PDF.
FRANÇOISE CANON-ROGER et CHRISTINE CHOLLIER
Résumé : VIENT DE PARAÎTRE Cet ouvrage présente dix études sur la détermination des textes par leur genre. Ces études portent à chaque fois sur un texte de littérature irlandaise et sur un texte de littérature nord-américaine. Elles s'inspirent d'une hypothèse formulée par la Sémantique des Textes et elles la mettent à l'épreuve des oeuvres. Une fois construite, la détermination des textes et des passages par le genre dont ils relèvent mène à leur spécificité. L'influence du niveau global (genre ou texte) sur le local (texte ou passage) n'empêche en aucun cas l'action rétroactive du passage sur le texte entier : le "passage" est donc un point d'accès au texte dans la mesure où le global passe par lui.
CHRISTINE CHOLLIER
Résumé : Cet article entend montrer comment les contextes peuvent contribuer à interpréter les textes, ou du moins à évaluer la plausibilité d’un parcours interprétatif. Il rappelle que, loin de poser un problème, la diversité des contextes fournit des interprétants qu’il s’agit de convoquer sur instruction textuelle. Ces interprétants contextuels sont rapportés à ces moments forts que sont les « passages », lieux où formes et fonds réguliers sont susceptibles de subir des modifications, voire des ruptures. Un roman dystopique de Margaret Atwood sert à faire jouer différents contextes dans l’interprétation des passages où le sens du texte global subit des transformations.
CHRISTINE CHOLLIER
Résumé : Le parcours interprétatif proposé ici pour la nouvelle de Katherine Mansfield traversera tout le texte de The Garden-Party. La pratique interprétative n’est pas amenée pour illustrer la théorie mais pour la faire progresser. La nouvelle ne sert donc pas de prétexte. Au contraire, on partira des interprétations historiques pour montrer qu’elles gagnent à s’enrichir d’une description de certains passages et des relations établies entre ces passages. Si la fin de la nouvelle a fait l’objet d’abondants commentaires érigeant une séquence en parangon du sens global, le début a été classé sous le signe de l’euphorie précédant l’initiation à la mort; il est d’ailleurs souvent relié au cœur de la nouvelle, dédié au déroulement de l’événement festif (la "garden-party" éponyme). Or l’incipit est le lieu de métamorphismes et de transpositions de fonds qui le connectent à d’autres lieux du texte, notamment à la sortie du jardin et à la réécriture du topos de la descente aux enfers. Aussi est-il proposé dans cette communication de montrer que la cohésion sémantique du texte repose entre autres sur l’établissement de relations entre passages, relations qui prouvent qu’un texte est bien plus qu’une addition de morceaux, même de bravoure, sans autre lien l’un avec l’autre que ceux de pure contiguïté.
CHRISTINE CHOLLIER
Résumé : — Le terme français de « récit », pas plus que l’anglais « narrative », ne distingue pas les témoignages des romans tandis que la paire usuelle fiction/non-fiction semble suggérer que la différence peut se rapporter uniquement à la référence. Néanmoins, lorsqu’on observe les deux sortes de textes, on se rend compte que les lecteurs ont affaire à des configurations sémiotiques qui ne peuvent se réduire à des dualismes tels que invention/faits réels, ou personnages imaginaires/personnes réelles. En effet, ces phénomènes textuels s’émancipent du monde physique tout en différant globalement en tant que genres littéraires, même s’il arrive qu’ils s’imitent ou se parodient localement. En tant que tels, ils doivent être interprétés et requièrent sur un axe éthique une instance de garantie qui examine les impressions référentielles qu’ils génèrent.