Résumé : — Si Primo Levi a dû beaucoup attendre avant d’être reconnu comme écrivain à part entière, sa reconnaissance en tant que poète a été encore plus tardive. Les quelques poèmes ici évoqués, tous relatifs au Lager, montrent pourtant la nécessité qu’il y avait pour lui d’adopter précisément la forme de la poésie là où il s’agissait d’assumer le point de vue de ceux qui ne peuvent plus témoigner : les naufragés, ceux qui, depuis l’abîme de leur anéantissement, s’adressent aux gens de « là-haut » qui vivent dans le « doux monde ». L’analyse comparée des textes d’origine avec leur traduction française attitrée semble confirmer le choix fait par Primo Levi de cette perspective dans son engagement poétique, depuis le début de son aventure littéraire.
Pour citer ce document
CARMINE OLERIO CASARIN (2022) «Considerate, « Shemà » et cinq autres poèmes de Primo Levi», [En ligne], Volume XXVII - n° 3 (2022). Coordonné par Créola Thenault-Baltaretu,
URL : http://www.revue-texto.net/index.php/http:/www.revue-texto.net/1996-2007/archives/parutions/archives/parutions/marges/docannexe/file/4227/docannexe/file/3093/docannexe/file/4470/docannexe/file/Parutions/Semiotiques/docannexe/file/Archives/SdT/docannexe/file/Archives/Parutions/Marges/docannexe/file/2346/index.php?id=4783.