Résumé : Pour cette communication, je porterai mon regard sur ce que l’on a nommé à tort « la dépsychiatrisation du transsexualisme » en France. Ce compte rendu d’un rendez vous politique manqué, sera apprécié sous l’angle des médias, de leurs communications autour de cet ‘évènement’ ainsi que de la réception du terrain. Il s’agira de répondre à ce paradoxe : comment se fait-il que les identités de genre dépsychiatrisées doivent suivre, pour être reconnues, des parcours sur-psychiatrisés ?Ainsi énoncée, la question tient de l’interrogation rhétorique. Il conviendra donc de se reposer la question d’une vraie dépsychiatrisation, non seulement de la « transsexualité » mais des transidentités. Maintenant que nous avons dépsychiatrisé : dépsychiatrisons !