ABLALI D., BADIR S., DUCARD D., RASTIER F.
Résumé: François Rastier œuvre à l’élaboration d’une théorie d’ensemble du texte, pour dépasser les limites de fait où s’est longtemps tenue la linguistique et articuler différents paliers de complexité. Le texte, ainsi placé au centre de la réflexion sur la lang
DRISS ABLALI
Résumé : Communication présentée à l'occasion du Colloque de Cerisy "Documents, Textes, Oeuvres" (du 6 au 13 juillet 2012)
JEAN-MARIE BAUDOUIN
Résumé : L’ambition est de construire un concept de pluralité interprétative, dont les dimensions et enjeux sont examinés sur la base de corpus à caractère autobiographique, produits par des adultes « ordinaires » en formation à l’université. (i) La première préoccupation est de décrire les métamorphoses de l’interprétation tout au long du processus d’élaboration du texte autobiographique, en ce sens que les interprétations initiales semblent toujours dépassées par l’effectuation même du travail narratif, qui ouvre à de nouvelles figures interprétatives non seulement pour l’auteur, mais également pour les destinataires de ces textes. La triple mimèsis en première approximation permet de séquencer les différentes formes de pluralité interprétative, et leurs évolutions successives. (ii) La deuxième préoccupation est de conceptualiser les éléments invariants réglant cette pluralité interprétative, dans la perspective de montrer que la vitalité des renouvellements internes de l’interprétation n’exclut nullement la détermination de cadres structurants et réguliers. La pluralité interprétative, cultivée pour elle-même on l’aura compris, n’exclut pas l’identification d’une structure interne découplant ses constituants de base. (iii) L’identification d’une structure interne à la pluralité interprétative ne conduit nullement à la formulation d’un ordre prévisible. Le travail autobiographique peut donner lieu à des rebondissements interprétatifs, qui peuvent définir de nouvelles étapes dans l’histoire du sujet. La pluralité interprétative est reliée aux transformations affectant le devenir biographique : les développements interprétatifs successifs définissent une forme de temporalité primordiale de l’histoire.,,En conclusion, on mettra en relation problématique des genres de texte et pluralité interprétative. Si, en première approximation, il est évident que tout genre de texte peut accueillir et supporter la pluralité interprétative, on peut se demander cependant quels sont les genres de texte les mieux à mêmes de la provoquer et de la développer.
VALÉRIE BEAUDOUIN
Résumé : En partant de la définition du genre proposée par François Rastier comme "programme de prescriptions positives ou négatives et de licences qui règlent aussi bien la génération que l'interprétation d'un texte", nous essaierons d'identifier les conditions d'une approche générique des productions textuelles dans le monde numérique.Si identifier le "faisceau de critères" qui définit un genre dans l'univers des textes déjà écrits est loin d'aller de soi, la difficulté devient plus grande encore dans l'environnement numérique pour deux raisons: le renouvellement des lieux et supports d'écriture favorise l'émergence de nouveaux genres qui se constituent en même temps que se définissent les conventions (pour la présentation de soi, en moins de dix ans, on est passé de la page personnelle, au blog, puis au profil dans les sites de réseaux sociaux par exemple) ; le rôle croissant que joue la réception dans la mutation progressive des textes et donc des genres, et qu'il n'est pas aisé de formaliser. Comment décrire des genres en mutation? Comment s'opèrent les mécanismes de création de la valeur dans l'environnement numérique? Nous nous appuierons sur l'analyse de différents cas (espaces de conversations à plusieurs, sites d'autopublication), pour apporter des éléments de réponse à ces questions.
FRANÇOISE CANON-ROGER
Résumé : La relation entre régimes de l’interprétation et traduction d’un texte littéraire est envisagée dans un cadre théorique qui se distingue à la fois du littéralisme et des pratiques ciblistes. L’activité de traduction repose sur une interprétation préalable du texte en langue source. Cette interprétation se doit d’être intrinsèque tout en conservant les options interprétatives issues des ambiguïtés du texte à traduire. Il faut également éviter d’ouvrir la possibilité d’interprétations qui seraient non pertinentes dans le contexte d’arrivée. La question des seuils de validabilité des interprétations et celle de la valeur des traductions se trouvent posées de manière objective dans la médiation critique exercée par le traducteur. Mais on peut se demander si une interprétation extrinsèque peut néanmoins être adéquate à son objet ou même présenter un intérêt et des qualités esthétiques. A cet égard, la généalogie des traductions d’un même texte fournit un point de vue comparatif éclairant. En outre, les conditions d’élaboration et de réception d’une traduction étant variables, et parfois contraintes, selon la période historique et l’entour pragmatique, il convient de s’interroger sur la manière dont les stratégies de traduction articulent éléments intrinsèques et extrinsèques dans des situations données.
CHRISTINE CHOLLIER
Résumé : Le parcours interprétatif proposé ici pour la nouvelle de Katherine Mansfield traversera tout le texte de The Garden-Party. La pratique interprétative n’est pas amenée pour illustrer la théorie mais pour la faire progresser. La nouvelle ne sert donc pas de prétexte. Au contraire, on partira des interprétations historiques pour montrer qu’elles gagnent à s’enrichir d’une description de certains passages et des relations établies entre ces passages. Si la fin de la nouvelle a fait l’objet d’abondants commentaires érigeant une séquence en parangon du sens global, le début a été classé sous le signe de l’euphorie précédant l’initiation à la mort; il est d’ailleurs souvent relié au cœur de la nouvelle, dédié au déroulement de l’événement festif (la "garden-party" éponyme). Or l’incipit est le lieu de métamorphismes et de transpositions de fonds qui le connectent à d’autres lieux du texte, notamment à la sortie du jardin et à la réécriture du topos de la descente aux enfers. Aussi est-il proposé dans cette communication de montrer que la cohésion sémantique du texte repose entre autres sur l’établissement de relations entre passages, relations qui prouvent qu’un texte est bien plus qu’une addition de morceaux, même de bravoure, sans autre lien l’un avec l’autre que ceux de pure contiguïté.
CARINE DUTEIL-MOUGEL
Résumé : Notre propos s’intéresse à la notion de passage développée par François Rastier dans le cadre d’une théorie contextuelle du sens. Le passage résulte directement de la problématique interprétative: il s’y définit tout à la fois comme un lieu du texte et comme un moment d’un parcours qui le choisit et l’isole. Considéré, qualitativement, comme un ilot de pertinence, le passage se retrouve dans des domaines d’application comme la thématique et l’exploration des corpus numériques. Nous examinerons dans cette perspective un corpus de textes médiatiques (Unes et articles de journaux; magazines en ligne) autour de l’affaire dite de la "bactérie tueuse" (crise de l’e.coli en 2011) en nous attachant tout particulièrement à la construction et à l’évolution des unités thématiques et dialectiques (isotopies, groupements sémiques, acteurs), ainsi qu’aux changements de foyers énonciatifs (métamorphismes dialogiques).
NICOLAS COUEGNAS & FRANÇOIS LAURENT
Résumé : A partir du blog L’autofictif de Chevillard, sont interrogées les grandes notions de genre de style et d’œuvre à l’aide des composantes textuelles de François Rastier. Notre contribution insiste sur trois points essentiels: la nécessité de concevoir le genre comme relation hiérarchique entre composantes, une gradualité des contraintes génériques, allant du plus générique à la singularité textuelle, et une sémiosis textuelle qui redonne ses pleins droits au plan de l’expression.
CHRISTOPHE GÉRARD
Résumé : L’étude des créations lexicales a essentiellement consisté en une linguistique du signe (formation des mots et morphologie en particulier), et il a fallu attendre la seconde moitié du XXe siècle pour assister à la naissance d’une étude textuelle et discursive de la création lexicale, sous l’influence de la sociolinguistique, de la pragmatique et de la linguistique textuelle. Pour poser à nouveaux frais le problème des rapports entre néologisme et textualité, on peut partir du fait que, lors de la compréhension du texte en tant que totalité signifiante, s’accomplit un primat du sens sur les signes. Plus précisément, on propose de développer ici une approche textuelle, pour laquelle toute création lexicale n'est jamais un signe isolé, non seulement parce qu'elle se définit par rapport à une langue et une situation de communication, mais surtout parce qu'elle constitue un passage de son texte d'accueil, pour un acte interprétatif dont la visée est toujours plus globale que l'échelle locale du signe nouveau.
ASTRID GUILLAUME
Résumé : La culture émerge d’un cheminement individuel, social, collectif, à l’échelle de la famille et d’un ou plusieurs pays. Elle est faite d’apprentissages, d’initiations plus ou moins heureuses, de contacts, de rencontres, de voyages, de souvenirs, de mémoire réelle et fictive: l’ensemble de ces ingrédients forment la base d’une culture à laquelle se référer et s’identifier. Intimement liée à la notion de mémoires individuelle et collective, elle s’inscrit de notre gré ou à notre insu dans un processus de formation et d’identification sur le (très) long terme de manière synchronique mais également diachronique.Au-delà de l’Œuvre ou du Texte en tant que corpus, une période entière peut contribuer à éveiller un sentiment commun qui fait sens consciemment ou inconsciemment. La période médiévale dans son approche religieuse et romanesque a influencé la culture occidentale de manière considérable. Rejetée en bloc de la Renaissance au XIXe siècle, elle est revenue en force dans le dernier tiers du XXe siècle. Nous verrons comment l’époque et l’œuvre médiévales avec ses motifs se retrouvent dans la majorité de la production cinématographique américaine et européenne du moment et; à ce titre, orientent dans une certaine direction une bonne partie de la jeunesse mondiale. Une sémiotique des cultures, telle que François Rastier la conçoit, permet de prendre en considération les influences bénéfiques ou néfastes des temps passés sur le présent, permet d’en comprendre les raisons et d’envisager de possibles incidences sur les mentalités présentes et à venir.
CHARLOTTE LACOSTE
Résumé : Je présenterai dans cette contribution les principaux résultats de ma thèse de doctorat intitulée "Le témoignage comme genre littéraire en France de 1914 à nos jours", co-dirigée par Tiphaine Samoyault et François Rastier. Après avoir numérisé un vaste corpus de textes testimoniaux, j’ai tenté de circonscrire les frontières du genre (témoignage vs faux témoignage, roman, Mémoires, autobiographie), d’en retracer l’histoire tout au long du XXe siècle (en dégageant des lignées d’auteurs témoins) et, enfin, de décrire le projet éthique qui préside à l’élaboration de ces textes, projet qui détermine à la fois leur esthétique, le processus de transmission qu’ils engagent, ainsi que leurs différentes fonctions (fonction d’attestation, d’hommage, etc.). D’où il ressort que la sémantique des textes ouvre des perspectives extrêmement fécondes à la recherche en littérature, où le statut du "témoignage" demeurait jusque-là imprécis. En réconciliant arts et sciences du texte, la théorie rastiérienne permet non seulement de replacer les textes (dans toutes leurs dimensions) au centre de la réflexion littéraire, mais aussi de comprendre en quoi le témoignage - qui est un document destiné à faire preuve - peut se hisser au rang de l’œuvre d’art et faire "l’honneur de la littérature".
JEAN-MARC LEBLANC
Résumé : Nous proposons d'illustrer quelque fonctionnalités des logiciels Lexico 3 (Paris3 Syled) et TextObserver (Céditec - Textopol) en prenant comme terrain d'expérimentation les vœux aux Français des présidents de la cinquième République (1959-2011). Dans un premier temps nous examinerons la façon dont Nicolas Sarkozy s'est approprié ou réapproprié certaines figures rituelles au moyen de mesures portant sur la cooccurrence et les groupes de formes. Nous nous interrogerons dans un second temps sur les interprétations que l'on peut formuler à partir des phénomènes de variation lexicométrique et leurs représentations multidimensionnelles et tâcherons de répondre à la question suivante: "Les phénomènes mis en évidence par ces méthodes ne sont-ils pas exclusivement liés à l'énonciation?".
SYLVAIN LOISEAU
Résumé : Avec la linguistique de corpus, les données quantitatives sont devenues un auxiliaire précieux de la description linguistique. L'importance du critère de la fréquence a cependant été mis au jour bien avant, et indépendamment de la diffusion de grands corpus, par exemple dans l'étude du changement (et de la grammaticalisation), à la suite de Meillet; pour l'étude des oppositions phonologiques, à la suite de Troubetzkoy, puis Martinet. Cette communication se propose de montrer l'importance d'un bilan doxographique de la fréquence et d'une élaboration théorique plus forte de cette notion pour l'interprétation des faits quantitatifs. Plusieurs pistes seront abordées:- la diversité des "lois" basées sur la fréquence qui ont été proposées;- l'omniprésence, peu soulignée, de la fréquence dans plusieurs domaines linguistiques et dans l'élaboration de certaines notions centrales de la discipline (la notion de marque, l'opposition langue/parole, ou le statut des lois synchroniques);- le statut épilinguistique de la fréquence: les intuitions sur la fréquence de telle ou telle unité ne sont-elle qu'une version approximative de la fréquence mesurée, ou bien possède-t-elle un statut et un intérêt propres?- l'opposition entre les interprétations universaliste et cognitive des faits de fréquence et leur interprétation historique et culturelle: la fréquence est-elle corrélée à des lois universelles - par exemple, le principe du moindre effort que proposait Zipf - ou bien l'interprétation de faits de fréquence ne peut-elle être menée à bien que dans un cadre historique déterminé?
MATHIEU VALETTE, EGLE EENSOO, EVELYNE BOURION & MONIQUE SLODZIAN
Résumé: Communication présentée à l'occasion du Colloque de Cerisy "Documents, Textes, Oeuvres" (du 6 au 13 juillet 2012)
DAMON MAYAFFRE
Résumé : Communication présentée à l'occasion du Colloque de Cerisy "Documents, Textes, Oeuvres" (du 6 au 12 juillet 2012)
GAËTAN PEGNY
Résumé : On entend ici mettre à l’épreuve une hypothèse formulée par Emmanuel Faye dans son ouvrage critique sur Heidegger, en comparant le langage de la conférence sur L’origine de l’œuvre d’art et ses différentes versions au discours hitlérien qui lui est contemporain. Alors que, de manière originale, le discours hitlérien insiste particulièrement dans le cadre pseudo-grec du congrès de 1934 sur la "mission divine" du parti national-socialiste, seul à même d’unifier véritablement le peuple allemand, Heidegger définit le temple comme "le là où un peuple vient à lui-même, c’est-à-dire dans la puissance intégrante de son Dieu". Si des similitudes de lexique se retrouvent dans les deux discours, notamment autour du thème de la Fügung, il s’agit ici de comprendre comment les thèmes, en changeant de contexte et de corpus, se trouvent reformulés.
CHRISTIAN MAUCERI & PHILIPPE BONNARD
Résumé : Indépendante a priori de l’interprétation, mais l’anticipant cependant, la métrique permet la comparaison des objets dans un référentiel sur lequel s’appuiera l’activité critique ultérieure. Aussi, la réflexion sur les unités de la métrique est déjà une anticipation de l’interprétable". Notre contribution s’inspire de ce propos. Les statistiques textuelles peuvent définir des métriques permettant de comparer des passages ou des textes dans un corpus. À partir de ces métriques, il est possible de prendre des décisions sur la façon d’interpréter ces objets selon un certain point de vue. Nous utiliserons un un modèle probabiliste génératif principalement utilisé pour modéliser des textes (Latent Dirichlet Allocation, ou LDA).
BÉNÉDICTE PINCEMIN
Résumé : La linguistique textuelle suivant une approche différentielle trouve un important terrain d'observation dans l'analyse statistique de corpus de textes. En particulier, chaque texte peut être représenté par un certain nombre d'informations liées à différents palliers (morphèmes et mots, phrases, paragraphes) à partir desquels le situer par rapport aux autres: par exemple, sa proportion d'usage des noms par rapport aux verbes, celle des différents temps verbaux, le rythme des ponctuations, la proportion de segments de discours direct contenant du discours indirect. Cette communication propose des repères méthodologiques et des outils pour la construction et l'exploitation de tels jeux de mesures, en veillant à leur interprétabilité linguistique et à leur cohérence. Elle en illustre une mise en oeuvre pour l'analyse de l'oral représenté en français, sur des textes du Moyen Age au XXe siècle, en utilisant le logiciel de textométrie TXM.
CÉLINE POUDAT
Résumé : En tant que discipline empirique, la linguistique recourt à des observables sur lesquels s’adossent et se construisent ses théories. Dans ce processus, l’exemple joue un rôle crucial de donnée observable: afin de décrire la langue et les langues, c’est en effet sur des exemples que la linguistique fonde et valide ses hypothèses et ses interprétations, et tire ses conclusions. La présente communication se propose de mener une réflexion en corpus autour de l’exemple de linguistique. Après avoir présenté les quelques 2 000 exemples, extraits d’un corpus génériquement homogène, qui constitueront la base de notre analyse, nous en apprécierons la nature, non pas en termes subjectifs de pertinence ou de validité, mais en termes objectifs et quantifiés de représentation et de propriétés. Configuration optative du genre de l’article, l’exemple est en effet soumis à un régime de textualité et à un intertexte qui lui est propre et que nous nous efforcerons de restituer, tout en posant la question de l’observable et de l’objectivation linguistique.
FRANÇOIS RASTIER
Résumé : François Rastier souhaite synthétiser des acquis de l’herméneutique et de la philologie pour promouvoir une sémantique des textes historique et comparée, appuyée sur la linguistique de corpus. Son projet intellectuel se situe dans le cadre général d’une sémiotique des cultures.
FRANÇOIS RASTIER
Résumé : Conclusion du colloque par François Rastier
JULIE SORBA
Résumé : Cette étude de sémantique lexicale vise à expliquer la disparition en langue grecque du lexème rhêgmín "l’endroit où se brisent les vagues", utilisé par les poètes et les lexicographes. Le corpus d’étude s’étend des premières épopées (VIIIe s. av. n.e.) aux études d’Eustathe de Thessalonique (XIIe s.). Les occurrences relèvent de deux grandes catégories de textes: les textes littéraires (épopée, théâtre, philosophie, poésie) et les textes techniques (commentaires, grammaires ou lexiques). Elles fournissent ainsi des données d’ordre linguistique et métalinguistique pour comparer les interprétations successives proposées. Cette étude se veut donc non seulement une application de l’analyse componentielle, mais aussi une réflexion sur la transmission du sens et son interprétation.
ERIC TRUDEL
Résumé : Dans la perspective morphosémantique issue de la sémantique interprétative de François Rastier, l’auteur présente le cadre de sa recherche doctorale. Il s’agit de décrire les thèmes et les isotopies sémantiques d’un corpus de sites web de la restauration, conçus comme interfaces polysémiotiques (textes et images), tout en tentant de saisir la structuration et l’évolution de ces morphologies dans le corpus. Quelques exemples illustreront cette problématique. À partir d’observables sémantiques et expressifs propres au site web de la restauration, il est possible d’ouvrir une amorce de caractérisation de ce genre numérique. Mais, plus encore, la contribution de l’étude réside dans l’élargissement de la sémantique interprétative à l’analyse des objets polysémiotiques.