Résumé : Cet article examine la macro-catégorie sémantique de « sens ouvert » dans la perspective d’une linguistique de l’interprétation (version « galiléenne ») issue de la redécouverte contemporaine du projet épistémologique de Ferdinand de Saussure. Cette notion de « sens ouvert » est utilisée ici pour analyser successivement deux textes appartenant à des cultures, des époques et des genres distants : un poème d’Yves Bonnefoy et un koan du bouddhisme Tch’an (Chine, IXème siècle).