Résumé : Réflexion critique sur la théorie de l’interprétation, mais renvoyant à des propositions descriptives argumentées et illustrées naguère, cette étude souligne d’abord les obstacles épistémologiques qui sous-tendent les théories cognitives et communicatives de la traduction, pour leur opposer une conception fondée sur les principes d’une sémiotique textuelle et interprétative — au motif crucial que « dans la traduction, ce n’est donc pas le sens qu’on transpose d’une langue à l’autre, mais des conditions de son élaboration ».
À paraître dans Tatiana Milliaressi, éd. La Traduction : philosophie, linguistique et didactique, Lille, Presses du Septentrion.