Sur l’analyse linguistique du sens commun, genèse et perspectives d’une recherche
Postface au mémoire de 96

Georges-Elia Sarfati

Depuis 1996, date de composition de ce mémoire [1], la question du sens commun a suscité un intérêt croissant dans le champ des sciences du langage. C’est à bon droit que l’on peut juger souhaitable et opportun de rendre plus facilement accessible un texte qui augurait peut être de l’émergence d’un domaine de recherche spécifique.

La valeur inaugurale de ce mémoire tient avant tout à ce qu’il tente d’articuler en sciences du langage, de manière encore inaboutie il est vrai, les enjeux et les perspectives liées à un « objet » théorique alors grandement méconnu, ou sous estimé, dans ce même domaine.

En effet, sauf à remonter à la tradition rhétorique, et, simultanément, aux prémisses d’une théorie empiriste de la connaissance [2], force était de constater que la double question du sens commun et de la doxa alimentaient surtout le débat dans des disciplines aussi distinctes que la psychologie sociale et la sociologie de l’action, l’anthropologie, l’ethnométhodologie, et, bien sûr, préalablement, l’histoire de la philosophie.

L’occasion de cette recherche s’éclaire à la faveur de trois conjonctures, dont les termes sont intrinsèquement solidaires, mais qu’en l’occurrence, il importe de différencier :

(1).Une conjoncture intellectuelle lui sert d’impulsion. Un dialogue suivi avec Léon Poliakov [3], l’historien de l’antisémitisme et des sources doctrinales du racisme, avait attiré notre attention sur le problème de l’efficacité des représentations collectives dans la détermination de  l’action et, plus généralement, de la violence politique. Une interrogation analogue procédait, presque au même moment, d’une lecture assidue des travaux de sociologie des guerres de G. Bouthoul [4], dans lesquels une part importante est reconnue aux doctrines dans la genèse des conflits. Nous étions désireux de systématiser cette perspective en interrogeant les représentations à l’œuvre dans certains des discours qui les articulent ;

(2).Une conjoncture théorique. Quelques années auparavant, une recherche de linguistique afférente au traitement de l’aspect pragmatique du langage dans les dictionnaires de langue nous avait laissé pressentir qu’à l’horizon de la définition sémantique, la lexicographie modélise certaines strates de la culture historique d’une société. Qu’en était-il au juste du statut discursif de ces culturèmes, de leur rapport avec les énoncés qui les articulent, et les discours qui les configurent ?

Dans la dernière version en date de la pragmatique intégrée, O. Ducrot et J.-C. Anscombre faisaient valoir le rôle structurant des topoï dans l’organisation du discours. Cette vue ne renouait pas seulement avec l’inventio, elles thématisait plus ouvertement la problématique des régulations gnomiques du discours.

Elles nous paraissaient également renouveler avec profit les orientations de l’analyse du discours, domaine où nous prétendions alors inscrire notre contribution.

Mais principalement issus de la théorie critique, d’inspiration marxiste ou nietzschéenne, les postulats de l’AD demeuraient largement tributaires d’un ensemble de conceptions inaptes à penser la dimension sémantique. Une familiarisation croissante avec les perspectives de la sémantique des textes élaborée par F. Rastier devait nous engager à réévaluer de manière décisive notre rapport conjoint à la pragmatique et l’analyse du discours ;

(3). Une conjoncture institutionnelle. Entre 1993 et 2001, une décision professionnelle nous a conduit, à enseigner à l’Université de Tel-Aviv. Souvent sollicité, très vite convié à exposer les linéaments de notre recherche sur l’analyse linguistique du sens commun, nos premières hypothèses doivent beaucoup à l’effet en retour de certaines traditions de recherche distinctives de l’université israélienne. Evoquons dans l’ordre les différents sessions du colloque Perelman qui fédéraient régulièrement le concours des principaux secteurs de la Faculté des Humanités (occasion de débats suivis sur le préjugé, la propagande, la négociation…), les stimulantes recherches développées au Département de Français sur les clichés (E. Rosen) et la stéréotypie (R. Amossy), les rencontres de l’Institut Wiener ou les journées d’études pragmatiques [5], régulièrement suscitées par M. Dascal [6].

Cet effet de conjoncture permet peut être de mieux comprendre dans quel contexte nous avons envisagé, d’abord sur des bases disparates, la systématisation et le thématisation frontale d’une question à plus d’un égard cardinale, puisqu’elle intéresse non seulement la conformation des connaissances, mais encore celle des pratiques humaines.

Trois grandes lignes de recherche se dégagent de ce mémoire, sous le rapport de trois sections qui saisissent l’effort de théorisation presque à son point de naissance :

En l’espace d’à peine un peu plus d’une décennie la relative fréquence des publications, ainsi que la brièveté de leur intervalle, témoigne de la curiosité que suscite un centre d’intérêt peu à peu constitué en nouvel objet.

Mentionnons quelques unes des contributions qui tentent d’arraisonner ce nouvel objet, ou d’en cerner la validité.

Dans le domaine français, elles se répartissent en deux catégories. Parmi les ouvrages d’auteurs : Du sens commun à la société de communication [7] , Le Démon de la théorie, littérature et sens commun [8], ainsi que L’Art du lieu commun, du bon usage de la doxa [9], Sens commun et monde commun, sémantique et sociologie [10]. Parmi les ouvrages collectifs ; en philosophie : Le sensible, transformations du sens commun d’Aristote à T. Reid [11], Le Sens commun [12], en sciences du langage : Lieux communs, topoï, stéréotypes, clichés [13].

Dans le domaine étranger, en traduction française : Critique et sens commun [14], D.C. Dennett, La Stratégie de l’interprète, le sens commun et l’univers quotidien [15], La Construction de la réalité sociale [16], Kant et l’ornithorynque [17] , ainsi qu’un collectif : Philosophie de l’esprit, psychologie du sens commun et sciences de l’esprit [18] .

Il est au demeurant remarquable que pour l’essentiel, ces contributions tendent presque invariablement à faire du sens commun et de la doxa deux termes équivalents, suggérant par là même que faire une théorie du sens commun ou réfléchir en théorie sur la doxa, c’est tout un.

Sans préjuger des relations d’homologie, ou de détermination mutuelle qui régissent historiquement et conceptuellement, voire sémiotiquement, ces deux problématiques, nous suggérions dans le mémoire de 1996 que cette apparente convergence ne doit pas dissimuler la nécessité d’une pluralisation des approches.

Le réexamen du concept à partir des réquisits d’une théorie linguistique nous a conduit à en proposer la définition suivante : le sens commun s’entend d’une communauté de sens liée aux formes de savoirs communiqués à l’intérieur des différentes pratiques de discours. Incidemment, et de manière plus restreinte, le sens commun désigne des savoirs figés ou rémanents, compris comme doxas, relativement à la récurrence tendancielle de ces mêmes pratiques discursives. La stabilisation des attendus du sens commun résulte non seulement de l’incidence du contexte sur la production et l’organisation du sens, mais encore des déterminations que font peser sur les formes discursives les contraintes génériques qui les mettent en œuvre.

Parallèlement aux contributions écrites [19], les développements ultérieurs de la théorie du sens commun, dans le cadre de la pragmatique topique définie par nous, ont pris appui sur maintes occasions d’interventions publiques. Ils ont bénéficié de l’émulation consécutive aux situations de prise de parole régulées par l’écoute, la question ou l’objection : enseignements, conférences, communications, conversations suivies, directions de travaux.

Depuis lors, les initiatives intellectuelles et les publications se sont multipliées, dessinant un environnement intellectuel fait de convergence et de proximité, d’échos ou d’emprunts, assumés ou escamotés.
Sans entrer dans l’examen minutieux des raisons qui éclairent un tel état de fait, avançons une hypothèse : la diffusion de cette problématique trouve peut être son principal motif tout à la fois dans la généralisation de la puissance de l’opinion, et, corrélativement, dans la recherche d’une norme de rationalité immanente aux acteurs des sociétés dites d’information, qu’il s’agisse de définir le consensus socio-politique ou bien de stabiliser les pratiques de savoir instituées.

Sur le plan académique cette réflexion, engagée depuis le début des années 90, a pu inspirer, directement ou indirectement , certains parcours de recherches et certains projets. Nous ne mentionnerons ici que les recherches induites en pragmatique. Selon les termes d’une filiation explicite, mentionnons, compte tenu de leur diversité, les travaux suivants. A partir de corpus différents, ils intéressent diverses perspectives, et privilégient chacun une conception spécifique du sens commun :
- Avec : Fragments de discours sur la doxa de Venise (Université de Rouen, 2002) G. Gambérini examine les marques textuelles de la doxa dans une perspective littéraire et culturelle ;
- Dans : Construction et perception du sens de « intermittent » : création d’une forme sémantique et évolution des topoï en corpus , J. Longhi (Université de Rouen, 2004) traite de la dynamique constitutive d’un champ doxal à partir de l’analyse d’un corpus de presse :
- Avec : Analyser des contenus à valeur cognitive en sémantique textuelle, Pascale Fradin-Abdoulaye, (Université de Rouen, 2004) traite des opérations du sens commun dans une perspective cognitive et textuelle sur un choix de manuels scolaires d’enseignements du français ; 
- Dans un travail d’HDR intitulé : Des pratiques lexicales à l’analyse linguistique du sens commun, M.-A. Paveau (Université d’Amiens, 2004) traite du sens commun dans une perspective cognitive et discursive relative à la transmissions des savoirs.

Ainsi se nouent, du point de vue linguistique, deux conceptions complémentaires du sens commun. Elles traduisent au plan des usages le double régime sémantique d’un constituant apte à désigner des faits de discours relevant à la fois de la cognition (savoir) et de l’opinion (doxa).

C’est à cette tâche de théorisation que s’atèle le programme de recherche de la pragmatique topique.
Ce modèle théorique prend acte de la mutation interne de la pragmatique, pour préconiser la transformation radicale du programme de cette branche des sciences du langage : le tournant topique de la pragmatique (l’auteur : 2002, chap.6) constitue un nouveau point de départ pour la recherche qui peut, dès lors, s’orienter vers l’étude des normes idéologiques et épistémiques investies en discours. Plusieurs conséquences théoriques en résultent.

Tout d’abord en ce qui concerne les objets de la pragmatique, puisque l’analyse des dispositifs normatifs intéresse l’entier de la production linguistique et de l’activité sémiotique. Sous ce rapport donc, le fait de parole cesse d’être l’objet privilégié de la pragmatique qui intègre désormais l’analyse de la textualité et de l’écrit. En délimitant le champ de l’opinion comme objet d’étude, la pragmatique s’inscrit résolument du côté des disciplines historiques.

Ensuite, s’agissant de la définition même de la pragmatique, puisque cet infléchissement constitue un dépassement de sa définition historique. Définie naguère par C. Morris comme l’étude de l’usage que les sujets parlants font des signes, elle se laisse à présent redéfinir comme l’étude des motifs investis par les sujets dans leurs performances sémiotiques (l’auteur : 2002, chap.6).

Enfin, quant à ses orientations propres, la pragmatique ainsi comprise poursuit un programme minimal en limitant d’emblée ses visées à l’examen d’un seul niveau d’analyse : celui que définit la constitution dialogique du sens commun, en tant que paramètre décisif pour la construction du sens.

A cet égard, plusieurs étapes sont distinguées, et, concernant les formes de constitution linguistique du sens commun, plusieurs paliers. Si le concept de topos reste prévalent, déterminant ainsi le principe même de l’analyse topique des discours et des textes, c’est à la faveur d’une nécessaire réélaboration.

L’analyse linguistique du sens commun, appréhendé au plan de ses expressions et de ses contenus –relativement à la prise en compte de la triple détermination qui régit les rapports des pratiques sociales et des discours, des discours et des textes, des textes par les genres- ne se limite pas à une théorie des mécanismes d’instanciation de la doxa.

Autrement dit, une théorie linguistique du sens commun ne saurait se borner à une conception restreinte de la stéréotypie. Tout au plus, une formation doxale définit-elle, pour une pratique de discours donnée, le degré zéro du sens commun qu’elle institue. Aussi, le développement de la pragmatique topique selon les termes d’une doxanalyse (l’auteur : 2000, chap.6 ; 2002b, 2002c)  constitue-t-il un moment crucial de la recherche, non son terme ultime.

Encore une précision.
Si la pragmatique topique se développe selon les exigences de rigueur de la théorisation, elle trouve un prolongement direct, au-delà du contexte académique, dans la critique des discours distinctifs, selon les moments, des enjeux éthiques de l’espace public.

G.-E. Sarfati
2004


NOTES

[1] La Sémantique : de l’énonciation au sens commun, esquisse d’une pragmatique topique. Mémoire d’HDR, Université de la Sorbonne-Paris IV (12 février 1996).

[2] Aristote ; respectivement : Rhétorique et De l’Ame.

[3] L’Envers du destin, entretiens avec Léon Poliakov, Paris, Ed. Bernard de Fallois, 1988.

[4] Traité de polémologie, Paris, Payot, 1970, en part. Deuxième partie : Doctrines et opinions sur les guerres,pp.38-104.

[5] A partir du printemps 1995, à Givat Ram (Jérusalem), en présence de Francis Jacques, Daniel Vanderveken, Denis Vernant.

[6] Théoricien de la psycho-pragmatique, élève de Y. Bar Hillel, , auteur de La Sémiologie de Leiniz, Paris, Aubier,1978.

[7] G.Hottois, Paris, Vrin, 1989.

[8] A. Compagnon, Paris, Seuil, 1998.

[9] A. Cauquelin, Paris, Seuil, 1999.

[10] C. Roy, Paris, L’Harmattan, 2004.

[11] Revue de Métaphysique et de Morale, Paris, n°4, 1991.

[12] P. Guenancia-J.-P. Sylvestre (eds), Editions Universitaires de Dijon, 2004.

[13] C. Plantin (ed.), Paris, Kimé,1993.

[14] M. Walzer, Paris, La Découverte, 1990 (trad.fr. J. Roman).

[15] D.-C.Dennett, Paris, Gallimard,1990 (trad.fr. P. Engel).

[16] J.-R. Searle, Paris, Gallimard, 1995 (trad.fr. C. Tiercelin).

[17] U. Eco, Paris, Le Livre de Poche, 1997, (trad.fr. J.Gayrard).

[18] Textes réunis et présentés par D. Fisette et P. Poirier, Paris, Vrin, 2002.

[19] Nous nous permettons de renvoyer le lecteur à la bibliographie qui fait suite à cette Postface (ci-dessous).


BIBLIOGRAPHIE

Ouvrages :

1. Dire, agir, définir, dictionnaires et langage ordinaire, critique de la raison lexicographique d’un point de vue pragmatique,Préface O. Ducrot, Paris, L’Harmattan, 199 ;

2. Précis de pragmatique, Paris, Nathan, col. « 128 », 2002 ;

3. Discours ordinaires et identités juives, la représentation des Juifs et du judaïsme dans les dictionnaires et encyclopédies de langue française, du Moyen Age au XXe siècle, Paris, Berg, 1999 ;

4.Le Vatican et la Shoa, Paris, Berg, 2000 ;

5. L’Antisionisme, Israël/Palestine aux miroirs d’Occident, Paris, Berg, 2002 ;

6. Collectif : Discours, culture, politique, essai de redéfinition de la fonction critique, Institut Français de Tel-Aviv, Paris-Tel-Aviv,1998.

Articles :

1. « La représentation du social dans le sens commun : une approche sémantique et lexicographique », Pratiques Sociales, 1990,pp.47-57 ;

2. « De la philosophie à la philosophie du sens commun : la « belle âme » ou l’intinéraire d’un concept hors système » (en espagnol), Confluencias, vol.5,n°2, Madrid-Paris, 1991,pp.46-64 ;

3. « La parole empoisonnée : les Protocoles des Sages de Sion et la vision policière de l’histoire », in P.-A. Taguieff, Faux et Usages d’un faux, vol.2, Paris, Berg, 1992, pp.39-162 ;

4. « Dictionnaire de langue et sens commun : pour un usage critique des supports didactiques », Les Carnets du Cediscor, n°2, Paris, Presses de la Sorbonne Nouvelle, 1994, pp.72-80 ;

5. « Pragmatique et sens commun : note pour une pragmatique topique », Linguisticae Investigationes, sup.n°20, Amterdam, J. Benjamins Publishing House, 1995, pp.363-370 ;

6. « La notion de préjugé à travers les dictionnaires : essai de délimittaion d’une topique », Critique et légitimité du préjugé (XVIIIe-Xxè s.),dir.R. Amossy-M.Delon, Bruxelles, Ed.ULB, 1999, pp.245-257 ;

7. « Le statut lexicographique des noms propres : remarques méthodologiques et linguistiques », Mots/Les langages du politique, n°63, juillet 2000, Noms propres, Paris, Presses de Sciences Pô, pp.105-124 ;

8. « Doxa, hétérodoxie, paradoxe dans le Discours de la méthode », Descartes, reception and disenchantment, dir. Y. Senderowicz-Y. Whal, Tel-Aviv University, University Publishing Project, 2001a, pp. 51-64;

9.  « Ecriture et exercice de la pensée : les Exercices Spirituels d’Ignace de Loyola. Remarques sur la doxa d’un texte », Ecriture et exercice de la pensée, dir. C. Dornier, Presses Universitaires de Caen, 2001b, pp.75-95 ;

10. « Cultural studies, doxa, dictionnaries : the case of jewish identity », Doxa and discourse: How common knowledge works, dir. R. Amossy-M. Sternberg, Poetics Today, vol.23, n°3, 2002a, Duke University Press, pp.489-513;

11. « Aspects épistémologiques et conceptuels d’une théorie linguistique de la doxa », Après Perelman : Quelles politiques pour la rhétorique », textes réunis et présentés par R. Koren, Paris, L’Harmattan, col. « Sémantiques », 2002b, pp.57-90 ;

12. « Qu’est-ce qu’un texte canonique ? Remarques sur l’institution discursive de la doxa », 2002c, in L’Autorité de l’Ecriture, dir. J.-M. Poffet, Paris, Le Cerf, col. « Lectio divina »,2002c pp.177-192 ;

13. « Types de textes, appartenance générique, contraintes topiques : le cas de la « défense de Tartuffe »(Molière) », Analyse des discours, types, genres : communication et interprétation, Champs du Signe, Ed.Universitaires du Sud, 2003a, pp.397-413 ;

14.  « Les racines sémantiques de l’antisionisme : de la définition religieuse au rejet national. Analyse d’une doxa », Diasporas, Langues déraciné, Histoire et société, dir. P. Cabanel, Toulouse, 2003b, pp.75-89 ;

15. « L’analyse du discours et la question du texte : l’horizon du sens commun et de la doxa », L’Analyse du discours dans les études littéraires, dir. D. Maingueneau, Ed. Universitaires du Sud, 2003c, pp.429-438 ;

16. « Le sens commun comme médiation dans la construction du sens »,Les Médiations langagières : des discours aux acteurs sociaux,dir. R. Delamotte, Dyalang, CNRS, Publications de l’Université de Rouen, vol.II,2004a, pp. 69-81 ;

17 « La description de la norme linguistique et l’institution du sens commun : le cas du Thrésor de la Langue Françoise de Jean de Nicot », La Norme du dire au XVIè s., dir. G. Milhe-Poutingon-J.-C. Arnoud, Paris, Honoré Champion, 2004b,pp.203-219 ;

18. « Le partage notionnel privé/public : esquisse d’une phénoménologie linguistique du sens commun », Espace(s) public(s), Espace(s) privé(s), enjeux et partages, dir. A. Cain, Paris, L’Harmattan/Université de Cergy Pontoise, CICC, 2004c, pp.27-40.

Compte rendu de lecture (en anglais) : «  Topoï et gestion des connaissances, Paris, Masson, 1996, 153 pages, préface de O. Ducrot, dir. P.-Y. Raccah », in   Pragmatics and cognition, vol.15, n°2, 1997, pp.378-381.