Résumé : L’un dans l’autre est le nom d’un jeu collectif surréaliste créé dans les années 50 par A. Breton. Moins connu que le cadavre exquis, il se fonde sur une utilisation particulière de la métaphore filée et prend la forme d’une énigme. En nous fondant sur le cadre théorique de la sémantique interprétative (Rastier 1987), nous revenons dans un premier temps sur les principes sémantiques sur lesquels le jeu s’appuie (molécules sémiques et complexe sémique). La seconde partie de l’exposé montre que l’un dans l’autre gagne à être décrit dans le cadre des lois de perception sémantique exposés et développé par la sémantique interprétative (perception sémantique), en faisant une comparaison entre les énigmes de l’un dans l’autre et certain types d’énigmes visuelles. D’une manière plus générale, nous montrons que les principes sémantiques qui sont à l’œuvre dans l’un dans l’autre peuvent être rapprochés des principes et des lois définies dans le cadre de la gestalt théorie. Une dernière partie propose une confrontation avec le cadre théorique de l’intégration conceptuelle, dont nous montrons l’inadéquation lorsqu’il s’agit de traiter un jeu comme l’un dans l’autre.
Pour citer ce document
PHILIPPE GRÉA (2010) «Je suis un pot de fleurs de diamètre moyen», [En ligne],
URL : http://www.revue-texto.net/index.php/http:/www.revue-texto.net/Archives/Archives/Parutions/Parutions/Marges/index.php?id=2632.