Résumé : — Discutant la thèse de la « masculinisation » de la langue française », selon laquelle la langue française comporterait des injustices sexistes imputables à l’entreprise des grammairiens et des théoriciens de la langue depuis le XVIIe siècle, cette étude contribue de manière critique à l’histoire des idées linguistiques en récusant ses révisions idéologiques. Elle est issue du numéro de lancement de la revue Observables (1, 2021), avec l’aimable accord de sa rédaction.