Résumé : — Cette étude souligne les conséquences épistémologiques qu’aurait pour la linguistique l’adoption de la conception du langage qui préside à l’inclusivisme, entendu ici comme projet global de modifier la langue et l’écriture pour « visibiliser » des groupes jugés discriminés. L’ambition scientifique de la linguistique est-elle compatible avec ce projet militant ? On peut en douter quand il réintroduit, sous prétexte de politique, des éléments idéologiques et même mythiques.