Résumé : Le numérique peut pousser à vouloir tout mémoriser comme à profiter de sa souplesse pour trier et réagencer ce qui doit être conservé. Cependant il présente des risques spécifiques de pertes. L’archivage numérique pérenneessaie de concilier maintien de l’accès et fidélité au contenu, ce que n’assure pas un système de sauvegarde. De nouveaux « arts de la mémoire » émergent. Entre répétition simple du passé et remémoration (réorganisation du passé à l’aune du présent et du futur escomptable), on peut faire le choixd’une mémoire numérique critique.
Abstract : As storing devices and digitizing processes have increasing capacities, it is possible either to follow a ‘total recall’ approach to memory or to sort and reorganize what we want to preserve. In specific ways, digital data are very fragile data. A digital long term preservation system is not a digital information storage/backup system. Itmakes a compromise between keeping the content as accurately as possible and migrating the underlying (meta)data when their format becomes obsolete. New arts of memory are coming out. Between sheer repetition of the past and rememoration (reorganizing the past according to the present and to the foreseeable futures), we can opt for a critical practice of digital memory.
Pour citer ce document
BENOÎT HABERT (2012) «La mémoire numérique entre répétition et remémoration», [En ligne], Volume XVII - n°3 (2012). Coordonné par Christophe Cusimano,
URL : http://www.revue-texto.net/index.php/http:/www.revue-texto.net/1996-2007/archives/parutions/archives/parutions/archives/parutions/parutions/archives/parutions/parutions/parutions/archives/parutions/archives/Parutions/Marges/docannexe/file/2363/docannexe/file/2345/docannexe/file/Archives/Parutions/Parutions/Parutions/Archives/index.php?id=3050.