SIMON BOUQUET
Résumé : Les textes saussuriens de linguistique générale : une histoire éditoriale singulière.
SIMON BOUQUET
Résumé : La perspective théorique de Saussure se construit-elle sur une théorie du sens ?
SIMON BOUQUET
Résumé : Comment la critique de Saussure par Benveniste se construit sur le fond d'une perspective en trompe-l'oeil.
SIMON BOUQUET
Résumé : Le Cours de linguistique générale, les éditions critiques, les nouveaux manuscrits : une histoire éditoriale particulière.
SIMON BOUQUET
Résumé : Le présent article propose une double lecture du programme épistémologique de Saussure regardant la linguistique. Il met en évidence un "programme saussurien", qui se dégage directement des textes, et un "programme néosaussurien", complétant le précédent.
SIMON BOUQUET
Résumé : La Déclaration Universelle des Droits de l'Homme se prête à plusieurs lectures : en s'appuyant sur une analyse sémantique, cette étude montre comment elles se complètent.
SIMON BOUQUET et STÉPHANE HESSEL
Résumé : Stéphane Hessel, co-rédacteur de la Déclaration universelle des droits de l’homme (1948), discute avec Simon Bouquet de ses enjeux linguistiques et éthiques.
SIMON BOUQUET
Résumé : Cet article examine la macro-catégorie sémantique de « sens ouvert » dans la perspective d’une linguistique de l’interprétation (version « galiléenne ») issue de la redécouverte contemporaine du projet épistémologique de Ferdinand de Saussure. Cette notion de « sens ouvert » est utilisée ici pour analyser successivement deux textes appartenant à des cultures, des époques et des genres distants : un poème d’Yves Bonnefoy et un koan du bouddhisme Tch’an (Chine, IXème siècle).
SIMON BOUQUET
Résumé : Le manuscrit retrouvé de l’Essence double du langage met en lumière deux aspects méconnus de la pensée de Saussure. On y découvre une théorie intégralement sémiotique de la langue, permettant de concevoir cette dernière comme une triple articulation des p
SIMON BOUQUET
Résumé : André Green est certainement, avec Jacques Lacan, le théoricien français de la psychanalyse qui s’est intéressé la plus activement à penser la rencontre de sa discipline avec la linguistique. Simon Bouquet (dans un texte prononcé lors de l’hommage organisé par la Société Psychanalytique de Paris en novembre 2012) reprend l’historique de cette rencontre avec la linguistique – procuré par Fernando Urribarri dans sa préface au recueil Du signe au discours – et propose un amendement à ce dernier pour mettre en lumière un ultime épisode de l’aventure greenienne d’une rencontre entre psychanalyse et linguistique : une période néosaussurienne, consécutive à la découverte par Green des Ecrits de linguistique générale de Ferdinand de Saussure.
SIMON BOUQUET
Résumé : La sémantique interprétative développée par François Rastier, fondée sur des bases épistémologiques régulièrement affinées par celui-ci, est une linguistique concevant le sens dans son entour le plus large – en d’autres termes : une linguistique dépassant les limites où se tient ordinairement la linguistique. Si la sémantique interprétative bénéficie d’un horizon étendu de réception internationale, sa visibilité dans le champ français des linguistiques du discours reste relativement discrète, probablement pour cette raison que Rastier, contrairement aux autres auteurs du domaine, ne s’est jamais préoccupé de la « manuélisation » de sa linguistique
SIMON BOUQUET
Résumé : La découverte, dans l’orangerie de l’hôtel de Saussure, du manuscrit De l’essence double du langage – appartenant, selon l’expression de Rudolf Engler, à « la suite étonnante des textes restés secrets » – a été un évènement scientifique considérable et inespéré. Ce manuscrit permet de réinterpréter l’ensemble du corpus saussurien – non seulement le Cours de linguistique générale mais, de manière plus cruciale, les textes originaux, autographes et notes d’étudiants, parus depuis les années 1950. Ainsi reconsidéré dans son nouveau corpus, le projet scientifique de Saussure diffère de celui qu’on lui avait communément prêté. Loin d’être caduc ou accompli, ce projet apparaît aujourd’hui, à bien des égards, en rupture avec les courants dominants de la science du langage, tout autant qu’avec les interprétations conventionnelles du saussurisme. La présente réflexion contribue à la relecture du nouveau corpus. Elle se concentrera sur le concept de « double essence » pour mettre en lumière comment ce concept, apparu avec les manuscrits de l’orangerie, constitue le fondement métaphysique de la révolution saussurienne. On s’efforcera de montrer comment la conception d’une double essence du langage, tout comme la figure d’un quaternion – que cette figure ait été ou non entendue par Saussure comme mathématique – dessinent les lignes de force d’une science de la complexité linguistique.