LA RÉFÉRENCE BIBLIOGRAPHIQUE : NORME ET PRAXIS 
À l'aide des spécialistes en sciences humaines et sociales

Rossitza Kyheng
Université Paris 10


1. Introduction : les standards de référencement bibliographique

Il existe deux normes internationales en matière de référencement bibliographique, la norme ISO 690 (Information et documentation : Références bibliographiques : Contenu, forme et structure) et la norme IBSD (International Standard Bibliographic Description). Pour éviter toute ambiguïté entre ces deux normes, il convient de rappeler qu'elles ont des objectifs et des portées parfaitement distincts : 

Il est évident que la norme IBSD n'est pas pertinente pour la problématique qui nous intéresse ici [3]; c'est la norme ISO qui retiendra notre attention d'autant plus que les pratiques éditoriales dans les sciences humaines et sociales sont censées suivre les prescriptions de cette dernière. L'homologation française des normes ISO est confiée à l'Association française de normalisation (AFNOR) qui est "le membre français du CEN et de l'ISO et assume les responsabilités attribuées à la France à ce titre" [4].

La norme ISO 690 de 1987 décrit les standards des références bibliographiques aux documents imprimés. L'évolution rapide des supports électroniques et la prolifération conséquente de textes électroniques a imposé l'élaboration d'une seconde partie de cette norme, ISO 690-2 (février 1997), traitant les références bibliographiques aux documents électroniques. Conformément les homologues français des normes ISO 690 et ISO 690-2 sont la norme AFNOR NF Z 44-005  (décembre 1987) et la norme AFNOR NF Z 44-005-2 (janvier 1998) [5].
Notons que le sous-titre "partie 2", assigné aux documents normatifs correspondant aux documents électroniques, est assez significatif : la norme pour cette nouvelle génération de documents hérite effectivement des définitions et des spécifications de la norme destinée aux documents imprimés classiques, tout en rajoutant quelques nouveaux éléments relatifs aux particularités des supports électroniques. Pour cette raison une analyse séparée des deux normes ne nous semble pas justifiée ; nous allons procéder donc à leur analyse parallèle.

Remarque : Certaines publications sur ce sujet se réfèrent aux protocoles MLA et APA, ce qui nous oblige à ouvrir une parenthèse :
- Le protocole MLA est élaboré par la Modern Language Association of America à l'usage des professeurs de littératures/langues vivantes et jouit d'une extension sur les " humanities " au sens américain. Ce protocole ne se réfère pas aux normes internationales actuelles et possède ses propres schémas.
- Le protocole APA est élaboré par l'American Psychological Association à l'usage des psychologues et s'applique aux sciences naturelles et sociales. Dans sa dernière version il tend à suivre la norme ISO.
Dans le mouvement actuel de "globalisation" et convergence des pratiques scientifiques nous ne voyons pas d'intérêt de maintenir un protocole régional particulier tel que MLA [6].


2.
Les schémas compositionnels des références bibliographiques

Comme nous l'avons signalé supra, les références bibliographiques sont normalisées par les standards internationaux ISO (690 pour les documents imprimés et 690-2 pour les documents électroniques) et leurs homologations françaises correspondantes. Ces deux normes établissent les schémas de composition des références bibliographiques suivant le type de document référencé. Chaque colonne du tableau ci-dessus correspond au schéma d'un type de document spécifique :

Figure 1. Tableau synthétique des schémas de références

 

Élément

Ouvrage

Partie d'ouvrage

Contribution à un ouvrage

Périodique 
intégral

Contribution à un périodique

Messagerie
intégrale*

Message*

1

Responsabilité principale (obligatoire) (obligatoire) (obligatoire) (obligatoire)  (obligatoire)

 

(obligatoire)

2

Titre (obligatoire) (obligatoire) (obligatoire) (obligatoire) (obligatoire)

(obligatoire)

(obligatoire)

3

Responsabilité principale du document hôte

 

  (obligatoire)

 

 

 

 

4

Titre du document hôte

 

(obligatoire) (obligatoire)

 

(obligatoire)

 

(obligatoire)

5

Édition (obligatoire) (obligatoire) (obligatoire) (obligatoire) (obligatoire)

 

 

6

Numérotation de la composante

 

(obligatoire) 

(facultatif)

(obligatoire)

(obligatoire)

 

(facultatif)

7

Responsabilité secondaire (facultatif) (facultatif)

 

 

 

 

(facultatif)

8

Lieu de publication (obligatoire) (obligatoire) (obligatoire) (obligatoire)   (obligatoire)

(obligatoire)

9

Éditeur (obligatoire) (obligatoire) (obligatoire) (obligatoire)   (obligatoire)

(obligatoire)

10

Date de publication (obligatoire) (obligatoire) (obligatoire) (obligatoire) (obligatoire) (obligatoire)

(obligatoire)

11

Importance matérielle

(facultatif)

 

 

 

 

 

 

12

Localisation dans le document hôte

 

(obligatoire) (obligatoire)

 

(obligatoire)

 

(obligatoire)

13

Collection (facultatif)     (facultatif)  

 

 

14

Notes (facultatif) (facultatif) (facultatif) (facultatif) (facultatif) (facultatif) (facultatif) 

15

Numéro normalisé : ISBN, ISSN (obligatoire) (obligatoire) (obligatoire) (obligatoire) (obligatoire)

 

 

16*

Type de support (obligatoire) (obligatoire)  (obligatoire)  (obligatoire)  (obligatoire)  (obligatoire)  (obligatoire) 

17*

Date de mise à jour ou de révision (obligatoire) (obligatoire)  (obligatoire)

 

(obligatoire)

 

 

18*

Disponibilité et accès (obligatoire) (obligatoire) (obligatoire) (obligatoire) (obligatoire) (obligatoire) (obligatoire)

19*

Date de la référence (obligatoire) (obligatoire) (obligatoire) (obligatoire) (obligatoire) (obligatoire) (obligatoire)

Note : Les éléments en italiques sont facultatifs pour tous les types de documents. Les données du tableau s'appliquent aussi bien aux documents imprimés qu'aux documents électroniques ; les éléments marqués par (*) sont propres uniquement aux documents électroniques.

Notions préliminaires :

La norme attribue à chaque type de document électronique son propre schéma de référence bibliographique, composé d'éléments obligatoires et facultatifs. La notion élément obligatoire ne doit pas être prise au pied de la lettre : en effet elle ne constitue pas une obligation mais une recommandation. Le document normatif précise : " Les mentions d'éléments sont obligatoires uniquement si elles sont applicables au document signalé et si l'information est facilement disponible à partir du document lui-même ou de la documentation qui l'accompagne " (ISO 690-2, section 5). Le schéma esquisse donc un modèle de référence bibliographique idéale. Évidemment, dans la pratique on est souvent confronté à un ou plusieurs champs non renseignés même dans les publications imprimées, pourtant profitant d'une longue tradition éditoriale qui en a fixé des règles plus ou moins rigoureuses. Il va de soi que ces "lieux vides" sont d'autant plus fréquents dans les publications électroniques dont la tradition - s'il en existe une - est relativement récente, et sans négliger le fait qu'il y a énormément plus d'amateurs dans l'édition électronique que dans l'édition classique (sur support papier). Une référence bibliographique scrupuleuse (la référence idéale) n'aurait pas d'éléments "vides" ; elle indiquerait les champs non renseignés par des mentions techniques comme [s. n.] sans nom ; [s. t.] sans titre ; [s. l.] sans lieu, [s. d.] sans date ; [s. p.]  sans pagination ; ou, si on veut, par leurs analogues latins sine nomine, sine titulo, sine loco.

Quant aux éléments facultatifs, la norme recommande d'inclure dans la référence les éléments répertoriés comme facultatifs, " si l'information est facilement disponible ". Dans le récapitulatif des schémas on trouve trois éléments optionnels pour tous les types de documents : la responsabilité secondaire, la collection et les notes. Mais si les éléments " obligatoires " ne sont pas effectivement obligatoires, alors quel est l'intérêt d'inclure dans la référence des éléments facultatifs ? En termes de citation l'intérêt est purement pragmatique : renseigner les champs optionnels signifie apporter une information jugée pertinente pour les objectifs de la citation : l'auteur d'un texte scientifique qui traite une oeuvre graphique aurait tout l'intérêt à signaler dans la référence l'auteur des illustrations de l'ouvrage cité ; l'auteur d'un autre texte voudrait signaler l'éditeur scientifique de l'ouvrage ; l'auteur d'un texte pédagogique voudrait souligner que l'ouvrage est édité dans la collection "Collège" ou que le CD ROM éducatif est approuvé par l'Éducation Nationale. Ces informations sont habituellement fournies soit sous la rubrique "Responsabilité secondaire", soit sous la rubrique "Notes", toutes les deux étant des éléments optionnels.

La distinction entre différents types de référence bibliographique ne dépend pas du genre de la publication citée, mais de sa périodicité : publications périodiques, publications non périodiques. Ainsi toutes les publications se trouvent reparties en deux catégories applicables aussi bien aux éditions imprimées qu'aux éditions électroniques. La norme ISO 690-2 relative aux documents électroniques y ajoute une troisième catégorie, les documents issus des systèmes de communication électronique qui ne sont ni périodiques, ni non périodiques, mais presque chaotiques dans la plupart des cas. Autrement dit, leur périodicité est difficilement identifiable : une liste de diffusion, par exemple, publie périodiquement, mais sa "périodicité" est tout à fait irrégulière. Ainsi on distingue trois grandes catégories de documents :

  1. publications non périodiques
  2. publications périodiques
  3. publications issues des systèmes de communication électroniques

Les trois catégories ci-dessus se subdivisent en sous-catégories. La définition des sous-catégories dépend de la visée de la citation : elle peut viser une publication complète ou une de ses composantes : partie (avant-propos, introduction, chapitre, partie, etc.) ou contribution (préface, postface, article, message, etc.). La différenciation entre partie et contribution relève de l'identification de leurs auteurs : si  la composante appartient à l'auteur de l'ouvrage, c'est une partie ; si la composante appartient à un auteur différent, c'est une contribution. Dans cette catégorie sont classés les préfaces et les postfaces, les articles des ouvrages collectifs, les articles sur les sites web, etc. Ainsi les schémas se trouvent repartis en trois sous-catégories :

Voici comment la même publication se trouve référencée différemment suivant la visée de la citation.

Les schémas de références bibliographiques aux documents électroniques de la norme ISO 690-2 héritent des prescriptions destinées aux documents imprimés similaires de la norme ISO 690, et ils en partagent la plupart des éléments (le lecteur aura l'occasion plus loin de comparer leurs loci communi). Dans cette optique nous avons séparé le tableau ci-dessus en deux sections : section commune des documents imprimés / électroniques et section spécifique aux documents électroniques. La section commune peut être considérée comme une partition relativement stable : la norme ISO 690 de 1987 était une seconde édition révisée, et dans les dix ans qui séparent cette norme de son héritière, la norme ISO 690-2, les schémas se sont perfectionnés et stabilisés encore plus. La section commune est donc une variante améliorée de la norme de 1987. La section spécifique aux documents électroniques est une partition instable : la norme est dans sa première édition et elle reflète des pratiques toujours hésitantes, ce qui explique les grands décalages entres ses interprétations.

La section spécifique contient de nouveaux types de schémas et de nouveaux éléments. Les quatre nouveaux éléments peuvent être qualifiés de "mesures de sécurité" contre la non pérennité des documents numériques, un point d'embarras qui a entravé pendant longtemps les citations des publications électroniques. Ces nouveaux éléments sont :

    1. type de support,
    2. date de mise à jour ou de révision,
    3. disponibilité et accès,
    4. date de la référence.

Grosso modo ce qui différencie la référence à une publication électronique de la référence classique est donc la présence de ces éléments. Pour comparer :

L'édition électronique peut avoir, certes, des informations différentes. Une édition sur CD ROM aurait probablement un éditeur ou un ISNB différent. Elle peut être incluse également dans une base de données ; on suivra alors le schéma de référence bibliographique approprié.

La norme ISO 690-2 établit également une nouvelle catégorie de documents issus des systèmes de communication électroniques avec deux types de schémas relatifs au système de messagerie et à sa composante, le message  [7].

Plus loin les catégories et les sous-catégories seront présentées et illustrées à tour de rôle, dans une écriture appropriée aux schémas recommandés par les documents normatifs. Les éléments facultatifs seront écrits en gris.


2.1. Publications non périodiques

Le premier paquet de prescriptions est relatif aux publications non périodiques et comprend les ouvrages (imprimés ou électroniques), dans les textes normatifs " monographie " [8], définie comme " toute publication non périodique, c'est-à-dire publication qui est complète en un seul volume ou destinée à être complétée en un nombre limité de volumes " (ISO 690, section 3.9 ; ISO 690-2, section 3.13). La norme ISO 690-2 ajoute deux nouvelles entités : les bases de données définies comme un "ensemble d'objets de données stockés, sous forme électronique, selon un modèle, et rendus accessible par ordinateur" (ISO 690-2, section 3.3) ; les programmes informatiques définis comme un "programme ou plan qui définit les actions sous une forme exécutable par ordinateur" (cf. ISO 690-2, section 3.14).

Ainsi dans cette catégorie sont classées toutes les publications complètes à caractère ponctuel :

Remarque : Plusieurs bases de données prêtent à confusion : certains fichiers peuvent être facilement classés dans d'autres catégories : contribution, ouvrage, fascicule ou série périodique. La norme ISO 690-2 recommande un référencement simplifié orienté vers les formes connues : "Dans les cas où on peut rapidement déterminer qu'un document électronique particulier est une monographie ou une publication en série, il convient de préférer ces appellations à l'appellation générique "base de données". (ISO 690-2, section 3.3).

Remarque : Un site web est généralement une base de données, s'il n'affiche pas de mentions susceptibles d'indiquer une publication périodique, telles que "revue électronique", "journal en ligne", "bulletin", etc. Il est possible, et même fréquent, qu'un site web possède une structure hétérogène complexe dont les éléments composants relèvent de différents types de documents : périodiques  et non périodiques : ouvrages ; contributions isolées ; bases de données, voire plusieurs bases de données. Ils seront alors décrits séparément.


2.1.1. Ouvrage complet

Ouvrage

Documents imprimés  

Documents électroniques

RESPONSABILITÉ PRINCIPALE. Titre : sous-titre. Responsabilité secondaire. Édition. Lieu de publication : éditeur, date de publication. Importance matérielle. Collection. Notes. Numéro normalisé. RESPONSABILITÉ PRINCIPALE. Titre : sous-titre. [Type de support]. Responsabilité secondaire . Édition ou version. Lieu de publication : éditeur, date de publication. Date de révision (mise à jour). Collection. Notes. Disponibilité : <accès>. (Date de la référence). Numéro normalisé.

Ouvrage en plusieurs volumes

Documents imprimés

Documents électroniques

RESPONSABILITÉ PRINCIPALE. Titre : sous-titre. Responsabilité secondaire. Édition. Lieu de publication : éditeur, date de début- date de fin de la publication. Importance matérielle (nombre de volumes).   Collection. Notes. Numéro normalisé. RESPONSABILITÉ PRINCIPALE. Titre : sous-titre. [Type de support]. Responsabilité secondaire . Édition ou version. Lieu de publication : éditeur, date de début- date de fin de la publication. Importance matérielle (nombre de volumes).   Date de révision (mise à jour). Collection. Notes. Disponibilité : <accès>. (Date de la référence). Numéro normalisé.

Dans cette catégorie sont classées également les publications en plusieurs volumes, si la publication complète sous-entend un nombre limité de volumes. Evidemment, elles suivent le même schéma de présentation de la référence bibliographique, pourtant certains détails sont décrits différemment : la date d'édition est remplacée par la période d'édition (début - fin) ; l'importance matérielle n'indique pas les pages, mais le nombre des volumes ; le numéro normalisé des documents imprimés n'est pas donné sauf au cas où l'édition complète en possède une indication spéciale.

La référence bibliographique peut porter sur la publication complète ainsi que sur un de ses volumes. La description de celui-ci diffère du schéma général de l'ouvrage isolé par un seul élément : le titre du volume (si un titre particulier lui est attribué) est donné après le titre de l'ensemble, et les deux titres sont séparés par la tomaison.

Rapports de recherche

Documents imprimés

Documents électroniques

RESPONSABILITÉ PRINCIPALE. Titre : sous-titre. Lieu de publication : commanditaire, date. Importance matérielle. Numéro du rapport. Notes. RESPONSABILITÉ PRINCIPALE. Titre : sous-titre. [Type de support]. Lieu de publication : commanditaire, date. Date de révision (mise à jour). Numéro du rapport. Notes. Disponibilité : <accès>. (Date de la référence).

Dans les rapports de recherche et les rapports techniques le commanditaire prend la place de l'éditeur, et le numéro d'identification - celle du numéro normalisé.


2.1.2. Partie d'ouvrage

Partie d'un ouvrage

Documents imprimés

Documents électroniques

RESPONSABILITÉ PRINCIPALE du document hôte. Titre : sous-titre du document hôte. Responsabilité secondaire du document hôte. Édition. Lieu de publication : éditeur, date de publication. Numérotation de la composante (chapitre ou désignation équivalente de la partie), Titre de la partie, localisation à l'intérieur du document hôte (pagination). Notes. Numéro normalisé. RESPONSABILITÉ PRINCIPALE du document hôte. Titre : sous-titre du document hôte. [Type de support]. Responsabilité secondaire du document hôte. Édition ou version. Lieu de publication : éditeur, date de publication. Date de révision (mise à jour). Numérotation de la composante (chapitre ou désignation équivalente de la partie), Titre de la partie. Localisation à l'intérieur du document hôte. Notes. Disponibilité : <accès>. (Date de la référence). Numéro normalisé.


2.1.3. Contribution à un ouvrage

Contribution à un ouvrage

Documents imprimés

Documents électroniques

RESPONSABILITÉ PRINCIPALE de la contribution. Titre : sous-titre de la contribution. In RESPONSABILITÉ PRINCIPALE du document hôte. Titre : sous-titre du document hôte. Édition. Lieu de publication : éditeur, date de publication. Localisation dans le document hôte (pagination).  NotesNuméro normalisé.

RESPONSABILITÉ PRINCIPALE de la contribution. Titre : sous-titre de la contribution. In RESPONSABILITÉ PRINCIPALE du document hôte. Titre : sous-titre du document hôte. [Type de support]. Édition ou version. Lieu de publication : éditeur, date de publication. Date de révision (mise à jour). Numérotation de la composante à l'intérieur du document hôte. Localisation dans le document hôte. Notes. Disponibilité : <accès>. (Date de la référence). Numéro normalisé.


2.2.
Publications périodiques

Le second paquet de prescriptions est relatif aux publications périodiques, dans les textes normatifs publication en série est définie comme "publication, quel que soit le support d'information, paraissant en fascicules ou volumes successifs, s'enchaînant en général numériquement ou chronologiquement, pendant une durée non limitée à l'avance" (ISO 690, sections 3.11 ; ISO 690-2, section 3.15).

Dans cette catégorie sont classées toutes les publications périodiques :

Comme dans la catégorie précédente, la référence bibliographique dépend du document ciblé : la citation peut porter sur une série périodique intégrale, sur un fascicule ou une contribution.

Remarque : L'intégrale des collections illimitées d'ouvrages est décrite dans la catégorie publications périodiques ; en revanche l'ouvrage qui en fait partie est décrit comme un ouvrage à part entière dans la catégorie publications non périodiques, avec une mention de la collection.


2.2.1.
Série périodique intégrale ou fascicule

La série intégrale et le fascicule suivent le même schéma, en privilégiant différents éléments de la référence bibliographique : la série intégrale attribue la responsabilité principale à la collectivité éditrice, le fascicule - aux éditeurs scientifiques ; la série intégrale indique les dates de début et fin de la publication, contrairement au fascicule. Le fascicule ne désigne pas la collection. Pour plus de clarté nous allons présenter les schémas relatifs séparement.

NB. Tant que les publications périodiques imprimées n'ont pratiquement pas de réédition, l'élément "Edition" est superflu dans les schémas, bien que recommandé par la norme.

Série périodique intégrale

Documents imprimés

Documents électroniques

Titre de la publication en série : complément de titre. Responsabilité principale (collectivité éditrice). Édition. Lieu de publication : éditeur, date de début - date de fin de publication de la série. Collection. Notes. Numéro normalisé. Titre de la publication en série : complément de titre. [Type de support]. Responsabilité principale (collectivité éditrice). Édition. Lieu de publication : éditeur, date de début - date de fin de publication de la série. Collection. Notes. Numéro normalisé. Disponibilité : <accès>. (Date de la référence).

Fascicule

Documents imprimés

Documents électroniques

Titre du document hôte (la publication en série) : titre du fascicule. Numérotation de la composante (désignation du fascicule). Responsabilité principale (éditeur(s) scientifique(s). Édition. Lieu de publication : éditeur. Notes. Numéro normalisé. Titre du document hôte (la publication en série) : titre du fascicule. [Type de support]. Numérotation de la composante (désignation du fascicule). Responsabilité principale (éditeur(s) scientifique(s). Édition. Lieu de publication : éditeur. Notes. Numéro normalisé. Disponibilité : <accès>. (Date de la référence).


2.2.2. Contribution à un périodique

  Contribution à un périodique

Documents imprimés

Documents électroniques

RESPONSABILITÉ PRINCIPALE de la contribution. Titre de la contribution. Titre de la publication en série : complément de titre. Numérotation de la composante (désignation du fascicule). Édition. Localisation à l'intérieur du document hôte (pagination). Notes. Numéro normalisé. RESPONSABILITÉ PRINCIPALE de la contribution. Titre de la contribution. Titre de la publication en série : complément de titre. [Type de support]. Numérotation de la composante (désignation du fascicule). Édition. Localisation à l'intérieur du document hôte. Date de révision (mise à jour). Notes. Numéro normalisé. Disponibilité : <accès>. (Date de la référence).

Remarque : Les rééditions électroniques de documents périodiques imprimés ne sont pas nécessairement des publications périodiques : elles peuvent être ponctuelles et appartenir à une base de données. Dans ce cas signaler l'éditeur et la date de la publication électronique :


2.3. Systèmes de communication électroniques

Les publications issues des systèmes de communication électroniques concernent toutes les formes de messagerie numérique :


Il convient d'y rajouter les colloques en lignedont les interventions apparaissent en forme de messages.

Remarque : Les corpus de messages électroniques (SMS ou e-mails) sont traités comme bases de données dans la catégorie "publications non périodiques".

Dans cette catégorie, comme dans les précédentes, on distingue le système intégral (messagerie) de sa composante  (message), voir infra.


2.3.1. Système de messagerie

Système de messagerie

 

Documents électroniques

  Titre. [Type de support]. Lieu de publication : éditeur, date de début de parution-date de fin de publication de la série. Notes. Disponibilité : <accès>. (Date de la référence).

2.3.2. Message

Message

 

Documents électroniques

  RESPONSABILITÉ PRINCIPALE du message. Titre du message. In Titre du document hôte (le système de messagerie). [Type de support]. Responsabilité secondaire (destinataire(s). Lieu de publication : éditeur, date d'émission du message. Numérotation de la composante à l'intérieur de la messagerie hôte. Localisation à l'intérieur du système du document hôte (la messagerie). Notes. Disponibilité : <accès>. (Date de la référence).


3. Zones d'information : spécification des éléments

Les deux premières colonnes du tableau synthétique ci-dessus donnent le nombre et la liste des éléments susceptibles de composer le schéma d'un type de document. Chaque élément correspond à ce qu'on appelle une "zone d'information". Dans les pages qui suivent nous nous attacherons à résumer les spécifications regroupées pour chaque élément, tout en illustrant chaque type particulier [9].

1) Responsabilité principale

Élément  non obligatoire pour l'unité, excepté l'ouvrage, et obligatoire pour toutes les composantes. Donc, le périodique et le système de messagerie n'informent pas cette zone.

La responsabilité principale incombe à toute "personne ou collectivité responsable du contenu intellectuel ou artistique d'un document" (ISO 690, section 3.1). Subséquemment cet élément désigne la personne de l'auteur (les auteurs) ou du directeur/éditeur (directeurs/éditeurs) quand il s'agit d'une publication collective.
- En cas d'auteurs multiples la norme prescrit le format suivant : NOM, prénom  et ainsi de suite jusqu'à trois auteurs au maximum ; plus de trois auteurs sont signalés par les formules et al., et alii. Les prénoms peuvent être abrégés.

- Quand il s'agit d'une collectivité éditrice c'est le NOM de cette dernière qui est écrit en lettres capitales, excepté le cas des périodiques. Les institutions officielles prennent la forme suivante : PAYS. Ministère. Département.

Si la responsabilité principale incombe à un éditeur scientifique sa fonction est indiquée par l'abréviation "éd.", entourée ou non par parenthèses.  
NB. Il n'y a pas de raison de différencier le directeur de publication par l'abréviation "dir." : le directeur de publication est effectivement un éditeur scientifique.


2) Titre

Le titre est un élément obligatoire pour toute publication imprimée ou électronique. Quand le document cité n'est pas une composante le titre est inscrit en italiques, les italiques étant réservées au document principal (voir rubrique 4 ci-dessus). Au besoin la traduction du titre peut être donnée entre crochets carrés Le complément du titre (sous-titre) est donné en seconde position, séparé par " : ". Le titre des numéros spéciaux et des fascicules thématiques apparaît en sous-titre.

Avertissement : Il est d'usage dans les pratiques éditoriales françaises d'entourer de guillemets les titres des composantes. Cette pratique n'est pas confirmée par les normes internationales, ni par leurs homologations françaises. Elle perdure probablement à cause des recommandations  de l'Imprimerie nationale, dont la dernière révision date de 1990 (cf. Imprimerie nationale, 2002).

3) Responsabilité principale du document hôte

Élément obligatoire uniquement pour la contribution où il désigne l'auteur/éditeur de l'ouvrage, la responsabilité principale du document cité lui-même étant réservée à l'auteur de la contribution (voir rubrique 1 ci-dessus). Le format conseillé est celui de la rubrique 1.  

4) Titre du document hôte

Élément obligatoire pour toutes les composantes (partie, contribution, message) inscrit toujours en italiques. Les prescriptions techniques données dans la rubrique 3 ci-dessus sont également valables pour le titre du document hôte.

5) Responsabilité secondaire (zone facultative)

Cette zone est facultative pour l'ouvrage et ses parties. La responsabilité secondaire peut incomber au traducteur, à l'éditeur scientifique, à l'auteur des illustrations. Cette information s'inscrit immédiatement après le titre de la publication.

Dans le schéma de la référence bibliographique au message, ce champ facultatif est censé désigner le destinataire, bien que le destinataire n'en soit pas responsable au sens légal de ce mot. C'est une démarche qui rappelle les bons vieux documents épistolaires (cf. par exemple Lettre de Marcel Proust à Jacques Rivière [jeudi 8 juin 1922 ?]).

6) Édition

Élément obligatoire pour tous les documents imprimés. Pour la catégorie publications non périodiques il désigne les versions du texte original et contient des mentions comme : Xe édition, Xe édition revue et corrigée, Xe édition augmentée, nouvelle édition révisée par l'auteur, édition française, etc. Les mentions peuvent être abrégées : éd. rev. et corr. ; éd. augm. ; nouv. éd.

Pour les publications sur support électronique ce champ peut désigner la version du document citée.

Pour la catégorie publications périodiques  imprimés l'élément "édition" est censé indiquer les éditions préliminaires et les rééditions en fac-similé qui sont plutôt rares. Il nous semble donc superflu de classer cet élément parmi les éléments obligatoires des références aux périodiques. Par ailleurs, cette prescription n'arrête pas de provoquer des confusions : certains commentateurs des documents normatifs essaient de placer sous cette rubrique les dates de début et fin de la publication en série - une information appartenant à la rubrique "Date". En ce qui concerne les périodiques électroniques, l'utilité de cet élément est incontestable : il donne la possibilité de signaler les rééditions sur support électroniques :

7) Numérotation de la composante

Élément obligatoire pour les publications périodiques où il désigne la numérotation du fascicule dans l'ordre suivant : (mois) année, vol., n°.

Pour la catégorie des publications non périodiques cet élément est obligatoire pour la partie d'un ouvrage où  il renseigne la désignation de la partie : tomaison, partie, chapitre.

Facultativement cet élément peut être utilisé pour la contribution.

Utilisation facultative également pour le message pour indiquer le  "numéro d'enregistrement", "numéro d'item", "numéro d'accès", etc.

8) Lieu de publication

Élément obligatoire pour tous les types de documents sauf pour les contributions à un périodique. Cet élément fait partie de l'adresse bibliographique et indique la localisation du siège social de l'éditeur. Le lieu de publication est rarement indiqué dans la publication citée, mais il peut êtredéduit. En cas de co-édition les adresses bibliographiques sont séparées par " ; ".

Pour les thèses et mémoires non publiés le lieu de soutenance remplace le lieu de publication :

9) Éditeur

Élément obligatoire pour tous les types de documents sauf pour les contributions à un périodique. Il désigne "la personne ou la collectivité responsable de la production et de la diffusion d'un document". (ISO 690, section 3.6). Le nom de l'éditeur fait partie de l'adresse bibliographique et apparaît immédiatement après le lieu de publication, séparé du dernier par " : ". Au cas de co-édition les adresses bibliographiques sont séparées par " ; ".

Pour les thèses et mémoires non publiés l'établissement de soutenance remplace l'éditeur :

10) Date de publication

Élément obligatoire pour tous les types de documents. En cas de publications non périodiques ce champ se limite habituellement à l'indication de l'année de publication. Pour les publications périodiques et les communications électroniques la date est souvent donnée en extension. La norme ISO prescrit le format année-mois-jour : 2004-03-16, ou 2004 March 16. La norme française préfère le sens inverse : le 16.03.2004, le 16/03/2004 ou le 16 mars 2004.

Pour les publications périodiques cet élément désigne l'intervalle de parution complet ou partiel : date de début  - date de fin de la série, par exemple 1990-2001 ;  1972-1992, vol. 1-10 ; juin 1967 - mars 1985 ; le 2 févr. 1945 - le 7 avril 1969.  Logiquement, en cas d'une publication toujours vivante il n'y pas de date de fin : 1991-.

Pour les thèses et mémoires non publiés la date de soutenance remplace la date de publication :

11) Importance matérielle (champ facultatif)

Élément facultatif pour les ouvrages. C'est le champ de la description physique : nombre de volumes, nombre de pages.

12) Localisation à l'intérieur du document hôte

Élément obligatoire  pour toutes les composantes : désigne la pagination ou autre indication équivalente permettant de localiser le document à l'intérieur du document hôte.

13) Collection (champ facultatif)

Élément facultatif pour les ouvrages et les périodiques. Format conseillé : nom de la collection avec ou sans indication "collection", "coll." (de préférence avec), suivi du numéro s'il y en a un.
La désignation de la collection peut être utile pour la référence bibliographique au cas où l'ouvrage a eu, chez le même éditeur, diverses éditions avec une mise en page différente susceptible de modifier la localisation de la citation.

L'indication de la collection est fortement conseillée quand la publication citée fait partie d'une collection périodique, mais elle ne peut pas être décrite comme un fascicule de celle-là.

14) Notes (champ facultatif)

Élément facultatif pour tous les types de documents. Contient des informations qui échappent aux champs obligatoires de la référence bibliographique, mais jugées pertinentes pour le document cité. Les notes peuvent être entourées de parenthèses [...]

NB. L'élément "Notes" est absent du schéma ISO des documents imprimés. Nous l'incluons tout de même, guidé par la réflexion que cet élément facultatif est un passe-partout pour toute information non comprise dans le schéma.

La note peut mentionner une pièce d'accompagnement :

Remarque : Les notes pour les documents électroniques peuvent contenir des informations sur : la description physique (3 disquettes, 1 bande magnétique, 2 CD audio); la configuration informatique nécessaire (Configuration nécessaire: IBM PC ou compatible; lecteur CD-ROM MPC Standard; DOS 3.30 ou plus élevé; 490 kB RAM; MS-DOS Extensions 2.1 ou plus élevé) ; le format (format HTML, PDF..) ; la périodicité des mises à jour ("mise à jour hebdomadaire", "chargement annuel", "mise à jour permanente", "trimestriel");

15) Numéro normalisé (ISBN, ISSN)

Élément obligatoire pour tous les documents imprimés et électroniques, sauf ceux qui n'en ont pas par défaut (messagerie, message ; éditions anciennes), ou encore ceux qui n'en possèdent pas d'indication. Dans le cas de co-édition les numéros normalisés sont séparés par " ; " et apparaissent suivant l'ordre d'indication des éditeurs.

Pour les thèses et mémoires non publiés sur support papier, le numéro de soutenance remplace le numéro normalisé.

Remarque : Contrairement à la notice bibliographique où le numéro normalisé relève d'une pragmatique classificatoire (n° du pays - n° de l'éditeur - n° du document chez l'éditeur - chiffre aléatoire), le texte scientifique n'a aucune raison, ni pragmatique, ni scientifique, de le retenir comme élément obligatoire de la référence bibliographique. Si, toutefois, ce champ est informé, il ne peut avoir qu'une valeur éthique : permettre aux lecteurs intéressés de retrouver, au besoin, plus facilement l'ouvrage indiqué : aujourd'hui la plupart des catalogues électroniques offrent une option de recherche par ISBN / ISSN.  Il est possible que le développement des banques de données bibliographiques attribue au numéro normalisé un rôle autrement important : peut-être, en renseignant ce champ aujourd'hui préparons-nous notre travail de demain.


***** Nouveaux éléments rajoutés par la ISO 690-2.
*****


16) Type de support

Élément obligatoire pour tous les documents électroniques [10]. Le type du support est indiqué de la manière suivante : [en ligne] [CD-ROM] [bande magnétique] [disquette]. La norme ISO 690-2 recommande de préciser également le type de document : [base de données en ligne], [base de données sur bande magnétique], [ouvrage sur CD-ROM], [périodique en ligne], [programme informatique sur disquette], [courrier électronique].

17) Date de mise à jour ou de révision

Élément obligatoire pour tous les documents électroniques sauf pour les périodiques, les messageries et les messages.  Ce champ est utile au cas où le document électronique est susceptible de subir des changements. L'indication de cet élément se sert des formules comme "mis à jour..." ; "revu le...".

18) Disponibilité et accès  

Élément obligatoire pour tous les documents électroniques en ligne, facultatif pour les autres. Introduit par des formules "disponible", "accessible" ou une expression équivalente : "disponible sur Internet (sur web ; sur World Wide Web)" ; "accessible par FTP", etc., séparée par deux points " : " de l'adresse URL entourée de crochets obliques <...>.

NB. Ce champ contient une information sur le nom du fichier qui pourrait être utilisée postérieurement, en cas de "disparition" du document à l'endroit indiqué, pour une recherche par mot-clé sur un navigateur (voir chapitre IV. Les documents en ligne : localisation et détection d'informations) :

Facultativement, on peut signaler dans cette rubrique une adresse de fournisseur :

Remarque : Dans les documents électroniques qui citent d'autres documents électroniques la référence bibliographique pointe habituellement par un lien hypertextuel vers le document cité :

19) Date de la référence

Élément obligatoire pour tous les documents électroniques en ligne, introduit par des formules : "consulté le..." ; " visité le..."," accédé le...", "référence du...", etc., entre parenthèses (ou crochets). La nécessité d'introduire cet éléments découle de la dynamique spécifique aux documents électroniques : renseigner ce champ signifie limiter la responsabilité de la référence bibliographique envers le document cité : elle ne peut pas être postérieure à la date indiquée.

Remarque : La norme ISO 690-2 recommande de placer la date de la référence avant la rubrique "Notes". Les pratiques canadiennes lui réservent la place finale [11]. Nous recommandons la position finale pour cet élément, dont la nature se détache de l'ensemble d'éléments précédemment décrits : il ne se réfère pas au document cité, mais au sujet citant.


4. Les documents en ligne : localisation et détection d'informations

Comment repérer les informations indispensables au référencement d'un document en ligne ?

A l’heure actuelle le nombre relatif des documents en ligne qui possèdent des informations bibliographiques complètes et bien structurées est effectivement très restreint. La raison en est simple : les normes de référencement bibliographique restent généralement inconnues en dehors de la bibliothéconomie ; la plupart des créateurs intellectuels des sites ont un savoir plutôt intuitif sur le sujet et n'en fournissent pas des consignes bien précises aux créateurs techniques (web masters). Les seules publications électroniques qui pourvoient certains éléments indispensables au bon référencement bibliographique sont ceux qui tendent d'imiter les éditions imprimées. Nous ne pouvons que déplorer le fait que ces sites occupent une minuscule partie de la toile internationale. Bref, la majorité des publications électroniques, même les plus rigoureuses scientifiquement, sont souvent difficiles à déchiffrer bibliographiquement et ainsi découragent-elles toute citation.

Pour ceux qui ne se découragent pas facilement, il existe des moyens de détecter certaines informations cachées.
Le premier consiste à interpréter l'adresse URL. Imaginons que suite à une recherche par mot-clé "références bibliographiques" vous avez trouvé la publication électronique Comment présenter des références bibliographiques de Dominique Fillipi, support de cours. L'adresse URL est :

http://www-bu.univ-paris8.fr/Pub/Formation/RefBiblio.html.

Cette adresse contient déjà un certain nombre d'informations : le document fait partie du dossier Formation (Formation/)des publications (Pub/) de la bibliothèque universitaire (bu) de l'université Paris 8 (univ-paris8). Comme le statut du document reste inconnu (document complet ou composante d'un document hôte) la référence bibliographique suivrait le schéma d'un ouvrage complet :

La seconde démarche consiste à remonter vers la racine du site en ordre décroissant dans la fenêtre de l'adresse URL :

    1. http://www-bu.univ-paris8.fr/Pub/Formation/RefBiblio.html
    2. http://www-bu.univ-paris8.fr/Pub/Formation/
    3. http://www-bu.univ-paris8.fr/Pub/
    4. http://www-bu.univ-paris8.fr/ 

La page-source n'affiche que le titre de la publication et son auteur, avec les mentions "support de cours" et "Formations".

La remontée vers <http://www-bu.univ-paris8.fr/Pub/Formation/> affiche : "Forbidden. You don't have permission to access /Pub/Formation/ on this server".

L'élément suivant <http://www-bu.univ-paris8.fr/Pub/> ouvrira la page d'accueil de la Bibliothèque Université Paris 8 avec les rubriques suivantes : "Bienvenu", "Liens", "Catalogues", "Collections", "Services", "Plan du site", "Contact". Logiquement le document qui nous intéresse a peu de chances de se trouver dans les rubriques "Bienvenu", "Liens", "Catalogues", "Collections", et "Contact". Il reste à examiner les rubriques "Services" et "Plan du site" à la recherche d'une éventuelle sous-rubrique "Formations". En cliquant consécutivement sur ces rubriques on peut constater que la rubrique "Services" contient effectivement une rubrique Formation des usagers. En cliquant sur cette sous-rubrique l'on obtient trois sous-sous-rubriques, dont la seconde porte le nom Les supports de cours ; elle fournit une liste de supports de cours dont le dernier porte le nom "Présentation des références bibliographiques" et renvoie réellement au document qui nous intéresse.

Maintenant vous avez le choix d'interpréter ce document comme faisant partie d'une banque de données relativement homogène "Formation des usagers : Supports de cours", ou comme un document autonome. Conformément à la norme ISO qui recommande de choisir la présentation la plus simple, nous allons décrire le document comme une publication complète, ce que nous avons fait par défaut en interprétant l'adresse URL ci-dessus. Maintenant la référence bibliographique peut indiquer la localisation du document :

La troisième démarche à signaler est celle de la lecture du code-source du document électronique (rubrique Affichage du navigateur) : parfois, bien que rarement, le métatag <head> contient des données sur le titre et sur l'auteur, au cas où le texte visible n'affiche pas ces informations. Nous ne recommandons pas cette méthode en considérant qu'un document sans titre et sans auteur n'est pas scientifiquement fiable et ne mérite pas d'être cité.


5.
Topologie des références bibliographiques

La référence bibliographique s'inscrit soit dans le corps du texte, soit dans son infratexte (terme proposé par François Rastier pour désigner la catégorie des sub-textes internes qui ne sont ni para-, ni péritextes). Le texte scientifique, par une convention de genre tacite,  fait appel à deux types d'infratextes quant au référencement bibliographique : une liste de références bibliographiques en fin de publication (article ou ouvrage) et des notes en bas de page ou en fin de publication (article ou ouvrage) [12]. La référence bibliographique possède donc une triple topologie :

Comme la référence bibliographique complète est un trait pertinent de tout texte scientifique qui se respecte, la présence ou l'absence d'une liste de références, la présence ou l'absence de notes changent radicalement la manière de présenter les références bibliographiques dans le corps du texte.

Remarque : Les schémas tracés ci-dessus correspondent à la référence complète, habituellement réservée à la liste de références (bibliographie). La référence complète est à distinguer de la référence abrégée qui apparaît dans les notes. La note est un infratexte spécifique. Comme le soulignent plusieurs auteurs (voir, par exemple, Fillipi, écran 1), la référence en note : 1) possède une ponctuation allégée : des virgules remplacent les points pur créer un rythme ininterrompu ; 2) introduit le nom de l'auteur sans inversion ; 3) précise l'endroit exact du renvoi ; 4) ne se sert jamais d'éléments facultatifs, sauf pour éviter une ambiguïté. La référence abrégée varie jusqu'à un minimum d'informations :
- André Martinet, Eléments de linguistique générale, p. 52.
- A. Martinet, Eléments, p. 52.       
-
Martinet, 1960, p. 52.
- 20, p. 52. 
 

5.1. Textes avec liste de références bibliographiques

Notons d'abord qu'il existe généralement six méthodes de classements pour la liste bibliographique :

La norme ISO 690 ne tient pas compte des deux dernières considérées comme relativement rares. Pourtant les listes chronologiques sont bien fréquentes en histoire et philologie, et les listes thématiques foisonnent dans les ouvrages didactiques. La liste chronologique est une variante de la liste " premier élément - date " avec des positions inversées " date - premier élément ". Quant à la liste thématique, elle représente un reclassement secondaire des types précédents : liste thématique par ordre alphabétique, par premier élément - date, par chronologie.

Les listes bibliographiques alphabétiques sont très répandues et ne nécessitent pas de commentaire :

La liste alphabétique classique se présente comme il suit :

La liste alphabétique par premier élément et date a le format suivant :

Les listes bibliographiques numériques sont moins fréquentes (voir les statistiques à la fin de ce chapitre), bien que recommandées par certains standards de rédaction de documents scientifiques comme le Guide pour la rédaction et la présentation des thèses : " On peut classer les références par ordre alphabétique des noms d'auteur, ou du titre lorsque la publication est anonyme ; on peut également les classer par ordre d'apparition dans le texte. Il est vivement conseillé de les numéroter, avec renvoi depuis le texte vers la bibliographie " [13]. L'objectif de cette méthode est de réduire au maximum les renvois depuis le corps de texte :
- soit en numérotant la liste bibliographique alphabétique,
- soit en créant une liste bibliographique suivant l'ordre d'apparition dans le corps du texte.

La liste numérique alphabétique a le format suivant :

  1. ADAMOWICZ, Elza. Narcisse se noie : lecture de l'Union Libre d'André Breton, Romanic Review, 1989, n°80, p. 571-81.
  2. BALLABRIGA, Michel. Etude sémiolinguistique du discours surréaliste (André Breton) : construction d'une cohérence.  Thèse de doctorat d'Etat en Sci. du langage, Toulouse 2, 1988. Lille 3 : ANRT, 1988, 185 f.
  3. ----------------- Sémiotique du surréalisme : André Breton ou la cohérence, Toulouse : Presses universitaires du Mirail, 1995,  368 p. Coll. Champs du signe. Texte remanié de : Thèse de doctorat d'Etat, Sci. du langage. Toulouse 2, 1988. ISBN 2-85816-217-4.
  4. BENAYOUN, Robert.  Erotique du surréalisme, Paris : J.-J. Pauvert, 1965, 244 p. Coll. Bibliothèque internationale d'érotologie, n° 15.
  5. BRETON, André. Manifestes du surréalisme, Paris, Gallimard, 1963, 192 p.

La liste numérique par ordre d'apparition a le format suivant :

  1. BRETON, André. Oeuvres complètes, Paris : Gallimard, 1988-.  Coll. Bibliothèque de la Pléiade.
  2. RASTIER, François. Tropes et sémantique linguistique. Langue française, 1994, n°101, p. 56-78.
  3. MARTINEAU-GENIEYS, Christine.  Autour des images et de l'érotique surréalistes : L'union libre. Annales de la Faculté des Lettres et Sciences humaines de Nice, 1969, n°8, p. 171-186.
  4. BALLABRIGA, Michel. Sémiotique du surréalisme : André Breton ou la cohérence, Toulouse : Presses universitaires du Mirail, 1995,  368 p. Coll. Champs du signe. Texte remanié de : Thèse de doctorat d'Etat, Sci. du langage. Toulouse 2, 1988. ISBN 2-85816-217-4.
  5. [...]

Les listes indexées sont commentées dans la section 1.3 ci-dessus.

5.1.1. Texte avec notes et avec bibliographie

Le cas "standard" est certainement celui d'un texte avec deux types d'infratexte : bibliographie et notes en bas de page. Ainsi, la citation dans le corps du texte renvoie par un index numérique à la note qui, à son tour, renvoie à la bibliographie. La référence complète est donnée en liste, alors que la note se sert d'une référence abrégée, indiquée dans le corps du texte par l'index correspondant de la note dans l'ordre suivant : [X]> Note : référence abrégée> Liste : référence complète.

5.1.2. Texte sans notes et avec bibliographie

Un autre cas est celui d'un texte avec bibliographie mais sans notes, ce qui exige d'avoir recours à la référence abrégée directement dans le corps du texte. Cette référence abrégée renvoie à la référence complète de liste bibliographique finale  :

5.1.3. Un cas particulier - les références indexées

L'indexation consiste à attribuer à la référence bibliographique un index numérique, alphabétique ou mixte qui sera utilisé dans le corps du texte et/ou dans les notes. Les références indexées sont souvent liées à l'utilisation de logiciels de gestion automatique des références bibliographiques qui proposent des facilités pour les citations et pour la création des listes bibliographiques. Leurs possibilités sont largement exploitées en sciences exactes et surtout en informatique où les listes bibliographiques non indexées sont perçues comme "hors standard". [15].
Voici quelques exemples de listes indexées :

Remarque : La liste numérique peut être considérée comme faisant partie des listes indexées :

5.2. Textes sans liste de références bibliographiques

5.2.1. Texte avec notes et sans bibliographie

Un autre cas classique est celui d'un texte sans bibliographie mais avec notes en bas de page. Alors, faute de liste bibliographique finale, la référence complète  est citée en note et indiquée dans le corps du texte par le numéro correspondant de la note :

Remarque : Les spécialistes français déconseillent cette méthode. Comme l'indique Dominique Fillipi " c'est la méthode traditionnelle dans les études littéraires et historiques (humanities style des anglo-saxons), et la seule qui permette de s'affranchir éventuellement d'une liste récapitulative des références en fin de texte (pratique vivement déconseillée) " (cf. Fillipi, 5.2. Méthode des citations en notes).


5.2.2. Texte sans notes et sans bibliographie

L'absence de liste bibliographique et de notes impose par nécessité la citation de la référence complète dans le corps du texte. C'est certainement le cas le plus inhabituel, et le moins fréquent (voir les statistiques ci-dessus). Son grand défaut est de saccader et d'encombrer inutilement le corps du texte.


5.3. Un peu de statistiques

Pour nous faire une idée de la popularité des méthodes utilisées dans les textes scientifiques français du domaine des sciences du langage, nous avons procédé à une évaluation des contributions de Texto. Après avoir retiré les textes sans citations et, respectivement, sans références bibliographiques, nous avons obtenu le classement suivant :

    1. Textes avec bibliographie et avec notes :  46%        (cf. 1.1)
    2. Textes avec bibliographie et sans notes :  31%        (cf. 1.2)
    3. Textes sans bibliographie, avec notes :     18%        (cf. 2.1)
    4. Textes sans bibliographie, sans notes :       5%        (cf. 2.2)

Sur ces résultats on peut constater que le classement des références bibliographiques dans une liste est largement préféré (77%) aux références en note (18%) ou dans le corps du texte (5%).

Si la liste de références bibliographiques est aussi typique pour les textes scientifiques, quelles sont les méthodes utilisées pour sa composition ? Voici le classement des préférences dans ce domaine :

    1. méthode alphabétique "premier élément - date" :     75,0%
    2. méthode alphabétique classique :                             18,3%
    3. méthode alphabético-numérique :                               3,3%
    4. méthode numérique par ordre d'apparition :               3,3%

Donc, la disposition alphabétique (93,3%) l'emporte sur la disposition indexale  (6,6%), et la méthode alphabétique préférée est celle de "premier élément - date" (75%).

Quant aux méthodes numériques les préférences sont équitablement réparties entre les listes numérotées par ordre alphabétique et celles par ordre d'apparition dans le texte. Il nous semble important de faire une anticipation : la nouvelle génération d'outils de référencement automatique rendra les listes numériques de plus en plus fréquentes.


NOTES

[1] Cf. ISBD(G): General International Standard Bibliographic Description. 1992. Introduction. Disponible sur :< http://www.ifla.org/VII/s13/pubs/isbdg.htm > (consulté le 16.03.2004).

[2] Cf. le descriptif sur le site de l''ISO : < http://www.iso.ch/iso/fr/stdsdevelopment/tc/tclist/TechnicalCommitteeDetailPage.TechnicalCommitteeDetail?COMMID=1757 >, (consulté le 16.03.2004). 

[3] Notons cependant que certains documents normatifs français se sont servi des standards IBSD pour désambiguïser l'interprétation de la norme ISO 690 comme la NF Z 44-050 (décembre 1989) relative aux monographies (ISBD (M) ; la NF Z 44-074 (oct. 1986) relative aux monographies anciennes (ISBD (A) ; la NF Z 44-063 (juillet 1999) relative aux publications en série (ISBD (S) ; la NF Z 44-078 (décembre 1994) relative aux parties composantes d'un document (ISBD (CP), la NF Z 44 étant la norme générique.

[4] Cf. le texte officiel sur le site d'AFNOR : < http://planete.afnor.fr/v3/a_propos_afnor/organisation.htm >, (consulté le 16.03.2004).

[5] Les documents normatifs AFNOR NF Z 44-005 et Z 44-005-2 sont publiés dans  Formation des bibliothécaires et documentalistes : normes pour l'épreuve de catalogage : références bibliographiques, parties composantes, cartes. 3e éd. AFNOR, 1998. p. 1-13 ; p. 15-40.

[6] Le protocole MLA s'adapte mal aux documents électroniques : le retrait augmenté à partir de la deuxième ligne de la référence n'est pas supporté par la mise en paragraphes des langages de codage tels que HTML ; le soulignement des titres propre au MLA Style se confond avec les liens hypertextuels ; les champs des dates sont mal spécifiés. Voici un exemple pris des recommandations de MLA, section  Book :

Voici maintenant la même référence suivant la norme ISO 690-2 (avertissement : ce lien est actuellement périmé)

[7]  Cette catégorie de documents électroniques n'a pas, paraît-il, d'analogues imprimés. Pourtant il existe une longue tradition d'archivage et d'édition de documents épistolaires qui pourrait servir de repère au traitement des nouveaux documents issus du développement des supports électroniques.  Le message et la messagerie correspondraient respectivement aux niveaux de description de la pièce et du  fond (sous-fond ) des archives privées dont les schémas sont fournis par la norme ISAD(G) du 1999 du Conseil International des Archives. Quant à l'identification d'un document archivé cette norme établit le schéma suivant :
Référence (=localisation). Intitulé. Dates. Niveau de description (fond, sous-fond, série organique, dossier, pièce). Importance matérielle. Nom du producteur.
Dans une référence bibliographique le fond et la pièce se présenteraient sous la forme suivante :

La norme ISAD(G), International Standard for Archives Description, est disponible sur : < http://www.ica.org/biblio.php?pdocid=1 >. (Consulté le 16.03.2004).

[8] Nous ne retenons pas le terme monographie considérant que sa signification ne correspond pas à la visée de la norme qui décrit sous ce terme toute publication non périodique : cf. la définition du Petit Robert : "Etude complète et détaillée qui se propose d'épuiser un sujet précis [...]".

[9] Les spécifications des éléments sont traitées dans la section 7 des normes ISO 690 et 690-2.

[10] L'absence d'indication du support peut être considérée comme un signe zéro marquant par défaut une édition imprimée.

[11] Cf. Caron et Blanchet, 2001.

[12] Dans les publications électroniques les notes sont toujours en fin du document, suivies par la bibliographie. Les trois zones  - corps du texte, notes, bibliographie - sont dûment séparées. Les notes doivent proposer un retour (par lien) au corps du texte ; si cette possibilité n'est pas envisagée, le retour se fait par la touche "retour" (back) du navigateur.

[13] Cf. FRANCE. Ministère de l'Education Nationale, Guide pour la rédaction et la présentation des thèses. 2001. Annexe 2, p. 19.

[14] Extrait de la publication de KYHENG, Rossitza. Aux origines du principe dialogique. L'étude de Iakoubinskiy : une présentation critique.  Texto ! [en ligne], décembre 2003. Disponible sur : < http://www.revue-texto.net/Inedits/Kyheng_Iakoubinskiy.html> . (Consulté le 16.03.2004).

[15] La nouvelle génération de logiciels de gestion automatique des références bibliographiques (Reference Managers ou Bibliography Builders) dispose de produits de mieux en mieux développés, et de plus en plus accessibles pour tous les systèmes d'exploitation - Windows, Mac, ou Unix. Voici une liste non exhaustive des logiciels de gestion automatique des références bibliographiques compatibles avec Word Windows (consultés le 16.03.2004) :

    1. Bibliographix : http://www.bibliographix.com/ (version de base gratuite)
    2. ProCite : http://www.procite.com/ (version d’essai gratuite pour 30 jours)
    3. Reference Manager : http://www.refman.com/ (version d’essai gratuite pour 30 jours)
    4. Endnote : http://www.endnote.com/ (version d’essai gratuite pour 30 jours)
    5. Biblioscape : http://www.biblioscape.com/ (version d’essai gratuite pour 30 jours)
    6. Citation : http://www.citationonline.net/ (version d’essai gratuite pour 30 jours)

Avertissement : Tous ces logiciels sont anglo-saxons (sauf Bibliographix qui est allemand) et conséquemment programmés à répondre à une multitude de styles d'édition dont aucun ne correspond à la norme ISO.  Malheureusement, il n'existe pas à l'heure actuelle aucun logiciel français dans ce domaine. L'utilisateur français serait donc obligé de customiser la version de base anglo-saxone en redéfinissant les champs. 

Ces logiciels sont à essayer avec précaution : certains d'entre eux (par ex. Reference Manager) une fois installés, s'intègrent au démarrage du Word et deviennent indésinstallables.

La meilleure solution pour les utilisateurs français reste, par conséquent, l'outil BibTex pour les documents créés sous LaTex. Pour une initiation à LaTex voir : http://www.tuteurs.ens.fr/logiciels/latex/.

[16] Extrait de la publication de Denise Malrieu et François Rastier, Genres et variations morphosyntaxiques, Texto ! [en ligne], juin 2002. Disponible sur : < http://www.revue-texto.net/Inedits/Malrieu_Rastier/Malrieu-Rastier_Genres1.html> . (Consulté le 16.03.2004).

[17] Extrait de la publication d'Aurélien Bénel, Consultation assistée par ordinateur de la documentation en Sciences Humaines : Considérations épistémologiques, solutions opératoires et applications à l'archéologie [en ligne]. Paris : Texto, mars 2002. Format PDF. Disponible sur : < http://www.revue-texto.net/Inedits/Benel/Benel.html > . (Consulté le 16.03.2004).

[18] Extrait de la publication d'Oleg Prosorov, Herméneutique formelle et principe de Frege généralisé. Texto ! [en ligne], juin-septembre 2003. Format PDF. Disponible sur : < http://www.revue-texto.net/Inedits/Prosorov_Principe.pdf> . (Consulté le 16.03.2004).

 


BIBLIOGRAPHIE  ANNOTÉE  :

AFNOR (Association française de normalisation). Formation des bibliothécaires et documentalistes : normes pour l'épreuve de catalogage : références bibliographiques, parties composantes, cartes. 3e éd. Paris : AFNOR, 1998. 181 p. ISBN 2-12-484432-6.
(Contient les homologations françaises des normes ISO :
- Références bibliographiques : contenu, forme et structure (fascicule de documentation publié en 1987), p. 1-13 ;
- Références bibliographiques. Partie 2, Documents électroniques, documents complets ou parties de documents (norme homologuée le 20 janv. 1998), p. 15-40).

APA (American Psychological Association). Electronic References [en ligne]. Mis à jour en 2001. Disponible sur : < http://www.apastyle.org/elecsource.html>. (Consulté le 16.03.2004).
(Une adaptation du APA's Publication Manual, 5e éd. révisée, 2000 (en vente sur le site). APA Style est un protocole régional qui suit plus ou moins la norme ISO).

BOUTHAT, Chantal, DUPONT, Lisette, ROUSSEAU, Denis. Zoom sur les références aux documents électroniques [en ligne], juin 2000, 4 p. Format PDF. < http://www.bibliotheques.uqam.ca/recherche/Decouvrir/zoom/22.pdf>.
(Présentation systématique et argumentée des références aux documents électroniques avec la volonté d'une "parenté souhaitée, lorsque c’est possible, avec la présentation des références à des documents imprimés" (p. 1). La méthode utilisée est un compromis entre les protocoles APA et MLA. Méthode auteur-date.)

BOUDIA, Dalila,  NADJI, Fatima. Rédaction et citation des références bibliographiques. In Doc'INSA [en ligne], serveur d'information de la bibliothèque des Humanités . Lyon : INSA, 2001. Mise à jour : 22/05/2003. Disponible sur : < http://csidoc.insa-lyon.fr/docs/refbibli.html>. (Consulté le 16.03.2004).
(Site systématique avec schémas et exemples, basés sur la norme ISO/AFNOR. Une excellente ressource.)

CARON, Rosaire, BLANCHET, Robert. Comment citer un document électronique ? [en ligne]. Québec : Bibliothèque de l'Université Laval, 2001. Mis à jour le  11.03.2003. Disponible sur : < http://www.bibl.ulaval.ca/doelec/citedoce.html>. (Consulté le 16.03.2004).
(Documents électroniques. Protocole particulier inspiré du protocole MLA).

CHASSÉ, Dominique ; WHITNEY, Greg ; MALTAIS, André (collab.). Guide de rédaction des références bibliographiques. Montréal : Ed. de l'Ecole Polytechnique de Montréal, 1997. 178 p. ISBN 2-553-00628-4.
(Documents imprimés. Protocole particulier inspiré du protocole MLA).  

Guide de présentation des citations et des références bibliographiques [en ligne]. Montréal : Ecole Polytechnique. Bibliothèque : Assistance bibliographique. Publication électronique de Guides documentaires, novembre 2003, n° 12. Format PDF. Disponible sur : < http://www.polymtl.ca/biblio/citations-guide.pdf>. (Consulté le 16.03.2004).
(Le Guide s'appuie sur le protocole Chassé & Whitney pour les publications imprimées, et sur le protocole Caron pour les documents électroniques, protocoles particuliers inspirés par le protocole MLA).

CERISE (Conseils aux Etudiants pour une Recherche d'Information Spécialisée Efficace). Tirer parti de sa documentation. Entrée 6, Citer un document [en ligne]. Paris : Ecole Nationale des Chartes, Unité Régionale de Formation à l'Information Scientifique et Technique. Mise à jour : 10.03.2004. Disponible sur : < http://www.ccr.jussieu.fr/urfist/cerise/p85.htm>. (Consulté le 16.03.2004).
(Quelques illustrations pratiques de trois types de référencement : sur support papier, sur CD-ROM, sur Internet. Bibliographie.)

CIA (Conseil International des Archives). ISAD(G) Norme générale et internationale de description archivistique [en ligne], 2e éd. 19-22 septembre 1999. Format PDF. Disponible sur : < http://www.ica.org/biblio.php?pdocid=1>. (Consulté le 16.03.2004).

EL BEKRI-DINOIRD, Carine. Présentation des références bibliographiques ou comment organiser sa documentation [en ligne], Bibliothèque Universitaire de Reims, Section Lettres et Sciences Humaines. Disponible sur : < http://www.univ-reims.fr/URCA/BU/lettres/cecile.html>. (Consulté le 16.03.2004).
(Documents imprimés : schémas de rédaction des références bibliographiques et illustrations suivant la norme AFNOR/ISO et suivant les recommandations de la MLA.)

FEDERATION INTERNATIONALE DES ASSOCIATIONS DE BIBLIOTHECAIRES ET DES BIBLIOTHEQUES. ISBD(ER) : description bibliographique internationale normalisée des ressources électroniques = International standard bibliographic description for electronic resources : révision de l’ISBD(CF), International standard bibliographic description for computer files. Paris : Bibliothèque nationale de France, 2000. 101 p. ISBN 2-7177-2085-5. 

FILIPPI, Dominique. Comment présenter des références bibliographiques [en ligne]. Paris : Université Paris 8, [s. d.]. Piblications de la Bibliothèque universitaire : Services : Formation des usagers : Les supports de cours. Disponible sur : < http://www-bu.univ-paris8.fr/Pub/Formation/RefBiblio.html>. (Consulté le 16.03.2004).
(Documents  imprimés et documents électroniques : description détaillée et complète. Excellente ressource.)

FRANCE. Ministère de l'Education Nationale ; Ministère de la recherche. Guide pour la rédaction et la présentation des thèses à l'usage des doctorants [en ligne], 2001. Téléchargeable en format PDF et RTF. Disponible sur : < http://www.sup.adc.education.fr/bib/Acti/These/guidoct.pdf>. (Consulté le 16.03.2004).

IMPRIMERIE NATIONALE. Lexique des règles typographiques en vigueur à l'Imprimerie nationale, 5e éd. Paris : Impr. nationale, 2002, 196 p.
(En matière de références bibliographiques les recommandations de l'Imprimerie nationale ne sont plus pertinentes : l'ouvrage,  rédigé en 1971 et révisé au cours de la 3e édition de 1990,  ne tient compte ni des normes internationales, ni des homologations françaises.)

INIST (Institut national de l'Information scientifique et technique). BiblioSciences. 1972-. Mise à jour trimestrielle. Disponible sur : < http://connectsciences.inist.fr>. (Consulté le 16.03.2004)
(FRANCIS est une base de données bibliographiques multidisciplinaire en sciences humaines et sociales. Contient plus de 2,5 millions de références. Réservée aux unités de CNRS.)

INIST (Institut national de l'Information scientifique et technique). ConnectSciences. 1990-. Mise à jour trimestrielle. Disponible sur : < http://connectsciences.inist.fr>. (Consulté le 16.03.2004)

IFLA (International Federation of Library Associations and Institutions). ISBD(G): General International Standard Bibliographic Description [en ligne].  London : International Federation of Library Assossiations and Institutions (IFLA) Universal Bibliographic Control and International MARC Programme ; München : K. G. Saur [distributor], 1992. Collection :  UBCIM publications. New series ; vol. 6. Disponible sur : < http://www.ifla.org/VII/s13/pubs/isbdg.htm>. (Consulté le 16.03.2004).

IFLA (International Federation of Library Associations and Institutions). ISBD(ER): International Standard Bibliographic Description for Electronic Resources [en ligne].  London : International Federation of Library Assossiations and Institutions (IFLA) Universal Bibliographic Control and International MARC Programme ; München : K. G. Saur [distributor], 1997, X-109 p. : 24 cm. Collection : UBCIM publications. New series ; vol. 17 [Version originale].  ISBN 3-598-11369-2. Disponible sur :< http://www.ifla.org/VII/s13/pubs/isbd.htm>. (Consulté le 16.03.2004).

ISO. Extraits de la Norme internationale ISO 690 : 1987. Information et documentation : Références bibliographiques : Contenu, forme et structure [en ligne]. Mis à jour le 22.08.2002. Disponible sur : < http://www.nlc-bnc.ca/iso/tc46sc9/standard/690-1f.htm>. (Consulté le 16.03.2004).

ISO. Extraits de la Norme internationale ISO 690-2 : 1997. Information et documentation : Références bibliographiques : Partie 2: Documents électroniques, documents complets ou parties de documents [en ligne]. Mis à jour le 22.08.2002. Disponible sur : < http://www.nlc-bnc.ca/iso/tc46sc9/standard/690-2f.htm>. (Consulté le 16.03.2004).

LE MEN, Hervé, BASSEVILLE, Valérie. L'information scientifique et technique pour le chercheur  [manuel en ligne]. Partie 4 : Identifier, décrire et signaler précisément un document.  Bibliothèque de l'Université de Technologie de Compiègne. Services. Formations. Formation à l'information scientifique et technique pour le chercheur (cours à destination des DEA, DESS et Doctorats). Disponible sur : < http://www.utc.fr/butc/cours2.htm>. (Consulté le 16.03.2004).
(Schémas et illustrations des références bibliographiques relatifs aux documents imprimés. Publication systématique et complète)

LORIA. Références bibliographiques : présentation des exigences de l'ISO [en ligne].  Document technique d'accompagnement du projet DHYDRO. Mis à jour le 06.03.2001. Disponible sur : < http://www.loria.fr/projets/MLIS/DHYDRO/outils/site_edition/Aide_HTML/biblio.html>. (Consulté le 16.03.2004).
(Les schémas compositionnels de l'ISO. Facile à imprimer : 4 pages)

MLA (Modern Language Association of America). How do I document sources from  the Web in my works-cited list? [en ligne]. Localisation : MLA : Mla Style : Frequently asked questions. Mis à jour le 12.04.2003. Disponible sur : <http://www.mla.org/style_faq4> ;
< http://www.mla.org/publications/style/style_faq/style_faq4>. (Consulté le 16.03.2004).
(Présentation en résumé du protocole MLA, une adaptation de MLA Handbook for Writers of Research Papers [en vente sur le site]. 6e ed. augm. 2003, 361 p. Rédigé par Joseph Gibald. Avertissement : MLA Style est un protocole régional particulier qui ne s'appuie sur aucune norme internationale.)

NADOT, Françoise. Présentation des rapports de stage et de projet : recommandations [en ligne]. Vannes : Université de Bretagne-Sud. Publications de la bibliothèque. Partie 8. Sources d'information et bibliographie. Mis à jour en oct. 1999. Disponible sur :
< http://www-iupva.univ-ubs.fr/IUP-GIS-SIR/commun/bibliotheque/rapstg.html>. (Consulté le 16.03.2004).
(S'adresse aux étudiants en Informatique et Statistiques. Propositions discutables : prénoms de l'auteur entre parenthèses, un seul schéma pour tous les documents électroniques...)

UNIVERSITE CATHOLIQUE DE L'OUEST, BU-Lettres/BU-Sciences. Les normes de rédaction bibliographique [en ligne]. Anger : UCO, 2003. Localisation : Bibliothèque : Ressources pédagogiques : Bibliographies. Disponible sur :
< http://www.uco.fr/info/biblio-info/menu3/menu3_1/bus_normes_bibliographie.php>. (Consulté le 16.03.2004).
(Site complet et systématique. Utilise la norme ISO/AFNOR. Les schémas sont détaillés et illustrés d'exemples. Une excellente ressource.)

UNIVERSITÉ DU QUÉBEC À MONTRÉAL. Citer ses sources, In InfoSphère : service des bibliothèques de l'UQAM. Sciences humaines et sciences de la gestion [en ligne]. Québec : UQAM. Mise à jour : 25.11.2003.  Partie 7, Evaluer et citer ses sources. Disponible sur :
< http://www.bibliotheques.uqam.ca/InfoSphere/sciences_humaines/index1.html>. (Consulté le 16.03.2004).
(Site professionnel : informations complètes bien illustrées. Présentation systématique rigoureuse. La méthode utilisée est un compromis entre les protocoles APA et MLA. Méthode auteur-date. Les schémas pour les documents électroniques sont une adaptation de la publication de BOUTHAT, Chantal et al., voir ci-dessus).


Vous pouvez adresser vos commentaires et suggestions à : rossitza.kyheng@yahoo.com

©  décembre 2003 pour l'édition électronique.

Référence bibliographique : KYHENG, Rossitza. La référence bibliographique : norme et praxis. In Texto [en ligne]. Paris : Texto, décembre 2003. Disponible sur : <http://www.revue-texto.net/Reperes/Themes/Kyheng_References.html>. (Consultée le ...).