Résumé : En questionnant les conceptions implicites des langues et de la culture qui sont aujourd’hui de mise, cet essai souligne les limites des théories de la communication et de la cognition qui entendent se partager sans reste l’enseignement et la recherche.De l’école à l’université, la même idéologie managériale restreint en effet le contenu des disciplines au profit d’activités diverses, remplace les connaissances par des « compétences » et multiplie les évaluations concurrentielles, comme si l’éducation n’était qu’une préparation à l’emploi et l’homme une « ressource » humaine.Mais la société ne se réduit pas à l’économie : une autre conception de la culture se dessine avec la richesse de l’enseignement des langues et la diversité des sciences sociales. Afin d’empêcher l’idéologie managériale et les intérêts privés de contrôler l’éducation, un projet ambitieux doit promouvoir une conception cosmopolitique de la connaissance. Pour cela, il peut s’appuyer sur la diversité des cultures, des langues et des œuvres.Conférence organisée par l'IRPALL en collaboration avec le Centre de ressources des langues. Mardi 04 février, 14H00, Centre des ressources des langues, Bât. 31, Université Toulouse 2.
Pour citer ce document
(2014) «Conférence de François Rastier autour de l'ouvrage Apprendre pour transmettre, l'éducation contre l'idéologie manageriale, Paris, PUF, 2013.», [En ligne],
URL : http://www.revue-texto.net/index.php/http:/www.revue-texto.net/1996-2007/Archives/Parutions/Archives/Parutions/Marges/docannexe/file/4227/docannexe/file/1679/docannexe/file/4045/index.php?id=3471.